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L’amour inconditionnel pour tes p’tits : cette chose dont tout le monde ne dispose pas

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Comme tous les humains, tu as la capacité d’aimer. Quand tu regardes autour de toi, tu vois à quel point les gens aiment différemment. Il y a des gens qui aiment en silence, d’autres qui aiment mal, certains qui aiment trop. Et puis il y a un type d’amour pas comme les autres. Un amour qu’on ressent pour peu de personnes. Un amour qui est souvent réservé à celui ou celle à qui on donnera la vie; on appelle ça l’amour inconditionnel.

Un amour sans condition. Un amour qui perdure, qui grandit, qui te nourrit et te rend heureuse par-dessus tout. Un amour fort, puissant, indestructible et intouchable. Un amour qui ne varie pas en fonction des comportements, actions, défauts ou autres particularités présentes chez l’être aimé. Non, quoi qu’il fera, quoi qu’il sera, tu l’aimeras d’un amour inconditionnel.

Et il semblerait que tout parent est voué à aimer son enfant d’un amour inconditionnel.

Mais est-ce que l’amour se mesure ? Est-ce qu’il se quantifie ou se qualifie ? Est-ce qu’on peut trop aimer ? Pas assez ? Est-ce qu’on aime bien ? Est-ce qu’on aime mal ? Comment on aime ça, un enfant, inconditionnellement ? On pardonne quoi ? On accepte quoi ?

Une chose est certaine, tu les aimes tes enfants, mais est-ce que tu sais précisément comment tu les aimes ? Tu es prête à les aimer jusqu’où ? Dans la vie quand tout va bien, la réflexion est plutôt simple. Elle se résume à un amour partagé entre un parent et son enfant, dans un milieu sain ou les gens se comportent de façon favorable et où naît et se maintient un lien d’attachement qui cristallise dans ton esprit cette idée de l’amour inconditionnel. Jusque-là tout va bien.

Mais qu’en est-il des parents qui ont des enfants difficiles qui deviennent des adultes aux comportements déviants et troublants pour qui l’amour ne suffit pas ? Qu’en est-il de ces parents qui souffrent peut-être à justement aimer inconditionnellement parce qu’ils vivent avec cette idée que leur enfant, ils doivent l’aimer tout le temps et aussi fort ?

Et même dans des situations moins extrêmes, est-ce possible de ne plus aimer ? Pour une minute. Pour une heure. Pour une semaine. Quand cela devient-il problématique ? Qui décide que ça l’est ?

Quand le concept d’amour inconditionnel, envers qui que ce soit, pèse, quand tu tu sens coupable de ne pas ressentir cet amour inconditionnel temporairement ou de façon permanente, quand ton amour pour l’autre devient ni plus ni moins qu’une épée de Damoclès, je crois que tu peux souffler un peu et te dire que tu aimes de ton mieux.

Ne te mets pas trop de pression. Aime du mieux que tu peux, sincèrement.

Même si cela implique de ne pas nécessairement aimer inconditionnellement.

Marie-Ève Baillargeon
MARIE-ÈVE BAILLARGEON

 

Crédit : Paul Biryukov/Shutterstock.com

Marie-Ève Baillargeon

Mère monoparentale, célibataire, travailleuse sociale, et amie de mon ex-mari, voici ce que je fais pour occuper mes temps libres : -J’élève à temps partiel mon frisé brun de 10 ans et mon frisé blond de 7 ans. -Je m’auto-proclame la « best hockey mom » de ma progéniture. -Je lis une tonne de livres et je suis une passionnée d’écriture. -Je sacre des fois mon rôle de mère au dernier rang sans me sentir coupable. Avant d’être une mère parfaitement cinglante, je suis une femme parfaitement cinglante. Toi qui est devenue mère, la femme, tu l’as mis où ?

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