femme divan lecture

5 astuces pour survivre à ta parentalité

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Loin de moi l’intention de dénigrer l’abus d’alcool pour traverser les aléas de la parentalité, mais y’a des moments où la sobriété est de mise et où il est trop tard pour un dixième café froid. Ça fait que voici les différentes solutions qui s’offrent à toi pour survivre à ta parentalité. Afin de garder ton calme lorsque l’ampleur de la tâche que représente le fait d’amener ta magnifique progéniture à majorité, garde cette liste sur le frigo. Parce que t’sais, dans le feu de l’action, on a souvent besoin d’inspiration.

#1  Le temps pour soi

Si tu veux survivre au brouhaha, ça te prend du temps pour toi. Et rendu là, les possibilités de loisirs solitaires sont infinies. Tu peux opter pour l’évasion par le biais de sports comme la course, la marche, la randonnée – tous des sports relativement peu dispendieux et faciles à pratiquer sur le spot qui te permettent de sortir de chez vous et de fuir ta progéniture – , sinon tu peux aussi y aller avec le tricot, le dessin pis la peinture si t’es plus manuelle. Je vais te dire qu’une fin de semaine d’apocalypse, ça te donne de fichus beaux tableaux. Y’a aussi l’évasion par l’hygiène, qui est ben populaire. Alors si t’en as plein le casque, tu peux aussi t’enfermer à double tour dans la salle de bains avec un bain à bulles pis un bon livre. C’est une option viable uniquement si t’as des bouchons et une porte qui barre.

#2  Se donner le droit à l’erreur

On a le tour de se mettre des centaines de tonnes de culpabilité sur les épaules au quotidien et parfois de reconnaître que ça nous arrive d’être poche, ça peut être salvateur. Ça fait que quand tu trouves que t’as pas assuré, au lieu de te torturer, lève les épaules, lâche un ben-coudonc-je-me-suis-plantée, pis passe à autre chose. Ton enfant, lui, il l’a probablement déjà fait. Sans compter que c’est un bon exemple que tu lui donnes de te donner le droit à l’erreur. En tout cas, ça fait mon affaire de le croire.

#3  La résilience

Je pourrais te parler de lâcher prise ou te reparler du ben-coudonc mais la résilience, c’est encore plus profond que ça. C’est un peu comme de reconnaître que le temps pis le contrôle te filent entre les doigts. C’est intangible pis rien ne sera jamais parfait. Fait que mieux vaut faire avec au lieu de paniquer ta vie sur l’état de ton plancher. Si t’es une résiliente level professionnel, t’es capable d’avoir une vue d’ensemble pis de voir le positif dans pas mal tout.

#4  L’organisation

Dans le coin totalement opposé vient l’organisation avec les pros du calendrier, les jongleurs d’horaires de premiers ministres. Ce sont probablement ceux qui rendent le plus les autres envieux, car chez eux, aucune place à la désorganisation. Chaque chose a sa place et chaque chose arrive en son temps. On se met à l’horaire, les plus audacieux prévoient même du temps de couple. Imagine. Genre d’avance-là, pis quand même souvent. Alors que pour moi certains, cette prévision à l’avance pourrait être anxiogène, la plupart des organisés trouvent beaucoup de réconfort dans cet horaire. On sait toujours où on en est et ce qui doit être fait en tout temps. Les enfants aussi. La routine, ça n’a pas que du négatif, ça peut être vraiment rassurant t’sais.

#5  L’humour

Une bonne joke de pet est tellement universelle. Peu importe l’âge de l’interlocuteur, ça déride, ça fait passer à autre chose et ça change le focus. Je te parle de l’humour en dernier, parce que je pense qu’il faut insister sur un point ben important. Quand on rit, on pleure pas. Ou alors on pleure de rire. Pis c’est souvent l’aptitude qu’on perd en premier, se marrer, quand on devient un adulte avec des responsabilités. Ça fait que sors ton petit nez rouge pis tes souliers trop grands pis fais des grimaces. Quand ton public est détendu, il y a de bonnes chances qu’il soit plus réceptif à tes attentes à son égard.

En gros,  si tu veux rester le moindrement saine entre les brassées de linge, les dégâts de ton deuxième, les repas recrachés pis les nuits blanches, il faut que tu trouves une façon de te changer les idées.

Y’a pas de formule magique, mais ça prend un peu de volonté. Sois créative !

Michèle Tousignant
MICHÈLE TOUSIGNANT
Crédit : pixabay.com

Michèle Tousignant

Maman de trois garçons, un "cinq ans, bientôt treize", un trois ans en terrible two perpétuel et un affamé/assoiffé en poussée de croissance depuis sa naissance, je me découvre un nouvel intérêt dès l’annonce d’une nouveauté maternité. Passionnée de course à pied, je m’implique afin d’aider les femmes à acquérir une saine image d’elles-mêmes. Vu la domination mâle à la maison, je tiens à ma part de rose et l’assouvit dans l’écriture, l’artisanat sous plusieurs formes et mes expérimentations de wannabe écolo-grano-végé pas toujours concluantes !

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