tired mother

Je suis une maman à court de solutions

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Je suis une maman à court de solutions.

Je ne sais plus quoi faire pour retrouver la femme que j’étais. Je ne me reconnais plus à travers les piles de linge sale, la planification de repas, mon travail, mes ambitions, ma vie de mère et mon rôle de femme, de fille et de soeur.

Je suis une maman à court de solutions.

J’ai l’impression que tout ce que je touche se transforme en une nouvelle tâche et je ne me sens plus en mesure de veiller à ce que tout le monde aille bien, aux dépens de mon propre bien-être.

Je suis une maman à court de solutions.

Je me suis usée à attendre que le partage entre ce que je donne et ce que je reçois soit équitable. J’ai dit oui, alors que mon coeur me disait non, juste parce que je voulais faire plaisir. Parce que je ne me suis pas priorisée depuis des années, je crains de ne plus savoir comment le faire et il m’arrive de croire que de tout quitter soit la seule option pour y parvenir.

Je suis une maman à court de solutions.

J’ai déjà osé sous-entendre que j’avais atteint mes limites, mais personne ne m’a écoutée. Je ne veux pas être une princesse, qu’on cajole et qu’on enveloppe. Je ne veux pas non plus qu’on me voit comme faible et sans initiative. Je veux tout simplement cesser de jongler entre ma tête et mon coeur pour prendre des décisions. Je veux de l’aide et je ne veux plus m’imposer quoi que ce soit qui ne me convient pas.

Je suis une maman à court de solutions.

J’aimerais qu’on arrête de me prendre pour acquis. J’ai envie de compter, comme une personne entière. Une personne avec des limites qui ne peut pas toujours tout prendre en charge. Une personne sur qui toutes les attentes ne peuvent pas reposer.

Crédit : DGLimages/Shutterstock.com

La Collaboratrice dans l'Ombre

La Collaboratrice dans l'Ombre est la couverture utilisée par toutes les collaboratrices de l'équipe qui souhaitent écrire des articles crus et criant d'une vérité sans filtre. Souhaitant exprimer et assumer leurs opinions sans pour autant blesser leur entourage immédiat, elles préfèrent alors utiliser le couvert de l'anonymat.

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9 Comments

  • De tout cœur avec vous je comprends ce que vous ressentez pour le ressentir également tous les jours ou presque
    Je vous envoie toute mon admiration vous êtes une femme extraordinaire n’en doutez pas
    Ça ne veut pas dire grand chose sûrement mais on ne l’entend pas assez souvent je pense

  • Bonsoir,
    Je comprends votre épuisement et la peur de ne pas etre comprise. Mais vu vos mots, il est impératif de prendre soin de vous. Prenez du temps pour vous et ne culpabilisez pas! Faites une activité physique en groupe, voyez des amies, faites vous masser…! Imposer le : dites juste  » j’ai pris rendez vous pour un massage samedi à 11h donc tu t’occupes des enfants » ou bien « maintenant tous les samedis matins, j’ai yoga » .
    Faites également un planning des tâches ménagères à se repartir. Tout ne peut pas reposer sur vos épaules…
    Courage! En parler est déjà une première étape !

  • Merci pour ce texte, c’est exactement comment je me sens présentement. Je n’ai plus beaucoup de patience avec mes enfants, avec mes collègues avec mon conjoint. Dans ma tête, c’est une période où on devrait avoir le goût de cuisiner mais pour moi présentement c’est le contraire…. je n’en ai plus le goût et l’énergie. Je sais que ça passera mais ouf qu’on se sent à bout quand on s’est oublié une partie de l’année. Merci encore pour ce texte je me sens moins seule.

  • Je comprends. Parfois, c’est une étape. Parfois, ça demande qu’on entreprenne des démarches pour trouver des solutions. Parfois, on en arrive au point où l’on a juste besoin d’aide.
    Je comprends. Je le sens aussi, mais moins intensément qu’avant, pas de façon égale toute l’année, etc.
    Il faut surtout jamais cesser d’en parler.

  • Courage, c’est beaucoup de casquettes la fois.
    Mettre des mots sur cette charge, c’est déjà avancer.

    P.S. : « à court » et non « à cours » pour notre jolie langue française 😉

  • J’aurai pu écrire ces mots. Vos mots sont mes maux. Depuis des mois maintenant. Penser à soi, être bien soi-même pour réussir à mieux porter le reste de notre famille.
    J’ai entrepris beaucoup de choses ces dernières semaines pour trouver des solutions, le chemin sera long mais il est important de se battre.
    Beaucoup de courage à vous.

  • Moi je suis une jeune maman qui a un fils de 3 mois je ressent aussi très souvent ça je me sent dépassée par tout ce qu il y a à faire par les factures et par le fait que mon conjoint ne l aide pas beaucoup non plus j’ ai aussi pensé tout quitter partir le laisser pour tout recommencer mais je ne pourrais pas car je l aime c est pas facile j ai l impression de ne faire que changer les couches biberon c est ça m’a vie ma vie d avant me menques

  • Je suis aussi une maman à court de solutions… et je vois que cet article à été écrit le jour de mon anniversaire… je suis tellement cette maman. A bout avec un mari accro aux jeux vidéo, démissionnaires avec nos enfants, fatiguée, blessée, au plus mal… ça fait 2 semaines que je n’arrive même plus à travailler. Je n’en peux plus du tout… mais où trouver de l’aide. J’ai l’impression d’être emprisonnée. Belle maison, deux enfants en bas âge, un mec incapable de faire quoi que ce soit tout seul. Je suis foutue et la seule raison pour laquelle je ne me fous pas en l’air, c’est prce que je suis maman de deux merveilleuses petites filles.

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