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À toi, mon élève de secondaire 5 qui n’aura pas de vrai au revoir

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À toi, mon élève de secondaire cinq qui attendait avec impatience cette fin année qui mettait un terme à ton passage au secondaire,

Même si notre dernier au revoir s’est fait à deux mètres de distance avec une bouteille de désinfectant, sache que j’aurais vraiment aimé te donner une dernière tape dans le dos pour tous tes efforts.

Même si je ne peux pas te le dire encore assez de vive voix, face à face, j’aimerais que tu saches que je suis fière de toi, de ce que tu as accompli durant toute ses années chez nous, à l’école, ton école, notre école.

Même si je sais que tu as tout ce qu’il faut en toi pour prendre ton envol, je ne peux me résoudre à te voir partir pour la dernière fois de l’endroit où tu as passé les cinq dernières années avec tes trois sacs d’épicerie remplis de cartables, de linge d’éduc et de plats oubliés dans ton casier.

J’ai le coeur brisé.

Mon élève, je t’ai vu rire, je t’ai vu pleurer, je t’ai vu bûcher, je t’ai vu t’épanouir et rien, aucune pandémie ni aucun virus, ne peut faire disparaître notre histoire et tout ce que tu as vécu ici.

Mon élève, quand je t’ai vu partir, j’ai eu la larme à l’oeil de ne pas pouvoir fêter en grand cette étape de ta vie que tu as franchie.

Mon élève, sache que j’aurais été tellement heureuse de te voir parader dans tes plus beaux atours et célébrer ton passage vers ta nouvelle vie.

Mon élève, sache que je me souviendrai de toi et que même si notre dernier au revoir était garoché et interrompu par ce foutu virus, j’aurais voulu te voir assis dans ma classe une dernière fois.

Mon élève, les mots me manquent pour te dire définitivement au revoir, mais sache que te souhaite une vie remplie de bonheur et de succès autant scolaires que personnels.

Une vie dans laquelle tu croiras aussi fort en tes moyens que je crois en toi.

Crédit : BlurryMe/Shutterstock.com

La p'tite mère

Nouvellement maman solo d’un troupeau de quatre petits singes, je jongle entre le travail, les repas et les activités de tous dans le plus grand chaos. Mon nouveau mode de survie? Lâcher prise! Ici, un vendredi soir, le toupet au vent, on n’hésite pas à réécrire le guide alimentaire version simplifié. On choisi aussi nos batailles : au diable si la mini donne mal aux yeux avec sa robe soleil de Olaf, ses bas collants en laine et son tutu trouvé dans la boite de déguisements, elle est habillée et c’est ce qui compte, non?

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