mother judgment concept

Ça prend bien juste une mère pour en juger une autre

mother judgment concept

C’est fou à quel point juger est facile. Juger ce qui ne cadre pas avec soi. Juger ce qui est trop beau, ce qui est trop moche. Ce qu’on envie en secret, ce sur quoi on lève le nez trop facilement. Mais comme maman, pourquoi la guéguerre de poules continue même après l’arrivée des rejetons ?

Tu juges la maman qui est toujours sur la coche. Celle qui prend encore le temps de se coiffer et d’habiller son enfant avec des affaires qui ne sont pas fripées. Celle qui prend encore un verre de temps en temps avec ses amies ou qui se fait tremper dans le bain sans culpabilité un soir de semaine. Elle a des ongles parfaits; elle est tellement égoïste, hen ? Fendante.

Tu juges la maman qui a fait manger un Pogo et un Kraft Dinner à son p’tit. Celle qui achète l’habit d’hiver chez WalMart. Celle qui ne teint pas sa repousse et dont l’allure est peu soignée. Quelle lâche!

Tu juges même la mère on ne peut plus ordinaire. Celle qui suit les quatre groupes alimentaires. Qui priorise ses enfants. Qui s’est oubliée pour faire plaisir à sa marmaille. Celle qui, si elle a le choix entre des entrées au cinéma pour ses petits ou un mascara sur la coche, choisit le popcorn.

Tu placotes sur les routines, le temps, l’argent et l’allure des familles unies ou recomposées. Tu juges le chum bedonnant en pleine grossesse sympathique et le mari atypique égoïste qui va au gym pour ses abdos. Tu te mêles des budgets de chacun, prétextant qu’ils sont « trop » ou « pas assez ». T’as les yeux d’une vipère qui cherche le trouble partout.

T’as ta façon de faire, ça te plaît, t’es heureuse et tes enfants et ton chum aussi? Parfait.

Maintenant, laisse le monde vivre leur vie, vis la tienne et si les agissements et la façon de faire des autres viennent te chercher dans le futur, il serait peut-être temps de te demander si ce n’est pas toi qui devrais se remettre en question.

Crédit : Nicoleta Ionescu/Shutterstock.com

Rox-Ann M.

Maman de deux petites filles, je fais aussi partie d’une famille recomposée, mon chum ayant une fille qui vit chez nous une semaine sur deux. Entre les brassées de lavage et l’éducation de ma progéniture, j’ai perdu la notion « temps pour moi ». J’adore les voyages dans le sud, la lecture et je suis un peu (trop) pantouflarde! Je travaille sur les « chiffres » alors conjuguer ceci, à la vie de famille devient parfois Rock n’ Roll! Écrire me permet d’évacuer sur les situations qui m’inspirent!

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