sad woman black and white

À toi, la fille brisée par sa séparation

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Ton petit monde s’est écroulé depuis un moment déjà. Ton couple a pris le bord, ça faisait des années que ça ne fonctionnait plus, ce n’était pas un secret ni pour toi ni pour lui.

Comme une guerrière, tu fais face à la tempête, protégeant du mieux que tu peux tes enfants. Comme une combattante, tu te bats pour garder la tête hors de l’eau, du moins la semaine sur deux que tu as tes petits. L’autre semaine, il te semble qu’un tsunami te heurte toujours en pleine face. Tu pleures de tristesse, de colère, de découragement et quand tu épuises ta réserve s’ensuivent des larmes sèches; celles que tu n’as plus la force de produire quand l’ouragan ravage tout espoir de pouvoir revivre à nouveau. Tu as l’impression que tout de ta vie t’échappe. Tu penses que jamais au grand jamais tu ne respireras encore.

Puis un jour, sans trop savoir comment ni pourquoi, le calme revient doucement. Tu te surprends à rire, à faire ton deuil petit à petit sans plus revivre la tempête du début. Tu constates les dégâts, connaissant maintenant tes priorités et sachant ce que tu veux vraiment protéger. Tu reconstruis ton univers. L’amour reviendra peut-être un jour mais peu importe, ton bonheur renaît. Le soleil revient et les orages frappent moins fort maintenant que tu sais comment les dompter.

Mais malgré tout, hier, aujourd’hui et demain, donne-toi le droit de pleurer. Donne-toi le droit de vouloir tout sacrer là quand ton ciel devient trop noir. Donne-toi le droit de hurler ta peine et ta colère lorsqu’elles reprennent le dessus. Pardonne-toi quand tu flanches. Pardonne-toi ta séparation. Pardonne-toi les culs-de-sac amoureux qui t’arrivent. Pardonne-toi ce que tu décris comme des échecs.

Tu apprends. Tu apprends toute ta vie à la vivre ta vie. Respire et rappelle-toi que même dans les pires tempêtes, le soleil est toujours là, dissimulé derrière les nuages, prêt à briller à nouveau.

Crédit : KieferPix/Shutterstock.com

La p'tite mère

Nouvellement maman solo d’un troupeau de quatre petits singes, je jongle entre le travail, les repas et les activités de tous dans le plus grand chaos. Mon nouveau mode de survie? Lâcher prise! Ici, un vendredi soir, le toupet au vent, on n’hésite pas à réécrire le guide alimentaire version simplifié. On choisi aussi nos batailles : au diable si la mini donne mal aux yeux avec sa robe soleil de Olaf, ses bas collants en laine et son tutu trouvé dans la boite de déguisements, elle est habillée et c’est ce qui compte, non?

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