mother and baby sleep

Je vis pour mes enfants et je ne ferais pas autrement

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Je vis pour mes enfants et je ne ferais pas autrement. C’est vrai, j’ai rarement une minute de libre; mes petits sont partout avec moi, dans la salle de bain, à la table, dans mon lit.  Toujours proches, toujours ensemble, toujours collés.

Je fais tout pour mes enfants et je ne changerais ça pour rien au monde. Je partage chaque moment de ma journée avec eux.  Je fais à manger, je fais du ménage, je sors, je magasine avec eux. Ils m’accompagnent dans tout ce que je fais et, sincèrement, j’adore ça.

Je vis pour mes enfants et je cherche toujours de nouvelles activités à faire avec eux, de nouveaux endroits à découvrir et de nouveaux restaurants à essayer. Je dis vivre pour eux, mais en vérité, je vis grâce à eux. J’adore visiter de nouveaux parcs, marcher dans de nouveaux quartiers, traverser de nouveaux ponts.  J’adore dessiner, colorier et bricoler.

Je vis pour mes enfants et parce que je passe la majorité de mes temps libres à leurs côté, je vois le monde à travers leurs yeux, je m’émerveille devant les splendeurs des lumières, je découvre et je savoure. Je peux, comme adulte, vivre tout ce que j’aimais enfant, à travers les miens.

Je vis pour mes enfants, mais mon rôle de maman me permet aussi de grandir. De faire plus, de faire autrement, de chercher à devenir meilleure, de donner l’exemple.

Je vis pour mes enfants et je ne veux pas mentir. Parfois c’est un peu étouffant et même le doux son de leurs « je t’aime maman » entendus vingt mille fois parvient à m’irriter, mais je suis choyée d’avoir leur amour.  C’est une fierté d’être une personne si importante à leurs yeux et je ferai toujours tout ce qui sera en mon pouvoir pour mériter cette place de choix.

Je vis pour mes enfants et je ne ferais pas autrement.

Crédit : Bricolage/Shutterstock.com

Émilie Verret

Je suis maman de deux garçons, 2013 et 2016, nés à 5 jours près toi chose, ça te donne une idée de mon niveau d’organisation. J’ai toujours été du type très prévenant et planificateur. Je peux te dire que la maternité m’a, un brin, déstabilisée. Plutôt du style maternant et bienveillant, je te fais part de mes aventures, pas toujours fructueuses, dans ce monde de la maternité de proximité.

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4 Comments

  • J’ai 69 ans. J’ai vu ce que ça a donné à ma mère de faire comme vous madame. Sachez que je respecte votre point de vue mais je n,ai pas choisi cette vie-là pour moi. J’avais 11 ans quand j’ai décidé de m’instruire le plus possible afin de me sortir de la pauvreté où je suis née. Je n’ai pas pu aller à l’université. Mais j’ai réussi à bien me placer les pieds. Ce qui fait que lorsque j’ai décidé que je mettais un enfant au monde, j’avais 25 ans et j’étais prête à lui consacrer deux ans complets de mon temps. Pouquoi pas plus? Parce que mon conjoint était un ouvrier payé au salaire minimum, que nous n’avions que des vieux meubles dans un vieux logement d’Hochelaga-Maisonneuve. Et que si je ne voulais pas passer ma vie frustrée parce que je ne pouvais donner le meilleur à mon enfant, c’est à dire un certain confort, un toit sur la tête et de la nourriture dans le frigo. je me devais de retourner travailler. Secrétaire, à $8,500 par an et un logement de $160 par mois à payer. Faut dire que lorsqu’une séparation est survenue, si je n’avais pas eu d’emploi madame, je me serais retrouvée sur l’aide sociale ou à végéter dans un emploi mal payé toute ma vie. J’en connais des femmes de mon âge dont le mari a foutu le camp avec une autre et qui se sont retrouvées avec un Secondaire 2 ou 3 pas fini, et 3 ou 4 enfants en bas âge à nourrir, j’ai aussi fait du bénévolat auprès de femmes abusées par leur mari qui n’ont pas pu faire autrement que de sauver leur peau en quittant le père de leurs petits. Ces femmes-là aujourd’hui, madame, elles sont sur le supplément de revenu garanti… quand elles ne sont pas carrément sur l’aide sociale. Et ne me dites pas que ces temps sont révolus. Oh que non. Il y en a encore malheureusement.
    Il est dommage que l’éducation des enfants soient encore toujours dévolu aux femmes et que celles-ci doivent choisir entre rester à la maison et risquer de se retrouver pauvres à leur retraite tout en espérant que monsieur ne quittera pas ou d’aller travailler, d,utiliser la garderie et tenter d’assurer un avenir potable à leurs enfants et à elles-mêmes pour leur vieux jours.

    • Mne Groulx , j avais l impression de lire mon histoire ! Vous avez tellement raison ! C est tellement important d être autonome surtout aujourd hui . Dans le temps , les femmes restaient dans des relations toxiques par faute de n avoir pas trop d instruction … Heureusement , après deux années sans solde maternité, je suis retournée a mon travail ! 6 mois après je quittais cette relation … Aujourd hui, je suis retraitée , modestement a l aise .Mon fils n a pas a se soucier pour moi de ce côté ! Il est maintenant adulte , bien équilibré avec de belles valeurs .

    • Bonjour, je crois que vous confondez travail et passer son temps libre avec ses enfants. Enfin, le texte je l ai compris plutôt dans le sens!! Dans le monde actuel, on est obligé de travailler. Je travaille aussi, mais mon temps libre je le consacre à mes enfants pas par manque d investissement du papa mais parce que ça me fait plaisir. Oui, je fais tout avec mes enfants et mon mari fait pareil, on adore sortir et créer des activités avec et pour eux.

  • Je ne crois pas que les commentaires laissés soient appropriés. Qui vous dis que cette femme ne travaille pas ? Je trouve ça tellement beau et vrai tout ce qu’elle écrit ! Chacun éduque ses enfants comme il le souhaite. Si elle a le temps et qu’elle peut le faire cest tout en son honneur ! Et ce n’est pas parce que l’on travaille qu’on ne peut pas vivre pour ses enfants tout de même. Et ce n’est pas parce que l’on ne travaille pas pour s’occuper des ses enfants qu’ils ne feront pas d’études etc…
    En fait les commentaires laissés n’ont rien à avoir avec le message de cette femme. Moi je pense que si elle a la CHANCE de pouvoir le faire elle a bien raison de ne pas s’en priver.

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