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Non, les hommes ne sont pas des super-héros

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Pourquoi les hommes sont si souvent félicités quand ils s’occupent des tâches à la maison ?

Je me sens blessée quand on me dit que j’aurais dû plier la brassée de linge propre puisque je suis en congé parental.
Je me sens triste quand on me considère comme la pénible de service, parce que j’ai voulu allaiter et que c’est mon mari qui se lève la nuit pour aller chercher bébé.
Je me sens seule quand je vois que mon mari est un héros à la vue de tous, pour son dévouement à la famille, lui qui ramène de l’argent et pas moi.

Non, les hommes ne sont pas des super-héros. Le fait qu’ils fassent leur part n’est pas incroyable, mais simplement normal.

Je me sens frustrée quand on ovationne mon mari sous prétexte qu’il change des couches alors que je le fais aussi chaque jour.
Je sens la colère m’envahir quand on l’acclame parce qu’il plie une brassée et s’occupe de bébé, pour que je puisse, pour une fois, m’acheter une malheureuse petite robe en ville.

Non, les hommes ne sont pas des super-héros.

Je me suis oubliée, à force d’entendre que je suis censée gérer la maison et mon bébé, afin que mon mari rentre du travail et n’ait rien à faire.
Je me suis perdue, à force de me mettre cette pression tous les jours, pour que tout soit fait.
Je me sens fatiguée et irritable en me tuant à la tâche jour après jour.

Est ce que j’ai des applaudissements pour ça ? Non, et je n’en veux pas.
Ce que je voudrais, c’est que l’on arrête de traiter les hommes comme des héros.
Car si mon mari est un héros, alors moi, je suis Wonder Woman.

Crédit : PeopleImages.com – Yuri A/Shutterstock.com

Margaux Voleau

Ça y est ! Me voilà dans la cour des mamans. J’essaie, j’apprends, je pleure. Bref, je passe par toutes les étapes qu’engendre ce nouveau rôle pour moi, être mère. Ma fille, je l’aime bien plus fort que je n’aurais pu l’imaginer. Elle est devenue mon univers, parfois étoilé, parfois chamboulé, mais je ne changerais ma place avec personne. Ma famille, c’est mon oxygène. Je veux que tu saches, toi, qui lis mes écrits, que non, tu n’es pas seule. Non, tu n’es pas parfaite et tu n'as pas à l’être. La mère parfaite n’existe pas !

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