femme grossesse enceinte

Ma grossesse n’est pas parfaite comme celle des autres mamans que je vois

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Ma grossesse n’est pas parfaite comme celle des autres mamans que je vois.

Toutes les futures mamans semblent vivre leur grossesse avec le fameux glow dans la bonne humeur avec leurs beaux cheveux, leurs beaux ongles et leur sourire radieux.

Moi, je suis fatiguée au point de devoir dormir dix-huit heures par jour et j’ai mal au coeur depuis deux trimestres.

Toutes les futures mamans semblent vivre leur grossesse avec recul, amour, sagesse et lenteur dans ce sens où elles arrivent à profiter de chaque instant.

Moi, je peine à comprendre et gérer les changements qui se produisent dans mon corps. La prise de poids, les douleurs physiques à répétition, le sommeil écourté et interrompu à plusieurs reprises par nuit, les changements émotionnels à cause des dérèglements hormonaux et l’alimentation stricte à cause du diabète de grossesse me stressent et font en sorte que plus la grossesse passe vite, mieux je me porte.

Plusieurs femmes ont le blues à l’idée que leur grossesse se termine car elles considèrent que c’est une période vraiment merveilleuse. Une amie m’a même confié qu’elle pourrait être mère porteuse tellement c’est un moment magnifique et privilégié pour elle.

Moi, ce que j’aime de la grossesse est fort simple : apprendre que j’attends un enfant, entendre son cœur, le sentir bouger et le tenir dans mes bras une fois l’accouchement terminé. C’est tout. Il n’y a rien d’autre que j’apprécie dans la grossesse, à part peut-être de pouvoir profiter des stationnements pour femme enceinte au centre commercial et à l’épicerie. Une fois ces fameux neuf mois terminés, je ne serai pas nostalgique une seule seconde du moment où mon petit était dans mon ventre car il sera dans mes bras. Le voir grandir et évoluer sera beaucoup plus précieux, concret et merveilleux que la grossesse en soi pour moi.

J’aimerais pouvoir dire que je m’épanouis dans la grossesse, mais ce n’est pas ma réalité. Malgré tout, je sais que cela ne fera pas de moi une mauvaise mère car je rêve jour et nuit de la première rencontre avec mon bébé que j’aimerai à la folie.

Crédit : christinarosepix/Shutterstock.com

Marie-Lou Grenier

Maman d’un jeune coco, de deux nunus (des chats sphynx) et conjointe d’un papa idéal, je suis à temps partiel à la maison, à temps partiel au travail et j’essaie de jumeler travail et famille du mieux que je peux comme la plupart d’entre nous toutes. Je suis quelqu’un qui croit que tout se dit tant que c’est bien dit; je ferai donc de mon mieux pour bien m’exprimer à travers mes textes afin de vous faire rire du chaotique, de vous faire réfléchir lorsque c’est possible ainsi que d’amener une touche d’émotions parce qu’être mère, c’est une montagne russe d’émotions!

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4 Comments

  • Je vis la même chose, premier bébé, diabète gestationnel donc régime et insuline, j’ai faim, je suis frustrée constamment!
    J’ai eu des nausées et vomissements pendant 6 mois, j’ai perdu 4 kilos. En plus de douleurs au dos, douleurs abdominales, insomnies. Je déteste être enceinte et pourtant j’aime déjà ce bébé, je suis pressée de le tenir enfin dans mes bras.

  • Je vous comprends tellement! À ma première grossesse, je vomissaits tellement que je me déshydratais et devais aller à l’hôpital régulièrement pour me faire réhydrater, de la 1ere journée de grossesse à la dernière. En cours de grossesse, mes dents de sagesse ont décidé de pousser, mais comme elles poussaient à l’horizontal au lieu de vers le haut, j’ai du me faire opérer pour les enlever. Ils ont dû scier un morceau d’os pour les sortir le tout gelée comme chez le dentiste. Je vomissais dans la salle d’attente, je me demandais comment je ferais pour ne pas vomir pendant l’opération! Finalement j’ai accouché à 32 semaines d’un prématuré en pleine santé!

    À ma deuxième grossesse, j’ai également vomi, mais quand même un peu moins qu’à ma première grossesse. Mais j’ai fait un zona dans la figure. C’était atroce. À 24 semaines, j’ai commencé à avoir des contractions. J’ai été hospitalisée quelques temps loin des miens. Les médecins ont finit par me donner des médicaments pour éviter que le col ouvre (ils ont découvert que celui-ci fonctionnait mal). Mais je réagissait mal au médicament. J’avais des douleurs comme si j’avais une contraction continuelle de 28 à 38 semaines. On me donnait de la morphine pour calmer la douleur. Heureusement cela n’a pas eu d’impact sur mon bébé qui est lui aussi en pleine santé.

    Je me rappellerai toujours de l’expression de ma belle soeur qui m’a vu après que j’aie accouché en pleine nuit et pas dormi : Mon dieu, t’as l’air plus en forme qu’avant d’accoucher!

    Comme quoi les grossesses ne sont pas toujours facile, mais tout s’oublie dès que l’on pose le regard sur notre bébé!

  • Je te comprends tellement !! J’ai vécu exactement ça avec ma 1re grossesse. Diabète, maux de coeur, fatigue, culpabilité pcq tlm autour me dit qu’être enceinte n’est pas une maladie… sauf que pendant 38 semaines je me suis sentie malade… tant physiquement que psychologiquement. Je commence une 2e grossesse qui s’annonce semblable à la première et s’il y avait 1 moyen pour être dans le coma jusqu’à l’accouchement, je sauterais dessus… mais debine quoi? Ça ne m’empêche pas d’être une bonne maman et je chéris chaque seconde passée avec ma princesse!!!

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