kid with ice cream in the face

5 règles à suivre pour un bel été tout croche en famille

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Finalement, le mercure monte et les devoirs finissent! On va-tu finir par y arriver, à la période de détente promise?  Ah, l’été – qui nous fait rêver de février à juin et qui n’en finit plus de se faire attendre! Mais tu sais, la grande, la détente, ça se prépare aussi.  Voici donc 5 règles pour passer un bel été tout croche parce que dans nos vies de folles, le laisser-aller, faut aussi le planifier.

Règle #1 : le linge, ça sert juste à se couvrir

Pas besoin de faire de tes enfants des images de catalogue ambulantes. Ils veulent mettre des shorts pis un t-shirt qui ne matchent pas, laisse-les faire. Ça développement l’autonomie et ça évite des guerres.  Pis honnêtement, t’as déjà vu, dans des images de défilés de mode, des choses qui étaient pas mal plus laides que les choix vestimentaires de ta trois ans.

Règle #2 : le 80/20

Se donner la permission d’avoir un été tout croche, ça ne veut pas dire détruire tous les apprentissages que tu as réussi à inculquer à tes enfants (t’as pas envie de retourner là, on se comprend!). Mais si toi, tu veux un break, faut en donner un aussi à ta marmaille.

Alors, allons-y pour le 80/20.  Genre 80% du temps, on a des horaires de dodo raisonnables et l’autre 20%, on laisse tout aller.

80% des repas sont équilibrés et 20% sont des « ramassez-vous ce que ça vous tente ».  Parce que à coup sûr, le lunch impromptu organisé pour les amis du coin, composé de hot-dogs et de melon d’eau avec un dessert de popsicles ou de Mr Freeze, ça fait des ben plus beaux souvenirs estivaux qu’un plat de brocoli steamé!

Règle #3 : si grand-maman le veut

La grand-mère de tes enfants est un peu gaga et elle veut les prendre pour deux jours ou une semaine.  Garroche-toi là-dessus avec le plus grand des laisser-aller!  Pis interdiction formelle de donner des directives. Rappelle-toi que ta mère ou ta belle-mère a elle aussi élevé des enfants. Pas comme tu le fais. Pis c’est ben correct parce que sa job, c’est d’être une mamie, pas une maman.  Prends le break, dis merci mille fois, appelle régulièrement pour ne pas donner l’impression d’être une mère indigne et chante à pleins poumons « Libérée, délivrée »!

Règle #4 : la symétrie, c’est ben ben plate!

Pour occuper ta progéniture, pour leur faire découvrir l’importance de l’agriculture, pour faire ta part pour la planète – peu importe pourquoi tu as décidé que tu allais entraîner la familia dans un projet jardinage cet été. Et tu souhaites, dans le fond de ton cœur, que la société t’en remercie un jour.  Mais avant de te rendre à cette reconnaissance suprême, va falloir que tu passes à travers ton premier été de « maîtresse zen du jardinage ».

En sachant très bien que les enfants qui sont super boostés pour prendre soin du jardin, c’est dans la même catégorie des enfants qui promettent de s’occuper du nouveau chien, il faut s’équiper de patience, de beaucoup de patience et là encore, d’une grosse dose de laisser-faire.  Oublie ça, avoir un jardin de magazine – structuré, organisé, sans mauvaises herbes.  Opte pour la version « on verra ce qui va sortir de là ». Oublie les sillons droits, avec des beaux légumes que tu vas pouvoir photographier et mettre sur Instagram. Gère tes attentes – et celles des gens qui te regardent.  De toute façon, les choses droites et ordonnées, c’est tellement out!

Règle #5 : ce dont tes enfants ont vraiment besoin

Sérieusement, pour un été un tant soit peu tranquille, il faut revenir aux choses importantes. Les petits et même les plus grands ont besoin de la même chose dont ils ont besoin tous les jours durant la saison estivale : être nourris convenablement, être en sécurité tout en pouvant respirer, avoir des moments de qualité avec toi et savoir qu’ils ont un peu de liberté. Fait que laisse faire les journées trop organisées, les activités enrégimentées et les sorties éducatives à ne plus savoir quoi en faire! Vise l’écran solaire aux trois heures pis c’est à peu près ça.

Tout le monde chez vous s’en portera beaucoup mieux.

P.S.: ce texte a été écrit pour convaincre autant la lectrice et le lecteur que l’auteure de ces lignes.

Crédit : altanaka/Shutterstock.com

Pascale Paulin

J’ai eu deux rencontres avec la maternité : la première en 1997 et la deuxième en 2009. Et la deuxième fois, j’ai fait ça en grand, j’ai eu des jumeaux. Donc, il y a 12 ans de différence entre mes moineaux (les jumeaux) et ma grande (heu… la grande). Ça amène son lot de défis, de vin et de bonne bière. Faut ben s’encourager. Je suis propriétaire d’une entreprise de communication que j’ai mise sur pied quand les jumeaux avaient 3 ans. Finalement, j’ai trop d’énergie. Ah oui, je suis mariée. Deux fois. Beaucoup mieux, la deuxième fois.

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