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Voici 10 choses que seules les mamans de jumeaux vivent

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Être maman de jumeaux amène son lot de défis incluant quelques-uns dont les mères d’enfants qui ne sont pas nés en paire ne pourraient même pas imaginer. En voici dix.

#1  Avec des jumeaux, le principe d’égalité prend une envergure qui n’a rien à voir avec un paquet de Smarties à séparer à parts égales. Par exemple, parfois, il n’y a pas assez de lait maternel pour deux enfants et il faut choisir de le donner à l’enfant au plus petit poids. Et, en tant que mère, tu n’as pas le choix de trouver que c’est exagérément injuste pour l’autre enfant.

#2  Quand tu habilles ton enfant, tu changes sa couche et tu lui brosses les dents avant la garderie, tu dois refaire exactement la même chose avec l’autre. C’est le jour de la marmotte. Surtout quand, pendant que tu en habilles un, l’autre se déshabille.

#3  Quand tu te promènes, peu importe où, tes enfants sont maintenant une attraction ambulante, de vraies bêtes de foire. Avec ça viennent les questions trop personnelles (est-ce que l’accouchement a fait mal?), les commentaires non pertinents (c’est-tu des jumeaux?) et des discussions dans lesquelles tu n’es pas du tout impliquée (un couple s’arrête devant la poussette à l’épicerie et commence à parler ensemble du fait qu’ils sont beaux, que c’est donc bien spécial des enfants pareils et que sa cousine est jumelle, blabla et ils quittent sans même t’avoir regardée). Pour toutes ces raisons il faut donc prévoir beaucoup plus de temps pour tous les déplacements.

#4  La notion de partage est amplifiée au point que le côté pratique prend souvent le dessus sur l’hygiène. Même vêtements, même suce, même gobelet, même cuillère, même serviette, même mouche-bébé, même jouets de dentition. De toute façon, ils se bouffent la face et se volent leurs jouets pour se les mettre dans la bouche, alors à quoi bon?

#5  Les dons de vêtements d’une amie ou le linge d’un enfant plus vieux, c’est parfait. Mais à deux enfants du même âge et de la même taille, ça te prend plusieurs amies : rares sont les enfants qui ont quatre paires de souliers pour la garderie ou deux habits de neige de la même grandeur. Ceci étant, souvent, un enfant se retrouve habillé en usagé et l’autre, non. Et comme tu peux difficilement supporter l’idée de privilégier un enfant plutôt que l’autre, il t’arrive régulièrement de préférer habiller tout le monde en neuf (retour au point #1).

#6  Tu dois faire de petits deuils; avec seulement deux bras et deux fois moins de sommeil, tu n’as pas le temps de cajoler tes deux bébés autant que tu le voudrais et ça, c’est déchirant.

#7  Tes enfants font régulièrement caca en même temps. Ça, c’est beaucoup de caca. Et beaucoup de caca dans les bobettes lors de l’apprentissage de la propreté. Jusqu’à leur appareil digestif est identique.

#8  La simple idée que tes enfants soient séparés crée chez toi une inquiétude démesurée et injustifiée. Tu ne peux pas t’imaginer qu’ils ne seront pas dans le même groupe à la garderie ou dans la même classe à l’école au même titre que tu n’arrives pas à envisager qu’ils ne dorment plus dans la même chambre ou que  grand-maman souhaite passer du temps avec chacun d’eux séparément. Même si ça te fend le coeur, sache que tes enfants n’y voient que du feu.

#9  Tu dois faire une croix sur certaines activités ou accepter qu’elles soient compliquées à faire : tu n’as que deux bras et si tu as des enfants en bas âge, tu ne peux pas leur donner toute l’attention requise. Aller à la piscine, apprendre à patiner ou à skier devient toute qu’une aventure.

#10 Tes deux jumeaux ne marchent pas mais sont trop lourds pour être dans des coquilles et c’est le printemps plein de gadoue par terre? Débrouille-toi.

Crédit : Zoia Kostina/Shutterstock.com

Julie Pelletier

Bachelière ès arts et gourmande du verbe fin et de tartare, je consomme avidement les livres, le théâtre et la danse. Entre une coupe de vin blanc et une bière blanche, je m’abreuve de frissons et d’émoi. Du terrain de volley au tapis de mousse verte en forêt, je voyage souvent sur les territoires convoités de l’émerveillement. Certifiée maman d’un petit bonhomme et de deux belles jumelles identiques (quelques empreintes de la maternité à l’appui), je suis constamment ébranlée par des rafales d’émotions contradictoires. Ne mettez pas tout sur la faute des hormones, elles ont le dos large, mais j’ai le cœur encore plus grand!

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1 Comment

  • Wow! Ton texte me touche beaucoup… Maman de jujus de 8 mois et demi ET de grands de 6 et 3 ans, plusieurs éléments nommés m’ont interpellée, particulièrement le #4. Et que dire du #10… Je suis en plein dedans!!!?

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