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Je suis à boutte des p’tits cr*sses

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ATTENTION : La Dure-Mère est la nouvelle couverture controversée utilisée par toutes les mamans qui ont envie de partager leurs opinions les plus arrêtées sur la maternité. Fracassante, sans nuances, aux limites caricaturales, La Dure-Mère juge, dérange, choque, soulève les passions et suscite des débats. Vous l’aimerez jusqu’au jour où vous ne l’aimerez plus parce qu’elle aura effleuré un sujet qui vous tient à coeur sans partager votre vision. Mais plutôt que de sortir de vos gonds, pourquoi ne pas utiliser sa couverture pour défendre votre opinion à votre tour ?

J’en ai ma claque des p’tits cr*sses.

Je suis peut-être la première à l’écrire mais certainement pas la première à le penser.

Je ne parle pas du petit clown qui distrait la classe trois minutes, ni de celui qui gigote un peu trop sur sa chaise. Rien à voir avec ces petits excités sympathiques et attachants.

Je parle du vrai de vrai petit mal avenant. Tu sais, celui qui fait toujours mal aux autres, qui brise systématiquement les bébelles, le matériel, les dessins des amis, les modules du parc. Celui qui dit fuck you à chaque deux phrases, en maternelle. Celui qui pourrait ouvrir un musée avec tous les fameux « dessins de bullshit d’excuses » qu’il a eu à faire depuis le début de l’année? Celui qui ne se dompte jamais, qui pense toujours à mal, qui fout quotidiennement le trouble?

J’suis ben tannée de lui. J’suis tannée parce qu’on lui trouve toujours des excuses. Il a vécu des choses difficiles. Il a de la difficulté à gérer ses émotions. Son milieu familial fait dur. Il a un diagnostic. Bla bla bla. C’est peut-être vrai. C’est parfois vrai. D’autres fois, il n’a même pas ces excuses-là. Mais même quand c’est le cas, est-ce que ça justifie de laisser indéfiniment tous les autres pâtir? Les laisser se faire faire mal, avoir peur, perdre beaucoup de leur précieux temps en classe, juste pour une tête brûlée?

Qu’est-ce que tu dis? C’est pas de sa faute? J’imagine que non. C’est pas la faute de ses parents ni de l’école ni de la société, rien n’est plus jamais la faute de personne de toute façon.

Moi qui ai toujours été si candide et compréhensive, je sens ma belle empathie fondre comme neige au soleil au fil des années scolaires, au fil des maintes histoires de coups de poing pis de jambettes que mes enfants me rapportent chaque jour. Ma capacité de compassion pour l’enfant méchant est rendue aussi mince que les conséquences qu’il reçoit pour ses gestes inacceptables répétés.

Qu’est-ce qu’on fait, donc, avec le p’tit crisse? On lui donne TOUT! Tout notre temps, toute notre attention, toute notre énergie, toutes nos ressources, tous nos moyens. On n’a pas bien le choix, hen? On doit absolument le réchapper. On ne voudrait pas que le p’tit crisse devienne un grand crisse, qui va coûter encore plus cher et tirer encore plus de jus à la société au complet.

Ça fait que vous, chers enfants, les 95% d’enfants qui ne demandez qu’à aller à l’école dans la bonne humeur, en sécurité; à pouvoir apprendre le plus possible, à développer votre potentiel au maximum; vous qui êtes capables de suivre des consignes de base, qui ne faites pas preuve de violence, qui réussissez à vous maîtriser dans la mesure de vos capacités standard d’enfants, oui oui, vous, la majorité d’enfants enjoués, agréables et intéressés, arrangez-vous tout seuls.

Désolé, on n’a rien à vous offrir. On est trop occupés avec les p’tits crisses.

