man play with kids in living room

À toi qui es entré dans ma vie de maman et celle de mes enfants

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Cher toi, qui est entré dans ma vie de maman et celle de mes enfants d’une manière inattendue mais si grandiose, je voulais te dire merci.

Alors que tu n’avais jamais voulu d’enfant, tu t’es surpris à prendre les miens sous ton aile et à les aider à s’envoler vers la lumière qui s’était éteinte le jour où j’ai quitté leur père.

Si tu es là, c’est parce que mes enfants sont tombés en amour avec toi aussi fort que moi; s’ils ne m’avaient pas donné leur accord du haut de leur petit corps, tu ne serais pas là, mais me voir heureuse à travers leur regard est aujourd’hui le plus beau des miroirs.

Tu n’es pas ma première relation suivant ma séparation, mais tu es là. Finalement. Dans tout ce que tu as de beau à offrir, par ta douceur et par ta candeur. Dans tout ce que tu es. Avec tes vêtements, ta brosse à dents, ton parfum et le gel douche que tu as apportés dans notre décor un à un, tout doucement, pour ne rien brusquer.

Tu emplis les cicatrices laissées sur le petit coeur de mes enfants à chaque parole et tu sèmes des sourires dans leur vie par ta présence et par ton implication. Tu cultives les petits et les grands moments de bonheur de notre famille et c’est un honneur pour moi d’arroser toutes ces fleurs que tu fais pousser parce que ça en vaut la peine.

Parce que rien ne me rend plus heureuse que de te voir allongé sur le sol à jouer aux Legos ou aux échecs avec mon garçon.

Parce que rien ne me comble plus que de voir ma fille mettre ses poupées de côté pour t’aider à nettoyer la maison afin de faire étinceler notre bonheur.

Parce que rien ne me rend plus heureuse que de t’observer discuter avec ma plus grande sur la galerie pour mettre un peu de soleil dans son petit corps bousculé par les choix de grande qu’elle doit faire.

Parce que le don de toi que tu fais à travers les crises et la frénésie du quotidien dans cette vie que tu n’as pas dessinée, mais que tu as choisie, est à la fois beau et incroyable.

Parce que tu as accepté d’aimer et de protéger des enfants qui ne sont pas les tiens. De prendre un rôle rempli de responsabilités qui ne t’était pas destiné à l’origine. D’être assez humble pour ne pas prendre la place de celui avec qui les a mis au monde, celui que j’ai tant aimé un jour et surtout, de comprendre sans juger. D’être là pour eux, avec eux, de leur donner ce qu’il y a de plus beau, de les aimer profondément et de leur parler d’amour.

Parce que de vivre avec quelqu’un digne de confiance sur qui je peux compter les matins ou les nuits qui s’éternisent, de voir mes enfants te serrer dans leurs bras et faire les lunchs avec toi pendant que mon café coule sont des tableaux que j’ai envie de regarder jusqu’à la fin des temps.

Bien sûr, il y aura des jours beiges qui feront de l’ombre aux moments arc-en-ciel. Mais, tu sais, ces jours beiges, nous les colorierons à grands coups de crayons Crayola, nos cinq cœurs à la même table, aspirant à un bonheur multiplié par l’amour que nous ressentons les uns pour les autres.

Avec toi qui es entré dans nos vie, l’équipe est complète. Et je t’en remercie.

Crédit : Sergii Sobolevskyi/Shutterstock.com

Christina Caouette

Maman épanouie de trois minis et enseignante, je suis une gourmande de la vie. Me déguiser, faire honte à mes enfants en chantant à tue-tête devant leurs amis, me brosser les dents, faire « fiter » les rubans des ballons avec le glaçage des gâteaux que je fais lors des fêtes d’enfants sont des exemples de petits bonheurs de la vie qui me font sourire. Je suis passionnée de nature, de voyages, de sports, de camping. Je me promène toujours les pieds nus à la maison pour m’assurer de rester le plus enracinée possible parce que d’être poisson dans la vie (mais vraiment là, sté, comme dans vraiment…) fais que je pourrais m’envoler trop haut. Quelques fois. Sinon, j’aime le vin, les fromages, la psychologie, la musique des années 80, Stanley Kubrick, les tattoos, Bjork, écrire… Pour moi, rien n’arrive pour rien, le verre est toujours à moitié plein et…. Le possible est juste un petit peu après l’impossible (Jacques Prévert).

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