grandmother with granddaughters

Grand-maman, tu es partie et tu ne reviendras pas

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Grand-Maman, dès lors que tu es partie faire ce long voyage, un immense vide s’est installé dans nos vies.

Grand-Maman, il me semble qu’encore hier tu étais assise à mes côtés et je pouvais te tenir la main, te percevoir, me blottir dans tes bras. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, il me semble parfois encore entendre ta voix et il m’arrive de te chercher dans nos soupers de famille. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, j’aimerais tant que tu vois la femme que je suis devenue, le chemin que j’ai parcouru et l’évolution dans ma vie depuis que tu as fait ta longue traversée. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, je ne peux te décrire la fierté que j’aurais eue de te présenter mon fils, ton arrière-petit-fils. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, comme autrefois avec nous, tu l’aurais bercé pendant des heures et des heures à son tour sans jamais te tanner afin de vivre ce moment si précieux le plus longtemps possible encore et encore. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, j’aimerais tant qu’il entende ta douce voix et tes jolies berceuses. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, j’imagine le bonheur que j’aurais eu de le poser dans tes bras, ne serait-ce qu’une seule fois. Un seul regard, une seule rencontre, un moment unique, mais oh combien magique. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, on dit souvent qu’un bébé nous reconnaît par notre simple odeur et je n’ai pas le moindre doute qu’il serait parvenu à distinguer la tienne des autres, par ton parfum Neige de Lise Watier. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, tu as fait et tu fais encore partie intégrante de ma vie et j’aimerais tant que ce soit de même pour mon enfant. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, tu devrais avoir le droit d’être là lors des événements importants. Tu devrais avoir la chance de partager ce bonheur avec nous. Ma grossesse, sa naissance, son premier Noël, son baptême, son premier anniversaire. Mais à présent, tu es partie, tu n’es plus là.

Grand-maman, je te promets que lorsque mon fils sera en âge de comprendre, nous viendrons te rendre visite là où nous pouvons nous recueillir lorsque nous voulons être près de toi.

Crédit : Lumena/Shutterstock.com

Anne-Marie Barbeau-Pelletier

Maman de deux charmants petits garçons beaucoup trop attachant, je découvre les hauts et les bas de la maternité chaque jour. Débordante d’énergie et souriante on me dit souvent que je suis partout en même temps. D’ailleurs, L’occasion d’embellir, mon entreprise de location et d’achat d’articles pour vos événements ??? ??́? ?’?? ??́??????’????????? ???? ??? ??????? ??????????, ?’??? ?????????? ???? ?’?́??́????? ???? ?? ??? ????????? et d’une envie folle d’avoir quelque chose à gérer à moi. J’aime créer de la magie partout, j’adore la vie, j’adore les défis, j’adore mes amis, mais par-dessus tout, j’adore ma famille.

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1 Comment

  • La mort à jamais un mystère !

    La mort est une surprise que fait l’inconcevable au concevable !

    Profitons chaque jour et à jamais de nos proches car nous ne savons ni le jour, ni l’heure?.

    Ah ! ma tendre mère, MIDOU Pauline, partie le 30 Septembre 2021, tu étais si spéciale; avec ferveur et engouement tu m’as élevée. Tu étais ma force, mon équilibre !

    Une partie de moi est morte avec elle et je me sens bancale, très fragile…

    Toutefois, mon plus grand réconfort est celui d’avoir redonné à maman tout l’amour qu’elle m’a procuré dès mon plus jeune âge ! D’avoir prit soin d’elle de tout mon cœur, de toute mon âme et de toute ma pensée jusqu’à ses derniers jours.

    Le 07 septembre, après une brève visite de routine à maman comme j’en avais désormais l’habitude toutes les 4 ou 6 semaines, depuis l’avènement de COVID-19, et profitant du système instauré de télétravail qui perdure depuis plus d’un an en attendant l’immunité collective du vaccin, je rentrais tranquillement sur Addis-Abeba en donnant rendez-vous à maman 3 semaines plus tard, notamment en fin septembre, début octobre.

    L’adage l’Homme propose et Dieu dispose me rattrapa soudain et hélas !

    Il paraît que le temps apaise et redonne goût à la vie ?
    En tout cas, guérir prendra du temps et seul le temps est nécessaire pour supporter la perte et la douleur.

    Amour éternel maman…

    Courage à tous ceux qui souffrent de la perte des parents.

    Chancelle Bilampassi Moutsatsi

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