mother with toddler

J’aime apprendre à devenir maman avec toi

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J’aime quand tu ris et qu’on voit toutes tes dents.

J’aime quand tu m’aides à remplir et vider la laveuse et la sécheuse.

J’aime quand tu me vois assise par terre et que tu dis « Câlin! » en me collant un quart de seconde (même si j’aimerais que ça dure plus longtemps).

J’aime respirer tes cheveux.

J’aime quand tu accours vers moi et te jettes dans mes bras en criant « Maman! » quand je vais te chercher à la garderie.

J’aime te donner des bisous dans le cou et sur la tempe toutes les fois que tu viens près de moi.

J’aime quand tu lances un petit « Allô! » timide quand je te demande de saluer quelqu’un et qu’on te trouve alors trop mignon.

J’aime la façon dont tu répètes « Un, deux, twa, quat’! »

J’aime te voir évoluer chaque jour.

J’aime tous tes nouveaux mots.

J’aime t’entendre chanter quand tu es éveillé dans ta couchette : « Au caire de ‘a ‘ûûûûû-neee, a i a è o… »

J’aime voir ton papa devenir un père exceptionnel, patient, enjoué, et engagé avec toi.

J’aime passer des week-ends en jogging en famille à faire des tours en Mega Bloks, à apprendre les couleurs et à colorier avec des crayons de cire.

J’aime te voir gigoter des pattes comme un pro durant tes cours de natation.

J’aime te regarder dormir.

J’aime la façon dont mon coeur déborde d’amour quand je te vois, même si j’ai peur à chaque seconde qu’il t’arrive quelque chose.

J’aime apprendre à devenir maman avec toi.

Mais par-dessus tout, c’est toi que j’aime, dans toutes tes facettes. J’essaie chaque jour d’encapsuler le plus possible de ces petites parcelles de toi pour les enfouir profondément dans mon coeur et dans ma tête, par peur de les oublier.

Parce que je sais que le temps est un voleur et qu’un jour, je ne pourrai plus te couvrir de bisous à t’en faire perdre l’équilibre ou te bercer jusqu’à ce que tu t’endormes, les cheveux humides et les bras ballants.

Et je sais que ce jour viendra trop vite.

Beaucoup trop vite.

Ne bouge pas mon petit bonhomme.

Reste blotti contre Maman.

Crédit : Oksana.Bondar/Shutterstock.com

Marie-Ève Lang

Maman (poule) d'un petit garçon de deux ans, j'ai un talent inné pour me stresser et imaginer le pire. J'essaie de me calmer le pompon et l'imagination fertile en attendant sagement la venue de bb2 qui est en route. Mes derniers jours seule avec bb1 et son papa sont farouchement réservés pour les petits bonheurs tranquilles en famille : promenades en vélo au parc, jeux d'eau sur le gazon tout nu (bb seulement), danses impromptues dans le salon et recours occasionnel (i.e. quotidien) à Peppa Pig pour nous garder tous sains d'esprit.

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