mother with newborn

J’ai le droit de ne pas avoir envie de faire garder mon enfant

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J’ai le droit de ne pas avoir envie de faire garder mon enfant et j’aimerais que tu arrêtes de me le reprocher.

Ce n’est pas une question de confiance envers les gardiens, c’est plutôt que j’aime passer le plus de temps possible avec mon enfant. Il passe déjà la semaine à la garderie parce que je travaille alors le peu de temps qu’il me reste en sa compagnie, j’aime bien en profiter.

Ce n’est pas que je n’aime pas mes amies et que je ne veux pas les voir, au contraire. C’est simplement que si on me propose un brunch avec les enfants ou un souper au resto entre amies, je choisirai probablement le brunch. Ça ne veut toutefois pas dire que je n’irai pas au souper.

Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’occasions de sortir. Il y a plusieurs sorties possibles chaque semaine. C’est seulement que je veux doser mes sorties et ne pas faire garder trop souvent.

Si tu décides de sortir tous les samedis soir et de faire garder, sache que je ne te juge pas du tout. Je respecte ton choix et je peux comprendre ton besoin de liberté. J’aimerais toutefois que tu respectes mes choix et mes besoins également en ne me jugeant pas si je rate des événements parce que je n’ai pas envie de faire garder.

Lorsque mes enfants seront plus vieux, ils auront besoin de liberté et voudront eux aussi sortir avec des amis. J’aurai alors plus de temps libre pour ma vie sociale et sachez mes amies, que j’espère que vous serez toujours là et qu’on vivra de bons moments ensemble.

Crédit : KAY4YK/Shutterstock.com

Marie-Élaine Morin-Bélanger

J’ai la chance d’avoir mis au monde un petit garçon toujours souriant, très sociable et avec un tempérament si facile que je me demande parfois si je suis vraiment sa mère. Je lui souhaite (et me souhaite) bientôt des frères et soeurs pareils comme lui. J’ai appris cette année que la maternité est un monde à part que l’on découvre réellement lorsque l’on accouche. Écrire sur ce sujet me permet de prendre un petit moment pour moi et c’est très libérateur. J’espère que vous aurez autant de plaisir à me lire que j’en ai à vous écrire.

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6 Comments

  • Très belle article sur le respect du choix de chacune! J’ai parfois l’impression que c’est, malheureusement, une sorte de jalousie. Mais je peux me tromper! Finalement, on est libre de faire comme on l’envoie souhaite et merci de nous le rappeler !

  • Ça s’adresse aussi aux papis et aux mamies qui harcèlent pour garder et qui ne comprennent pas qu’on veut passer le plus de temps avec nos enfants, c’est pour ça qu’on les a mis au monde. Pour les aimer et être avec eux le temps qu’on a en famille.

    • Comme je suis tout à fait d’accord, pour ma part mes enfants ont des grand-parents oppressants (que ce soit de mon côté ou celle du papa). j’étais à peine enceinte de 3 mois et demi lorsqu’on m’a annoncé que était une fille. La grand mère de mon conjoint m’a dit :
      – « il faudra la donné à lolo (ma belle mère) à dormir »…
      La pression avant même qu’elle soit née…. et lorsqu’elle avait 3 semaines ma belle mère n’a pas trouvé mieux que de dire
      – » quand est ce qu’elle va venir dormir chez mamie ».
      tout en la serrant dans les bras comme ci elle n’avait jamais eu de bébé de sa vie dans les bras mdr.

      Vu que j’ai pris mon congé parental pour les voir grandir et que mes enfants ne sont pas gardés par pierre, paul et jacques comme on dit, personne ne les garde à part moi même ! Mon conjoint et moi avons décidés que je devais être présente pour nos enfants car c’est les meilleurs moments, je reprendrais mon travail lorsqu’ils iront à l’ecole.

  • Merci pour ces jolies mots ce fut mon cas pendant un moment car je suis tellement en fusion et je veux profiter de chaque moment, je n’ai toujours pas laisse ma fille une seule nuit ( elle va avoir 3 ans) , j’ai décidé de me forcer un peu et je vais faire mon premier weekend sans elle bientôt j’en suis contente et ça m’angoisse aussi, je n’écoute plus les autres ceux qui disent  » tu vas l’étouffer  » « attention après ça va l’a traumatisé » ect ect il faut faire comme on le ressent point barre

  • Nous avons fait nos calculs. Travailler à 2 ne nous rapporte pas grand chose de plus en fin de mois une fois tout déduit. Et finalement ce petit surplus à quoi va-t-il nous servir ? A consommer, bien évidemment ! En bien être, en voiture, en habitat…. bref, rien de bien intéressant à long terme. Alors nous vivons avec un seul salaire, de façon cohérente avec nos revenus et tout se passe bien.

    Du coup, lorsqu’il s’agit de sortir en ou entre couple(s), nous ne culpabilisons pas de les faire garder, justement parce que les enfants sont restés avec Maman et des fois Papa à la maison la journée.

  • Il y a de cela plusieurs années maintenant, des femmes du monde entier se sont rassemblés afin de faire valoir leurs DROITS à travailler.
    Après avoir gagné leurs combats, elles ont intégré le marché de l’emploi.
    Cependant, après quelques décennies, voyant le K.O. social approcher bien avant tout le reste du monde, une faction de ses groupes, des femmes fortes de tête et de corps, se mirent à penser par elles-mêmes.
    Constatant les dommages infligés à leurs petits êtres dû à leurs absences ainsi que le non-sens d’avoir à subir les petits commentaires d’inconnus payés pour éduquer leurs enfants tandis qu’elles étaient occupés à accomplir des tâches pour le bénéfice d’un autre inconnu, elles se sont mise en colère.
    Si travailler est un droit….et que nous pouvons renoncer a n’importe lequel de nos droits en toute liberté, comment se fait-il que j’y soit contrainte? Pourquoi suis-je obligé de travailler? Le bon sens voudrait que d’élever ses propres enfants, ne relève pas du droit.
    Cependant, tous les discours en ce sens sont censuré par tous! Magazines…televisions…radio….
    Le coût de la vie n’est une excuse! Ce coût est manipulé et va à contre-sens d’une société prospère.

    Yannick Forget
    Le parfait lecteur cinglant

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