tired mother sleeping with baby

À toutes les nouvelles mamans

tired mother sleeping with baby

À toi, nouvellement maman,

Te voilà avec ton premier bébé dans les bras. Tu pensais être bien préparée et en savoir beaucoup sur la maternité, mais tu te rends compte que ce nouveau monde est souvent bien plus intense que tu le croyais.

Tu savais que les débuts avec un bébé seraient difficiles car on te l’a tant de fois répété. Mais tu ne savais pas réellement ce que ça voulait dire ni qu’il serait possible qu’il t’arrive parfois de souhaiter revenir en arrière, donner ton bébé ou t’enfermer dans ta chambre pour toujours au cours des premiers mois.

Tu connaissais les termes « baby blues » et « dépression post-partum », mais tu ne pensais pas que c’était humainement possible de ressentir autant de peine, de désespoir, de culpabilité et d’impuissance.

Tu savais très bien, depuis toujours, que ta propre mère était toujours là pour toi. Mais tu ne savais pas à quel point tu aurais besoin d’elle pour traverser cette étape de ta vie. Ta maman qui est passée par là elle aussi, il y a longtemps, mais qui se souvient de tout et qui peut te réconforter en te promettant que ça ira mieux bientôt.

Tu savais que l’allaitement serait laborieux au départ et tu y étais prête. Mais tu ne savais pas que même cinq mois plus tard, tu trouverais encore ça difficile certains jours.

Tu savais que tu devrais te lever la nuit pour ton petit bébé, mais tu n’avais aucune idée que malgré la fatigue et la patience qui se ferait souvent rare au fil de tes réveils nocturnes, c’est là que tu vivrais tes plus beaux moments d’allaitement. Toi, ton bébé calme et endormi, le bruit de sa tétée, la lumière tamisée et son odeur. Tu jubiles seulement d’y penser.

Tu savais qu’une ligne brune apparaîtrait sur ton ventre durant ta grossesse, mais tu ne savais pas que tu serais triste de la voir disparaître tranquillement, quelques mois plus tard. Cette toute dernière preuve visible que tu avais porté ton bébé bien au chaud dans ton ventre allait te quitter bientôt, mais tu aurais voulu garder ce souvenir un peu plus longtemps.

Tu savais que ce bébé-là aurait un bon papa, tu en étais convaincue dès le début de ta grossesse, mais tu ne savais pas que ce serait si émouvant de les regarder ensemble. Tu ne pouvais pas savoir non plus que parfois, tu serais jalouse de ce papa si naturel et sûr de lui, contrairement à toi.

Tu savais qu’un bébé pleure, évidemment, mais tu ne savais pas que le tien allait pleurer souvent, très souvent, et fort, très fort. Tu ne savais pas que durant ses crises les plus intenses, tu te mettrais à pleurer avec lui, sans pouvoir te retenir.

Tu savais que ton bébé, tu allais l’aimer, mais tu ne savais pas que cet amour augmenterait chaque jour. Tu ne te doutais pas qu’un sentiment si fort pouvait t’envahir en regardant quelqu’un, en mettant ton nez dans son cou, en embrassant sa joue ou en l’observant simplement sourire ou mieux encore, rire aux éclats. Tu ne savais pas que tu allais penser à lui jour et nuit et que tu aurais donné ta vie pour lui, malgré tes moments de désespoir.

Alors je t’en prie nouvelle maman, sois indulgente envers toi-même. Tu as tant à apprendre encore. Ton bébé, lui, il sait que tu es là et que tu le seras pour toujours, que tu l’aimes et que tu ferais tout pour lui. Arrête de t’en faire, il le sait que c’est toi sa maman.

Crédit : Stanislav Fridkin/Shutterstock.com

Sophie Mimeau

Maman pour la première fois, je suis sensible, émotive, anxieuse à mes heures et admirative devant ce que je trouve beau ou face à ceux que j’aime. L’envie d’écrire m’est venue presqu’au même moment où mon bébé s’est pointé le bout du nez. Je suis parfois timide, mais j’aime d’autres fois attirer l’attention et comme je suis une personne très organisée vous comprendrez pourquoi la maternité m’est rentrée dedans!

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