little girl and grandfather on living room

À toi qui s’apprêtes à fêter Noël et dont le Grand-Père est parti cette année

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Ton grand-père est parti cette année. Le soleil de chaque journée de pluie, le deuxième plus grand amour de ta vie, la seule personne au monde qui était capable de te faire rire avec la blague la plus plate de la planète. Tu le pensais là, vivant, éternel. Tu le pensais jeune, rempli de fougue parce qu’il était espiègle, amoureux, heureux. Mais il est parti.

Au fond de toi, tu savais bien que plus les années avançaient, moins il lui en restait. Mais tu vivais dans le déni. Pourquoi aurais-tu voulu penser au jour où il te quitterait à jamais?

L’année a passé. Jour après jour. Semaine après semaine. Les premières, plus difficiles, ont fait place à des moments ensoleillés, à des périodes plus joyeuses, et ce, même si le temps gris était parfois de la partie. Puis novembre a sonné à la porte et maintenant, Noël arrive à grands pas et tu sais qu’il te manquera.

Vous serez là, à célébrer, à déballer des cadeaux, à fredonner des chansons de circonstance et tu mangeras quelques morceaux de sucre à la crème et de fudge maison, à la fois pour manger tes émotions et pour faire plaisir à ta mère malgré ton cinq livres à perdre. Mais chacun d’entre vous pleurera son absence en silence. Chacun d’entre vous aura une pensée pour cette personne plus grande que nature.

Cette année, ton grand-père ne sera pas là pour te faire des blagues. Pour te demander comment tu vas. Pour te dire à quel point tu es belle – ton grand-père, c’était la seule personne avec qui ça ne te dérangeait pas de retomber en enfance. Tu avais beau frôler la mi-trentaine, pour lui, tu avais encore quatre ans.

Il ne sera pas là pour constater à quel point tes minis ont grandi, à quel point c’est beau de les voir courir dans le salon. À quel point ça va vite. Il ne sera pas là pour te dire à quel point il les aime. À quel point il donnerait tout pour les voir plus souvent.

Cette année, Noël aura tout un goût légèrement amer. Tu as beau être une femme, belle, accomplie, vraie, courageuse et tenace. Tu as beau être une femme, avoir vingt-cinq, trente ou quarante ans. Tu as beau être une mère, avoir un, deux ou trois enfants. Mais, au fond de toi, la petite fille que tu es toujours donnerait tout pour retrouver son grand-père l’instant d’un Noël.

Crédit : Liderina/Shutterstock.com

La Mamalaisante

Communicatrice et rédactrice de longue date et après avoir porté plusieurs chapeaux, j’ai décidé qu’il était temps pour moi de mettre bas. J’étais parfaitement convaincue que je faisais la bonne chose jusqu’à ce qu’une sympathique madame m’apprenne que j’allais avoir deux enfants en même temps. Ayant vite déchanté de mes belles idées pré-faites, j’ai sauté à pieds joints dans cette aventure qu’est celle d’être une maman pas parfaite pantoute et même un peu baveuse qui n’a pas peur de se faire juger… et qui trouve même un malin plaisir à faire douter tout le monde.

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