Crédit : fotosparrow/Shutterstock.com

La Dure-Mère

La Dure-Mère est une membrane dure et rigide qui entoure le cerveau. C'est aussi la couverture controversée utilisée par toutes les mamans qui ont envie de partager leurs opinions les plus arrêtées sur la maternité. Fracassante, sans nuances, aux limites caricaturales, La Dure-Mère juge, dérange, choque, soulève les passions et suscite des débats. Vous l'aimerez jusqu'au jour où vous ne l'aimerez plus parce qu'elle aura effleuré un sujet qui vous tient à coeur sans partager votre vision. Mais plutôt que de sortir de vos gonds, pourquoi ne pas utiliser sa couverture pour défendre votre opinion à votre tour ?

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20 Comments

  • Tu es réellement très dure.
    Quoique je partage ton opinion sur certains points, sache que je suis mère de quatre enfants, le dernier est comme tu dis, un petit criss.
    Mon fils, pour peu que ça t’intéresse était un enfant parfait jusqu’à ce qu’il subisse un profond traumatisme en 2e année. Depuis, il fait des crises de colère, toujours à l’école. Parce que ce traumatisme vois-tu, que je ne souhaite à aucun enfant, même celui d’une mère aussi intransigeante que toi, a amené chez lui beaucoup d’anxiété.
    Je suis allée plusieurs fois à l’urgence pour enfin obtenir des services en pédo-psychiatrie… ça fait 3 ans que je suis sur la liste d’attente. Ça fait long, 3 ans quand notre enfant ne va pas bien. On a un système de santé comme ça, que veux-tu ? Moi je paye des thérapeutes à coup de 150$ par semaine, je suis monoparentale et je n’ai pas d’assurances, et ça ne donne rien. Mon fils, figure toi donc, est médicamenté pour Impulsivité… après trois ans, on a fini par allumer, que le médicament qu’on lui donne, augmente l’anxiété… et quand en classe ça ne va pas bien, on augmente la dose. Alors on est loin de régler le problème.
    Mais mon fils vois-tu, il n’a de soucis qu’à l’école. Parce que le système est fait de sorte que y’a juste les petits parfaits qui y sont bien. Ils ne bougent plus, ils doivent s’asseoir et écouter, un système fait pour les filles… À la maison, il est gentil, doux et souriant. Dans la rue avec les copains, il est le plus entouré et ça se passe toujours très bien. Mais les mamans comme toi ne peuvent pas le savoir, parce qu’elles ne donnent jamais la chance aux petits crisss de se faire connaître. Les mamans comme toi, ne savent pas ce que c’est que de pleurer à tous les soirs parce que son enfant, très intelligent, a de la difficulté à contrôler ses angoisses. Les mamans comme toi ne savent pas que c’est difficile et que la dynamique familiale s’en ressent. Les mamans comme toi n’ont pas assez de coeur et de compassion pour inviter le petit criss qui n’est jamais invité chez les copains ou dans les fêtes d’amis. Parce que les mamans comme toi ne font que ça, juger les enfants des autres.
    Et pourtant vois-tu, si ton enfant-parfait se mettait à pleurer, mon petit crisss à moi serait le premier à aller le consoler. S’il se faisait intimider, mon petit crisss serait le premier à le défendre, quitte à passer pour encore plus petit criss qu’il ne l’est déjà. Mais ça les mamans comme toi, n’ont pas assez de coeur pour voir ça. Parce que les petits crisss ma belle, ont souvent beaucoup plus de sensibilité et de compassion que les enfants parfaits qui, élevés par des mères comme toi, finissent par avoir une roche à la place du coeur.
    Entre mamans, on ne devrait pas se parler comme ça. Parce que oui, ça arrive que le petit crisss est un coeur en or qui mériterait qu’on lui tende la main pour l’aider. Et parce que les mamans coeur de pierre ne sont pas à l’abri de cela. J’ai tellement envie de te souhaiter vivre ça un jour… mais comme moi j’ai un coeur, moi, je vais passer mon tour. Parce que je sais trop bien que les petits crisss sont ceux qui souffrent le plus dans tout ça.
    Tu me donnes envie de vomir ce matin.
    Reste dans ton monde de licornes et de calinours. Tu semble y être très bien.

