père médecin avec deux enfants

À toi dont le/la partenaire sauve des vies

À toi dont le/la partenaire sauve des vies;

Qu’il/elle éteigne des incendies, soigne des gens ou les protège, si vous avez des enfants, ta carrière passe forcément toujours après la sienne.

Si bébé est malade et que l’un d’entre vous doit rester à la maison pour le soigner ou l’emmener à l’hôpital, c’est toi qui restes car ton partenaire doit faire une opération à coeur ouvert.

Si un poste s’ouvre pour une collaboration à l’étranger à ton travail, tu ne seras probablement pas choisie car tu ne fais pas le poids contre le célibataire sans enfant en tant que maman dont le mari travaille de nuit.

Si l’autobus scolaire ne passe pas, c’est toi qui arriveras en retard au boulot parce ton conjoint doit reprendre le shift d’une équipe qui a travaillé toute la nuit.

Si une pandémie bat son plein, c’est toi qui télétravailles de façon approximative avec les enfants sur les bras pour laisser l’autre, « travailleur essentiel », sauver le monde.

Si tu ne risques la vie de personne en prenant un congé sans solde, pourquoi demanderais-tu à celui qui sauve des vies de prendre sa journée pour emmener le plus grand chez le dentiste ?

Et si un jour, l’un d’entre vous doit passer de temps plein à temps partiel pour gérer la petite famille, est-ce que cela va même vous effleurer l’esprit que ce soit le parent qui sauve des vies qui le fasse ?

À toi dont le conjoint sauve des vies, ta carrière passera toujours après la sienne.

Mais si tu n’étais pas capable de cette souplesse dont tu fais preuve au quotidien, ton/ta partenaire devrait probablement diminuer son temps de travail ou même en changer.

C’est donc en partie grâce à toi qu’il/elle peut le faire alors n’oublie pas que tu sauves toi aussi des vies à ta manière.

Crédit : Halfpoint/istock.com

Harmony Sondag

Maman à temps plein et travailleuse à temps partiel, je tente également d'être maîtresse de maison, épouse attentionnée, organisatrice de supers fêtes d’enfants, infirmière, conteuse, parent d’élèves dans les comités d’école et beaucoup trop de choses encore. Je m’y perds souvent mais je n’aime pas le dictat du lâcher prise car c’est ce tout qui fait de moi une maman épanouie.

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