nouvelle maman déprimée

J’ai eu un congé de maternité difficile

nouvelle maman déprimée

J’ai eu un congé de maternité difficile.

Dès mon arrivée de la maternité, je me suis sentie seule car malgré toute la volonté de mon mari pour m’aider, il y avait des choses, comme l’allaitement, qu’il ne pouvait pas gérer.

Toujours épuisée, je pleurais beaucoup, cherchant à m’améliorer, à comprendre pourquoi je n’arrivais pas à nourrir mon enfant correctement. Je voulais faire plus et mieux pour être une bonne maman.

Déchirée entre cette fatigue perpétuelle qui m’habitait et cette impression de devoir profiter du moment présent, j’étais là, à chaque instant. À profiter des moments câlins, à observer les progrès de mon bébé, à admirer ses premiers sourires, à écouter ses premiers gazouillis, ses premiers rires. J’étais au bout du rouleau, mais heureuse.

J’ai eu un congé de maternité difficile.

Certaines journées étaient plus faciles. D’autres moins. Parfois je finissais par pleurer, par m’énerver pour tout et pour rien. J’hurlais sans plus savoir qui j’étais. Je regrettais d’avoir pris ce congé parental car je n’avais plus de vie. Je ne supportais plus le manque de sommeil, je ne supportais plus de rester sans arrêt à la maison. Je ne supportais plus rien.

Parfois, sous la colère, la fatigue et le désespoir, je disais que j’avais un congé parental pourri.

Parfois, j’attendais avec impatience de repartir travailler pour ne plus passer des journées si difficiles.

Parfois, j’avais envie de laisser pleurer mon bébé, pour ne plus devoir l’endormir tous les soirs pendant deux heures.

J’ai eu un congé de maternité difficile.

Mais au fil du temps, je suis parvenue à prendre du recul. À accepter que les choses soient plus difficiles que prévu. J’ai commencé à regarder mon bébé en réalisant qu’il était heureux, éveillé et extrêmement souriant. Et ce, grâce à ses parents, grâce à moi qui se donnait corps et âme pour qu’il se porte bien.

La fin de mon congé approche, et bientôt, il sera à la garderie et moi au travail. Parce que je suis bien mal faite, je n’en ai plus envie. J’ai peur. Je pleure à l’idée de le laisser. Même s’il y a encore des jours difficiles, je veux profiter de chacun d’eux. Je veux rester et continuer à voir mon petit évoluer, grandir et apprendre. Je suis tellement fière de tout ce qu’il accomplit. Je veux être là et ne rien louper.

J’ai eu un congé de maternité difficile.

Mais finalement, je ne regrette rien. J’ai fait de mon mieux et je continuerai de le faire parce que le fait que ces premiers mois ensemble n’ont pas été faciles ne fait pas de moi une maman moins aimante et rien n’est plus important pour moi que le bonheur de mon bébé.

Crédit : Arsenii Palivoda/Shutterstock.com

Margaux Voleau

Ça y est ! Me voilà dans la cour des mamans. J’essaie, j’apprends, je pleure. Bref, je passe par toutes les étapes qu’engendre ce nouveau rôle pour moi, être mère. Ma fille, je l’aime bien plus fort que je n’aurais pu l’imaginer. Elle est devenue mon univers, parfois étoilé, parfois chamboulé, mais je ne changerais ma place avec personne. Ma famille, c’est mon oxygène. Je veux que tu saches, toi, qui lis mes écrits, que non, tu n’es pas seule. Non, tu n’es pas parfaite et tu n'as pas à l’être. La mère parfaite n’existe pas !

Plus d'articles

Post navigation

1 Comment

  • Merci de dire ces vérités … on se sent moins seule dans notre galère
    J’ai eu deux congés maternité difficiles… et aujourd’hui je suis heureuse de pouvoir gratter une journée sans travailler et rester à la maison pour aller chercher ma puce à l’école avec son petit frère … dans ces moments là j’ai l’impression d’être vraiment une maman et ça me comble de joie même si parfois je déteste ce qu’ils me font vivre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *