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Mon ex, je t’aime encore

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Mon ex, je t’aime encore.

Tu as été le premier vrai. Celui qui met la barre bien haute à tous les autres. Celui avec qui j’ai encore envie d’écouter des films collés. Celui avec qui je ne me posais aucune question. Celui avec qui tout était plus beau, plus clair. Celui avec qui je riais sans raison et je versais parfois quelques larmes sans justifications. Les paysages étaient plus beaux quand t’étais là.

Mon ex, je t’aime encore.

Et j’aurais aimé t’aimer moins fort. Parce que t’aimer m’a toujours remplie de bonheur, mais aussi de la peur de te perdre. T’es celui avec qui j’avais envie de jouer aux jeux vidéo ou de regarder les étoiles. En espérant d’en voir une ou deux filantes, question de faire des voeux. Avec toi, j’avais envie de savoir le nom de chaque constellation et de connaître le nom scientifique de chaque fleur.

Mon ex, je t’aime encore.

Parce que tu étais vrai et simple. Un peu con mais drôle. Il n’y avait rien de plate quand t’étais là. Un souper de dépanneur était un moment unique. Un coucher de soleil était toujours plus qu’une carte postale. Une promenade en voiture était une destination.

Mon ex, je t’aime encore.

Parce que quand tu me disais « je t’aime », la voix croche, pas parfaite, j’y croyais. Tu m’as donné envie de croire au coup de foudre, aux contes de fées. D’être amoureuse, de la bonne façon. D’être une fille tout sauf ordinaire.

Mon ex, je t’aime encore.

Et encore aujourd’hui, tu me donnes le goût d’être rebelle, d’être fofolle. D’être toujours un peu plus cute. Pas trop là. Mais juste assez pour que tu me remarques. Juste assez pour que tu me dises que tu t’ennuies pis que toi aussi, tu m’aimes, encore.

Crédit : kittirat roekburi/Shutterstock.com

La Collaboratrice dans l'Ombre

La Collaboratrice dans l'Ombre est la couverture utilisée par toutes les collaboratrices de l'équipe qui souhaitent écrire des articles crus et criant d'une vérité sans filtre. Souhaitant exprimer et assumer leurs opinions sans pour autant blesser leur entourage immédiat, elles préfèrent alors utiliser le couvert de l'anonymat.

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