Tu as commencé l’école il y a quelques mois déjà. Depuis cette rentrée dans la cour des grands, tu me rends fière chaque jour qui passe. Ce serait mentir de dire que je n’ai pas appréhendé cette séparation, mais depuis septembre, tu m’as démontré que je n’avais pas raison de m’inquiéter.
Je pensais que te retrouver seul devant les grandes portes de l’école allait te terrifier, mais tes yeux brillaient de joie et tu frétillais d’excitation.
Je pensais que tu allais avoir de la difficulté à te faire des amis, toi qui es de nature plutôt réservée, mais tu as déjà ton cercle d’amis avec lequel tu t’entends bien.
Je pensais que notre petite routine allait te manquer, mais tu demandes à aller à l’école lorsque tu es à la maison.
Je pensais que tu allais avoir de la difficulté à exprimer tes besoins à ta professeure, ton éducatrice, mais tu as déjà tissé des liens très forts avec elles.
Je pensais que tu allais te sentir démunie sans ma présence à tes côtés pour t’aider dès que tu avais besoin de quelque chose, mais tu m’as démontré que tu étais capable de tout.
Je pensais que tu allais être inconsolable à l’école, mais c’est avec un sourire contagieux que tu m’accueilles lorsque je vais te déposer.
Je pensais que tu n’allais pas me raconter tes journées ou omettre des détails, mais tu m’expliques toujours tout, les yeux pétillants d’étoiles.
Je pensais que les journées à l’école allaient t’épuiser, mais tu sembles être remplie d’une nouvelle énergie.
Je pensais que mon bébé n’était pas vraiment prêt pour la maternelle, mais tu m’as prouvé le contraire. Tu deviens chaque jour plus autonome, rempli de la volonté de suivre ton propre chemin.
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