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Nous ne visiterons pas la famille pour Noël cette année

Noël arrive et en entamant la dernière case du calendrier de l’Avent viennent les partys des fêtes qui se multiplient, occasionnant chez plusieurs une élévation du niveau de stress. On ne se le cachera pas, dealer avec la famille peut faire perdre son éclat au fameux temps des réjouissances.

Mais la grande question est : pourquoi s’imposer de passer du temps avec des gens désagréables avec lesquels on ne s’entend pas (toujours bien) le reste de l’année? Il faut se le dire, on a tendance à accepter et à tolérer beaucoup (trop) de négatif quand il est question de la famille alors que de nos amis, on n’en accepterait même pas la moitié. Soyons honnêtes, un oncle saoul, une tante déplacée dans ses commentaires ou un parent de la fesse gauche qui chiale que la dinde manque de bouillon, ça peut rapidement gâcher un réveillon.

Ceci étant, avec la venue de mes petits, j’ai pris la décision que je resterais à la maison pour fêter, de façon sereine et joyeuse, le temps des fêtes. Pas de stress de devoir visiter qui que ce soit de mon côté ou celui de mon chum. On reste chez nous. Les enfants conservent leur routine et sont confortables. On a simplement instauré une nouvelle tradition. Noël, c’est beau. C’est calme. Ça sent bon. Et on n’a pas besoin d’être vingt-cinq pour l’apprécier. Pas besoin d’attendre le premier janvier pour prendre une résolution; on se permet de sauter une année sans se faire ch*er.

Une parade de films classiques, un bonhomme de neige de jour comme de soir, de la bonne bouffe (qui peut être livrée, pas de casse-tête de fil d’attente dans les épiceries) et des pyjamas vont permettre à nos petits amours de comprendre que Noël, c’est plaisant et que ça se passe dans l’atmosphère positive qui nous va le mieux en respectant nos envies et nos limites.

Crédit : Domaskina/Shutterstock.com

Rox-Ann M.

Maman de deux petites filles, je fais aussi partie d’une famille recomposée, mon chum ayant une fille qui vit chez nous une semaine sur deux. Entre les brassées de lavage et l’éducation de ma progéniture, j’ai perdu la notion « temps pour moi ». J’adore les voyages dans le sud, la lecture et je suis un peu (trop) pantouflarde! Je travaille sur les « chiffres » alors conjuguer ceci, à la vie de famille devient parfois Rock n’ Roll! Écrire me permet d’évacuer sur les situations qui m’inspirent!

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