    • Wow c’est tellement ma réalité… des nuits et des nuits d’insomnie à chercher de nouvelles solutions, de nouvelles méthodes. Des piles et des piles de livres de psychologie à l’enfance, lues et relues même un 31 décembre au soir, parce que son bonheur compte vraiment plus que tout le reste. Des formations en vx tu ? En voilà… 7 diplômes d’études supérieures tous reliés aux « problématiques » que les professionnels lui ont collés au dos.
      Ma déco de maison comporte surtout des tableaux de renforcements positifs et les pièces de la maisons qui servent de salle de séjour en gym aménagé pour enfants. Et je ne parle même pas du fait d’avoir dû changer mon domaine au travail (éducation spécialisée ) pour une job dans une shop et de fds svp parce que mon ti criss d’amour doit fréquenté une école spéciale, dit » école de la dernière chance  » , située à 75km de la maison. Il se lève à 5h à chaque matin pour faire 2h de route parce que l’école réservée aux gentils petits soldats ne réussit pas à le faire entrer dans ses beaux rangs parfait.
      Bizarrement, à la maison c’est mon rand à moi. Très serviable et tellement généreux. Tjs prêt à secourir la veuve et l’orphelin. Tjs disponible, peut importe le plaisir qu’il prend à son activité. Très créatif, imaginatif, mais repoussé par une société d’adulte à l’esprit fermée qui ne veulent surtout pas perdre limage parfaite qu’ils ont de leurs bons petits soldats au garde a vous.
      Le principe premier à la petite enfance est le suivant : Chaque enfant est unique
      Mon fils est peut être un ti criss et j’espère qu’il le restera. En fait , c’est la peur de la différence qui poussent des mamans comme ça a dire de tels absurdités. Oui mon fils est différent, oui il s’exprime peut être pas adéquatement à tout moment, oui il travail fort pour s’améliorer et je suis tellement fier qu’il soit différent, il men apprend à chaque jour. Je suis fier qu’il soit un ti criss.

    • Si seulement on pouvait mieux comprendre la douleur qui se cache derrière un enfant au lieu de la juger. Bon courage à vous Caroline, et à toutes les mamans de p’tits coeurs en détresse… car il y en a beaucoup trop d’enfants en détresse… et ce sont les adultes de demain. On ne naît pas «p’tit cr****», c’est le monde qui l’entoure qui le modèle ainsi au final et qui est incapable de l’aider dans son mal de vivre, surtout dans une des plus importante période d’apprentissage de sa vie, surtout de 0 à 18 ans. Effectivement, ce n’est pas tout le monde (adultes et enfants) qui vivent dans un univers de licornes et câlinours…

    • Je suis éducatrice spécialisée et je prends soin des p’tits criss de l’école toute la journée…et quand j’arrive à la maison je commence mon deuxième quart de travail avec mon propre p’tit criss TDAH/anxieux diagnostiqué en neuropsychologie à 1600$, pcq j’ai pris l’argent des études de mes enfants…si seulement ceux qui jugent pourraient venir faire un tour dans notre coeur de maman et papa…venir visiter toute l’impuissance, la tristesse, l’épuisement…mais malgré tout, mon fils je l’aime gros comme l’univers. Même si des fois j’aurais besoin de vacances et son père aussi…une chance que je l’ai lui…alors fuck off à ceux qui jugent, car what goes around comes around. Un jour ça sera leur tour de se faire juger à tort…

    • Bravo Caroline, tu as toute mon admiration pour ta réponse! Tout est là!! L’anxiété chez les enfants est justement la principale raison des comportements chez nos ‘’p’tits criss’’! Beaucoup de parents disent ‘’ avant y en avait pas autant!’’ L’anxiété ne vient pas des enfants mais de notre système et des adultes! On est dans un monde où tout doit aller vite, bien fait et surtout on doit performer!

