mother with kid tantrum

À toi qui n’as pas d’enfant et qui juges mes décisions de parent

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À toi qui n’as pas d’enfant et cela peu importe les raisons, voici ce que j’aimerais te dire lorsque tu juges mes décisions de parent.

J’aimerais te dire que j’étais comme toi avant d’être maman. J’étais persuadée que je ferais mieux que les autres lorsque j’aurais des enfants. J’avais le jugement facile. Tantôt énervée par ce bambin qui faisait une crise au parc, tantôt consternée par cette maman qui laissait son téléphone à son enfant, j’étais aussi outrée par ce bébé qui ne dormait pas toute la nuit à douze mois. Pour moi, tout était la faute des parents.

Mais la maternité m’a changée.

J’aimerais te dire que malgré ce que tu sembles parfois croire, chaque jour je fais du mieux que je peux. Je cherche un juste milieu entre bienveillance et fermeté et même si je baisse les yeux et qu’il m’arrive de soupirer lorsque mon enfant fait une crise de pleurs, je sais que ça fait partie de son développement.

J’aimerais te dire que malgré ce que tu sembles parfois croire, je ne considère pas passer « trop » de temps avec mes petits. Comme toi, avant d’avoir des enfants, je pensais pouvoir continuer de sortir le vendredi soir et même partir en vacances sans enfant de temps en temps. Mais la réalité m’a rattrapée car depuis que je suis maman, mon bonheur est de les avoir avec moi.

J’aimerais te dire que malgré ce que tu sembles parfois croire, devenir maman est un chamboulement, un véritable bouleversement. Avant la naissance de mes enfants, je pensais me connaître et j’étais pleine de principes. Je pensais pouvoir cuisiner, faire le ménage tout en les faisant jouer, mais aujourd’hui j’ai appris à me concentrer sur l’essentiel pour ne pas être dépassée.

J’aimerais te dire que même si tu ne penses pas à mal, il est possible que tu me blesses lorsque tu me conseilles ou que tu portes un jugement. Une maman est aussi forte pour ses enfants qu’elle peut être fragile lorsqu’on remet en cause ses décision et contrairement à une critique, un geste de soutien peut changer sa journée en quelque chose de bien.

J’aimerais te dire que malgré tes idées reçues, il n’est pas malsain d’allaiter mon bambin de dix-huit mois et mon enfant de trois ans qui fait une crise n’est pas un monstre. J’aimerais te résumer tous les livres et les articles que j’ai lus jusqu’ici qui t’expliqueraient de long en large le pourquoi du comment, mais ce sont des explications qui nous intéressent souvent bien peu avant d’être parent.

J’aimerais te dire que même si c’est normal que tu ne comprennes pas pourquoi je me mets dans tous mes états lorsque mon enfant est malade ou que je le fais garder pour la première fois, ton soutien me ferait davantage de bien que de t’entendre banaliser mes craintes.

À toi qui n’as pas d’enfant et qui juges mes décisions de parent, j’étais comme toi avant alors je ne t’en veux pas. Mais j’aimerais te dire que même en faisant preuve de beaucoup d’empathie et en croyant savoir, il est impossible de se mettre dans la peau d’un parent ni de comprendre la force dont doit faire preuve une maman jour après jour.

Crédit : Pressmaster/Shutterstock.com

Morgane

Bien plus à l’aise pour parler de la maternité que de moi, j’habite la France et je suis maman de deux enfants d'âges rapprochés. La naissance de mon petit deuxième m’a donné envie de revenir à mes amours de lycéenne: l’écriture et lorsque j’ai le temps, la lecture. J'écris surtout pour me décharger un peu de ces émotions si fortes que provoquent en moi, et je pense en beaucoup de parents, la maternité.

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3 Comments

  • Bonjour.
    Pourriez vous corriger votre faute d’orthographe sur le titre de votre article ?
    Vos articles sont toujours top, mais la faute sur le site et à la fin du texte pourrait décrédibiliser cet article.
    Belle journée
    Camille

  • À toi qui me juge parce que j’ai fais le choix de ne pas avoir d’enfant…. Je ne te juge pas je ne juge pas ta façon d’élever tes enfants ta façon de vivre pour tes enfants….. Mais n’oublie pas que certaines femmes comme moi n’ont jamais voulu d’enfant…. Pas parce que nous ne les aimont pas mzis par choix ! Nous sommes souvent jugées, interrogées, peu comprisent dans nos choix….. La vie est faite comme ça il y aura toujours qqun pour juger ta façon de comment éduquer ton enfant mais n’oublie pas que celles sans le sont tout autant.
    Mon. Message n’est pas la pour te vexer mais pour te faire comprendre que les femmes o t le droit de faire des choix et de vivre comme elles l’entendent avec ou sans enfant… On fait comme on peu pas toujours comme on veux

  • Oh Séverin, comme je te rejoins. « Les mères » sont les premières à juger les femmes qui n’en ont pas, elles sont les premières à dire qu’on ne comprend rien tant que nous non plus nous n’avons pas enfanté. Ce sont les premières à nous traiter d’egoistes…. Mais je sais que c’est juste de la jalousie… Vous avez perdu votre liberté et vous nous en voulez à nous…
    Alors désolée si ton mioche me saoule mais c’est la vérité. Désolée d’être libre contrairement à toi.
    Chacun ses choix, laisse moi en paix et on te laissera en paix aussi

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