mother kiss baby

Voici ce que j’aurais aimé qu’on me dise avant d’être maman

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Avant d’être maman, j’aurais aimé qu’on me dise, en toute franchise, que l’amour inconditionnel ne surgit pas forcément au premier regard et qu’il se construit bien souvent avec le temps, comme toute relation entre deux personnes qui se rencontrent pour la première fois.

J’aurais aimé qu’on me dise que la guérison de mon corps serait à elle seule, une étape importante tout comme toutes les étapes de la grossesse.

J’aurais aimé qu’on me dise qu’il se pourrait que je sois nostalgique de ma bedaine quand mon bébé pleure en pleine nuit pour une raison que j’ignore alors qu’il ne manquait jamais de rien à l’intérieur de moi.

J’aurais aimé qu’on me dise que, par moments, je pleurerais probablement autant que mon bébé et que je me sentirais moi aussi seule même après sa naissance.

J’aurais aimé qu’on me dise que tôt ou tard, je n’aurais aucune idée de ce que je dois faire et que je manoeuvrerais à grands coups d’essais-erreurs en espérant avoir mis le doigt sur les petits bobos.

J’aurais aimé qu’on me dise que ça peut faire peur, un petit être qui ne dépend que de soi, quand on ne connait rien à la maternité.

J’aurais aussi aimé qu’on me dise, que tout n’est que de passage. Que la flamme, qui s’allume pour son bébé, grandit avec les jours qui passent et ne s’éteindra jamais. Qu’elle brûle de l’intérieur tellement l’amour est fort. Que personne n’est mieux placée qu’une mère pour prendre soin de son petit.

J’aurais aimé qu’on me dise qu’en apprenant à connaître son bébé, on apprend aussi à se connaître soi-même comme maman et que tout ce qu’on parvient à faire est complètement fou lorsqu’on se fait confiance.

J’aurais aimé qu’on me dise que les tempêtes ne durent pas et qu’il y a bien plus qu’un soleil et un arc-en-ciel au bout des nuits sans sommeil. J’aurais aimé qu’on me parle de l’amour à en plus finir qui déborde.

Et j’aurais surtout aimé qu’on me rappelle de laisser le temps à mon corps de s’apprécier à nouveau, à ma tête de mettre de l’ordre dans mes nouvelles responsabilités et à mon coeur d’apprivoiser ce nouveau petit être qui fait maintenant partie de ma vie parce que la maternité est si belle avec un peu de temps.

 

Crédit : Bricolage/Shutterstock.com

Eliza Manno

J’ai commencé le cégep en devant reprendre mon français, puisque je l’avais échoué mais je l’ai terminé en découvrant une grande appréciation pour l’écriture ! Maintenant éducatrice spécialisée, je suis passionnée par mon travail. Amoureuse du doux et de l’amour, je suis aussi maman. J’essaie toutefois toujours de commence par me présenter par les autres facettes qui font de moi celle que je suis car je crois qu’il ne faut pas perdre de vue que c’est la femme qui devient maman et non l’inverse.

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2 Comments

  • Peut-être nous, les mamans ‘expérimentées, ne voulons pas vous faire peur, surcharger avec des histoires d’émotions que vous allez vivre ou pas. Pourquoi être ou devoir être préparé à tout ? Ce sont des expériences à vivre et à gérer ou apprendre à gérer et qui constituent cette formidable aventure de devenir maman.

  • En vous lisant je me retrouve dans ce que vous dites. J aurais moi aussi aimé que on me dise que avoir le blues alors que on a une petite merveille cela peut arriver. J aurais aimé aussi que on me dise que les douleurs après accouchement ce n’est pas rien et que parfois on ne sait plus quoi faire pour les soulager.

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