unhappy mother with kids

Je ne suis pas une vilaine belle-mère

unhappy mother with kids

Toi, belle-maman qui dit aimer les enfants de son conjoint comme ses propres enfants, tu m’as longtemps fait sentir coupable. Coupable de ne pas éprouver de tels sentiments à l’égard de mes beaux-enfants.

Ce n’est pas que je ne les aime pas, loin de là, mais je ne pourrai jamais dire que je les aime autant que mes enfants biologiques. Et crois-moi, ce n’est pas que je n’ai pas essayé, mais pour moi, c’est tout simplement inconcevable. Mes enfants, je les ai portés pendant neuf mois, je les ai soufferts, je les ai accompagnés à chaque jour de leur existence dans les joies et les peines depuis le jour un de leur petite vie.

Peut-être que si les enfants de mon conjoint n’avaient pas de mère, ce serait différent. Peut-être que si j’avais été à leur côté depuis la naissance, ça aurait été autre chose. Mais ce n’est pas le cas. Et tu sais quoi? C’est très bien comme ça.

Je n’ai appris que tout récemment à vivre avec ça et surtout à l’accepter sans me sentir coupable. Je ne pense pas que je suis dénaturée ou insensible pour autant. Je ne pense pas que mon instinct maternel soit défaillant. Je ne les aimerai jamais comme mes enfants parce qu’ils ne sont pas mes enfants. Et de toute façon, ils ont une maman et un papa pour leur donner cet amour inconditionnel dont les enfants ont tant besoin. Cela n’empêche pas qu’ils sont les demi-frère et demi-soeur de mes enfants et que je les traiterai toujours à parts égales. Je serai toujours là pour panser leurs petits bobos, pour les écouter ou pour les conseiller au besoin.

Aujourd’hui, j’ai compris que le fait de ne pas les aimer autant que mes enfants ne fait pas de moi une vilaine belle-mère. Je les aime simplement différemment.

Crédit : Monkey Business Images/Shutterstock.com

Miss Sin

Maman passionnée de trois beaux garçons et belle-maman de deux pré-ado, je travaille dans l’industrie du voyage et avant d’avoir mes enfants, je voyageais plus de six mois par année. Maintenant, je me contente de voyager entre la poubelle à couches et le panier à linge sale. Mais attention, la maternité ça peut être aussi palpitant qu’un safari en Tanzanie (ou presque); parfois, quand il me reste du temps (et de l’énergie), j’ose même voyager jusqu’à mon sofa et m’ouvrir une bouteille devant Netflix pendant une grosse demi-heure. Hey non mais c’est pas rien quand même...

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