  • Si seulement on pouvait mieux comprendre la douleur qui se cache derrière un enfant au lieu de la juger. Bon courage à vous Caroline, et à toutes les mamans de p’tits coeurs en détresse… car il y en a beaucoup trop d’enfants en détresse… et ce sont les adultes de demain. On ne naît pas «p’tit cr****», c’est le monde qui l’entoure qui le modèle ainsi au final et qui est incapable de l’aider dans son mal de vivre, surtout dans une des plus importante période d’apprentissage de sa vie, surtout de 0 à 18 ans. Effectivement, ce n’est pas tout le monde (adultes et enfants) qui vivent dans un univers de licornes et câlinours…

  • Sérieusement Jen suis sans mots d’un texte comme ça… il faut donc être sans coeur … Maman de 3 Donc 2 enfants non problématique et une petite crisse selon tes dire.mais.pour moi seulement une enfant oui oui une enfant qui veux seulement être heureuse Comme tout le.monde … mais qui est différente et demande une approche différente… mais tu sais quoi j’aime aussi bien avoir une enfant comme ça que un enfants dit parfait qui va devenir comme toi plus tard … J’ enseigne beaucoups chez moi la compréhension, le pardon , l’espoir de devenir meilleur et de s’améliorer, l’empathie… tu devrais peut être réfléchir à cette dernière … Tu as peut être écrit ton texte sous l’effet de la colère car ton momes que tu considère parfait c’est fais déranger à l’école encore… ( by the way aucun enfants n’est parfait) Mais est ce que tu te rend compte du nombres de personne que tu as blesser avec ton texte ? Des mères qui veulent le.meillwur pour leur enfants qui font 10 millions de recherche , de la psycho a chaque jours avec leur enfant , qui on espoir que leur enfants deviennent un petit être accomplie et un adulte qui sera apporter quelque chose à la société …. tu voit moi en tant que bonne lersonne ce sont les femmes comme toi qui me décourage et me demander dans quel sociétés on vie ? Bref merci d’avoir blesser un bon nombre de mère

  • Je lis les commentaires.. et je pense que la majorité des mamans de  »petits crisses qui souffrent » n’ont pas vraiment compris le sens du texte de la dure maman.

    Pendant la fin de mon primaire et de presque mon secondaire, je me suis fait écoeurer par des petits crisses, qu’on peut aussi appeler des bullies, et les petits crisses que vous décrivez dans vos commentaires, avec des coeurs d’or et prêts à défendre les autres, je le sais pas dans quel univers vous voyez ça… mais moi aussi j’étais tanné en sacrament des petits crisses. Parce que en détresses ou pas, ils bousillent les autres autour d’eux. De là la question : peut-être que oui les petits crisses se font juger, et c’est parce qu’ils DÉRANGENT et empêchent LES AUTRES d’avancer et de vivre. Autrement dit, pourquoi on devrait se concentrer sur le sort d’un seul enfant quand ce sont plusieurs autres enfants autour qui pâtissent à cause de lui? Depuis quand un petit crisse a autant de valeur que plusieurs autres enfants?

    Laissez-moi vous dire une chose : quand un petit crisse vous agresse, qu’il souffre ou qu’il ait un coeur d’or (!), ce n’est pas excusable D’AUCUNE FAÇON qu’il se venge sur les autres. Parce que c’est qu’ils font les petits crisses, ils se vengent et font souffrir les autres. Et je me permettrait toujours de les juger. Pis les parents des bullies, ben organisez-vous avec, mais essayez pas de faire pitié avec moi, ça marche pas pis c’est même pas défendable ni excusable.

    Et je suis pas certain que la plupart des parents qui ont écrit des commentaires sont pris avec des petits crisses dont parle la dure-maman dans son texte… Sérieusement, vous mêlez plein d’affaires… TDAH n’égale pas petit crisse… Relisez le texte avec distance, avant de le prendre personnel.

  • Le Citadin,

    Tu n’as réellement pas de vie pour te lancer dans la vie des « ptits criss » comme tu les nommes si bien! Chaque famille compose avec sa réalité et c’est leur combat, pas le tien. Si tes enfants rencontrent des « ptits criss » pendant leur parcours scolaire, tant mieux, dis-toi que ça les aidera à vivre dans le vrai monde.

