adolescente école

À ma grande fille qui quitte le primaire et entrera au secondaire bientôt

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Ma puce, c’est avec les yeux pétillants de fierté mais le cœur un peu gros, je dois t’avouer, que je te regarde quitter cette étape de ta vie de petite fille au cours de laquelle tu t’es un peu plus définie. D’année en année, de la maternelle à aujourd’hui, tu t’es accrochée et métamorphosée, prête à t’envoler vers un ciel empli de nouvelles expériences, de rencontres, de défis, pendant cette adolescence que tu as déjà commencé à savourer, tranquillement.

Ma puce, tu es passée à travers les étapes que cette grande école, devenue un peu plus petite au fil de ton cheminement, t’a amenée à franchir en t’offrant une brique à la fois pour construire ton avenir. Si tes petites épaules frêles ont d’abord difficilement supporté ton sac à dos beaucoup trop gros le premier jour de ta rentrée, elles sont peu à peu devenues beaucoup plus fortes jusqu’à ce que tu ne portes plus ton sac que d’une seule bretelle.

Au gré de tes premiers pas dans le monde de la scolarité, tu as crayonné sur ton passage les esquisses de tes réussites, faisant aussi naître des amitiés qui resteront et d’autres que tu devras quitter non pas sans larmes et sans tous ces souvenirs à jamais gravés dans les sillons de leur passage. Durant ces sept dernières années, tu as fait naître tout un amalgame de couleurs dans les yeux de tes professeurs et de tes copains de classe et tu ne peux que leur souhaiter bonne continuité comme nous te souhaitons tous une bonne continuité, à toi aussi.

À quelques mois de ta rentrée au secondaire, tu t’approcheras un peu plus de tes objectifs et de ton indépendance. Il y aura des moments de surpassement et de réussites, ombragés par des moments d’hésitation et de remise en question. Des marches encore plus hautes que celles que tu as déjà gravies à atteindre. Mais tu ne cesseras jamais de peindre et de rajouter de nouvelles teintes à la femme que tu deviendras  beaucoup trop vite pour mon cœur de maman.

Ma puce, au fil de ton secondaire, ton quotidien se remplira de nouvelles connaissances, de plus de confiance en toi, de projets éclatants, aux couleurs de ta volonté et de ta persévérance. Il y a aura certes des moments de découragement, des matins où ça ne te tentera pas et peut-être une ou plusieurs grosses peines d’amour. Mais il y aura aussi de nouvelles amitiés plus solides que toutes celles que tu as vécues jusqu’ici, des voyages organisés et tes premiers partys le vendredi soir et une multitude de premières expériences qui nous rappelleront à ton père et moi que notre emprise diminue avec le temps qui file, mais que nous restons fiers et pleins d’espoir.

Ma puce, respire mais permets-toi aussi d’être fébrile. Un magnifique monde s’offre à toi, un monde qui signe une étape importante avant de devenir la femme accomplie que tu mérites d’être. Nous connaissons bien les défis auxquels tu feras face, mais nous sommes confiants. Nous savons que tu sauras briller et que tu laisseras une myriade d’étincelles dans la vie de ceux qui croiseront ton chemin en septembre prochain et pour les prochaines années à venir, en te forgeant un si bel avenir.

Ma puce, bonne continuité.

Crédit : mooremedia/Shutterstock.com

Christina Caouette

Maman épanouie de trois minis et enseignante, je suis une gourmande de la vie. Me déguiser, faire honte à mes enfants en chantant à tue-tête devant leurs amis, me brosser les dents, faire « fiter » les rubans des ballons avec le glaçage des gâteaux que je fais lors des fêtes d’enfants sont des exemples de petits bonheurs de la vie qui me font sourire. Je suis passionnée de nature, de voyages, de sports, de camping. Je me promène toujours les pieds nus à la maison pour m’assurer de rester le plus enracinée possible parce que d’être poisson dans la vie (mais vraiment là, sté, comme dans vraiment…) fais que je pourrais m’envoler trop haut. Quelques fois. Sinon, j’aime le vin, les fromages, la psychologie, la musique des années 80, Stanley Kubrick, les tattoos, Bjork, écrire… Pour moi, rien n’arrive pour rien, le verre est toujours à moitié plein et…. Le possible est juste un petit peu après l’impossible (Jacques Prévert).

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1 Comment

  • Ma puce aussi va rentrer dans le secondaire… ce texte est parfait, merci pour ce partage

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