tired parents with twins

Toute la vérité sur l’arrivée de tes deux bébés

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Dans la vie, il y a des choses auxquelles on ne peut pas vraiment être préparée et avoir un bébé en fait partie. Quand tes ovules décident de faire le party et de se dédoubler, donnant comme résultat deux bébés pour le prix d’un (deux fois moins de jouissance, deux fois plus de job), la situation ne s’améliore pas.

Si tu pensais faire comme avec le petit dernier et que tu t’imaginais déjà en train d’assister à des classes de yoga avec ton joli bébé tout neuf en portage ou siroter tranquillement un smoothie sur une terrasse avec bébé à tes côtés, oublie ça tout de suite parce qu’au moment où tu vas prendre ta première gorgée, tes petits monstres mousses vont se regarder d’un air machiavélique et se mettre à pleurer tous les deux en même temps et toi (pauvre toi!), tu ne sauras plus où te garrocher avec une seule paire de bras, sous les regards accablants des gens assis aux tables avoisinantes. Ça fait que tu vas remballer tes petits au plus vite et partir, laissant ton smoothie à peine entamé sur la table parce que tu n’as pas assez de bras pour le ramener.

Les cours de natation, raye aussi ça de ta liste parce qu’à moins de te faire greffer une deuxième paire de bras, un de tes bébés risque d’apprendre à faire la planche beaucoup plus tôt que prévu et ça, ce n’est pas vraiment une bonne idée. Une activité aussi simple que d’aller à l’épicerie devient compliquée avec des jumeaux. OK, en forçant un peu, il y a toujours moyens de mettre les deux bébés dans le même panier, mais ton épicerie elle, tu la mets où ?!

Ça fait que si tu pensais pouvoir affronter ton congé de maternité avec zénitude et en profiter pour sortir avec tes petits, t’es mieux de te prendre un abonnement Netflix parce que les prochains mois, c’est chez vous que tu risques de les passer.

Et quand tes deux petits miracles de la génétique grandiront, viendra le temps d’affronter les questions interminables et les commentaires sans-dessein des gens que tu rencontreras. Ça, c’est quelque chose mon amie et c’est (malheureusement) inévitable.

« Ce sont des jumeaux? » (Non, j’ai décidé de faire cloner mon bébé au cas où il lui arriverait quelque chose, j’en aurai un de « spair »)…

« Oh! des jumeaux; vous êtes courageuse! » (Bah oui, comme si je l’avais choisi… Moi quand je suis tombée enceinte, l’ange Gabriel m’est apparu pour me demander si j’en voulais un ou deux! Comme ça, tout bonnement!).

Et LA fameuse question qui brûle toutes les lèvres « Sont-ils identiques? » (eh boy… Mais bien sûr qu’ils sont identiques! Vous voyez pas? Celui-ci est blond aux yeux bleus et celui-là est noir avec les yeux noisette, mais à part ça, ils sont tout à fait identiques!) Et puis au fond, qu’est-ce que ça change qu’ils soient identiques ou non parce que au final que leurs faces soient pareilles ne modifie en rien le nombre de couches que tu auras à changer ou le nombre de vêtements que tu devras acheter… en double.

Alors si tu pensais bien te préparer à l’arrivée de tes jumeaux, laisse-moi te dire que rien ne peut réellement te préparer à ce qui s’en vient. D’abord et avant tout parce qu’avoir des jumeaux est une expérience unique en soi et aussi parce que s’il n’existe pas de mode d’emploi qui vient avec un bébé, il en existe encore bien moins un qui vient avec deux bébés.

Mais malgré tout, toutes ces difficultés en double s’accompagnent aussi de moments magiques en double. Et puis en plus, si tu réussis à survivre à cette première année, tu te seras sans aucun doute méritée le titre en chef de « L’indestructible Maman Pieuvre Ninja ».

Crédit : Monkey Business Images/Shutterstock.com

Miss Sin

Maman passionnée de trois beaux garçons et belle-maman de deux pré-ado, je travaille dans l’industrie du voyage et avant d’avoir mes enfants, je voyageais plus de six mois par année. Maintenant, je me contente de voyager entre la poubelle à couches et le panier à linge sale. Mais attention, la maternité ça peut être aussi palpitant qu’un safari en Tanzanie (ou presque); parfois, quand il me reste du temps (et de l’énergie), j’ose même voyager jusqu’à mon sofa et m’ouvrir une bouteille devant Netflix pendant une grosse demi-heure. Hey non mais c’est pas rien quand même...

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