    Tu n’as pas à t’introduire dans le monde de tes enfants. Ils survivront! Tu n’as pas à les protéger.
    L’être humain apprend à s’adapter. C’est une de ses caractéristiques fondamentales.

    Tu vois, moi c’est ça qui m’écoeure le plus : les parents qui veulent à tout prix que leurs enfants vivent dans un monde irréel de douceur, de gentillesse, de facilité et de vérité! Ils apprendront à se défendre si tu arrêtes de te mettre derrière eux à dire qu’ils font pitié. Tu es en train d’enlever cette capacité à s’adapter de ton enfant.

    • Geneviève,

      Visiblement, tu n’as rien absolument rien compris de mon texte, et, surtout, j’espère qu’avec des idées comme  »Tu n’as pas à t’introduire dans le monde de tes enfants. Ils survivront! Tu n’as pas à les protéger.’ j’espère que tu n’as pas d’enfant.

  • Les p’tit criss ont surtout besoin de bouger. Les garçons en particulier, assis toute la journée à l’ecole Ouffff !!!! En arrivant de l’école, on s’assoit et on fait des devoirs !!!! Non merci !!!! Ils ont besoin de bouger. Aller jouer dehors avec eux plutôt que de leur acheter la nouvelle console qui vient de sortir. Je sais, on manque de temps mais l’enfant va préférer manger des céréales ou de la soupe chaude en entrant de jouer dehors que manger un super repas que maman a fait avec amour, en plus de la vaisselle, la fatigue de la journée de travail ….. Bref on est tellement exigeante envers nous meme qu’on oublie l’essentiel. Avec toutes le belles images de repas et de super souper qu’on voit partout on a l’impression d’être indigne de pas vouloir préparer tout ça, comme ça. Les enfants qui auront jouer dehors 30 minutes vous feront gagner au moins 2 heures de votre temps car ils seront aptes à faire les devoirs et même vous aider à faire la vaisselle pour passer du bon temps avec vous. Si je peux me permettre, allez lire sur les intelligences multiples. Ça m’a énormément aidé afin de trouver des trucs pour que les enfants aient du plaisir à faire leurs devoirs. Fillles ou garçons, tout les trucs sont bons. (Corde à danser, blocs legos, petites voitures) il est important de stimuler leurs sens. Bref, je suis pas parfaite mais ce sont des trucs que j’aime partager pour aider les parents de p’tits criss qui sont à bout.

    Amicalement, Karine

  • Quand je lis un texte comme ça, j’ai mal. Pas parce que j’ai un p’tit criss à la maison. Au contraire. Dans ma tête de maman, de femme et de citoyenne, ça ne fait aucun sens de penser que notre petit monde doit être aseptisé de tout ce qui nous « gosse, achale, dérange ». Justement, parce que j’ai la chance d’avoir des enfants qui ont une vie « facile » sans problème de santé « physique et mental » quelconque et qui ont une tonne d’attention à la maison, je comprends très bien que l’énergie des autres soient accordée en peu plus à ces « p’tits criss » de temps à autre. Ton enfant va bien? T’es chanceuse. Est-ce que notre société doit fonctionner uniquement avec ceux qui sont « irréprochables »? On fait quoi des autres « imparfaits » à tes yeux? C’est enfants ont autant de droits que le tiens. Pis en plus tu sais quoi? Dans la vie tout n’est pas rose. Il va devoir apprendre à gérer des gens de toute sorte. Il me sera pas dans la ouate éternellement. Je comprends l’irritation. Je crois qu’elle est normale. On veut tous le meilleur pour nos minis. Au détriment des autres? Pas moi. J’aime mes enfants plus que tout au monde, mais jamais je ne voudrais brimer d’autres chatons à leur dépend. Je trouve que ça démontre surtout ta détresse de maman qui n’est pas capable de gérer. Montre lui comment agir et aide-le à comprendre pour qu’il devienne un meilleur humain. Ça t’aidera sûrement toi aussi.

  • Je ne suis pas mère de p’tit criss encore, je suis mère point. Je me rappelle, c’est tout, ce que c’est d’être dans la classe de ce type d’enfants et je me rappelle aussi lorsque j’étais responsable de ce type. À noter que celui dont j’étais responsable était dangereux pour moi et les autres parce que j’étais monitrice, majeure, mais très loin et loin des études et expériences.

    Si je remontes à mon enfance, il y avait deux ou trois enfants qui dérangeaient la classe. Il était rare, mais la professeure appelait la travailleure sociale parce que ses nerfs l’abandonnaient, elle était à boutte d’eux. Je peux me rappeler d’une fois, dans les premières cinq minutes et sans grandes raisons, sans lancer des tomates au prof, elle avait sa propre patience et charge mentale. Je me rappelle d’une fois que j’étais contente qu’elle n’aie pas baissé les bras si vite. Que j’étais pour que l’enfant fasses partie de la classe. Parce que je savais ce que c’était d’être exclu et que je souhaitais qu’il aille mieux et se sente mieux avec nous. Jamais je ne pouvais sentir en danger. Je n’ai eu aucun problème avec eux mise à part quand ils ralentissaient la classe. Oui, j’étais frustrée, oui je « subissais ». Mais peut-être que je n’ai pas connu les vrais ptit criss dans mon enfance. Je me souviens leur fin du primaire (confiants, moins dérangeants et même s’arrêtant par eux-mêmes).

    Le cas que j’ai connu en étant une adulte sans de formation spécialisée était extrême et même avec du recule, je ne comprends toujours pas.

    Tu ne pouvais pas lui faire confiance avec des ciseaux. Tu ne pouvais pas lui faire confiance en groupe, tu ne pouvais pas lui faire confiance assis avec un voisin, tu ne pouvais pas lui faire confiance seul avec toi. Parce que l’enfant était violent sur le plan physique et verbale à peu importe les moments. Et on était pas formés pour l’assister. Le plus terrible a été qu’on ne savait pas ce que l’enfant avait. Parce que l’enfant pouvait tout d’un coup être « doux » à nous parler de belles « choses » comme il pouvait être sans pitié et montrer de la cruauté même si l’environnement en était calme. On pensait que l’enfant savait manipuler, parce que si vous avez vu les guillemets sur la phrase d’avant, il passait une personnalité à une autre. Parce qu’on était dans une ignorance totale, personne ne pouvait l’encadrer, parce que nous étions pas avertis du tout et nous étions effrayés de son comportement. L’enfant avait sans aucun doute vécu quelque chose d’affreux pour reproduire ces gestes. On a obligé sa mère à aller le faire consulter. Chose qu’elle s’était dite de n’en pas avoir besoin et que ça allait se replacer pendant l’été à bouger même si son enfant avait eu des interventions extrêmes à l’école.

    À ses mères qui savent que leurs enfants sont des ptits criss, qu’elles savent qu’ils ont des problèmes en classe ou en groupe, merci. Merci de vous porter vigilantes. Merci de débourser des plus pour les aider ou déterminer ce qu’ils ont. Ne pas penser que c’en est un ptit parfait en groupe alors que non.
    Vous n’ignorez pas.
    Vous savez que le petit avec vous et en classe sont la même personne.
    Vous n’ignorez pas.
    Vous êtes pour moi une meilleure personne et votre petit, un meilleur petit humain.

    Le pire fléau est être aveugle et croire que le monde entier vous mentes, qu’il n’y a pas de problème. Alors si vous faites des démarches le mieux que vous pouvez: je vous remercie.
    J’ai vu des parents aveugles.
    J’ai vu des mères se consoler en disant qu’il ou qu’elle se comporte comme un vrai petit gars.

    Ne vous mentez pas.
    Se mentir est vous privez des ressources pour vous, pour lui.

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