angry woman in front of computer

À la personne qui me lit, commente et me déteste

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À toi, la personne qui me lit.

À toi, la personne qui like.

À toi, la personne qui commente.

À toi, la personne qui est en accord avec mes textes.

À toi qui sais faire valoir ton désaccord sur un ton diplomatique.

À  toi, je te dis merci. Merci de prendre quelques minutes de ton précieux temps pour me permettre de m’exprimer, pour te faire rire, pour te faire pleurer et même parfois pour te faire grincer des dents. Merci de comprendre les sous-entendus de mes textes, merci de faire l’effort de lire entre les lignes. Merci de voir que la plupart de mes exagérations sont volontaires. Merci de voir la caricature derrière mes textes.  Merci de voir que parfois, je laisse parler mes émotions comme on le fait lorsqu’on est avec notre meilleure amie. Mille Mercis.

À toi, la personne qui me juge.

À toi qui m’attaques personnellement à coups de commentaires méchants.

À toi qui fesses sur mon chum à grands coups de mots.

À toi qui penses que la liberté d’expression n’a pas de limite.

À toi, j’aimerais dire ceci. Je suis un être humain derrière un écran. Je suis une jeune femme accomplie. Je suis une maman. Je suis quelqu’un qui aime s’exprimer par l’écriture et réussir à toucher les gens et l’écriture me le permet. Je suis quelqu’un qui adore les débats. Je suis une personne hypersensible. Je suis une personne à part entière avec des émotions.

Sache que les mots, qu’ils soient dits ou écrits, peuvent blesser. Lorsque tu m’écris des mots qui sont comme des couteaux lancés sur une cible, ça me blesse. Ton désaccord, j’adorerais l’entendre. J’aimerais même beaucoup pouvoir débattre d’un sujet avec toi dans le respect.

Peut-être ai-je touché ta corde sensible ? Peut-être que mon texte était trop proche de tes émotions ? Des peut-être, il y en a des millions, mais la seule chose qui est certaine, c’est la méchanceté que je lis à travers tes commentaires.

Sache que mes textes proviennent la plupart du temps d’une situation personnelle et qu’ils ne te sont jamais destinés personnellement car je ne te connais même pas. Je suis certaine, par contre, que nous vivons plusieurs choses très semblables et c’est pourquoi je peux dire que je te comprends un peu. Je comprends la douleur encore très vive de ta séparation, je comprends que ton couple bat de l’aile par moments, je comprends ta fatigue, je comprends ta perte de libido et je comprends que tu te sentes souvent seule.

Mais je ne comprends pas tes attaques gratuites. Je ne comprends pas que tu penses vraiment que je m’adresse personnellement à toi lorsque j’écris. Je ne comprends pas pourquoi tu me dénigres sans me connaître. Je ne comprends pas que tu puisses penser avoir le droit de mentionner en public que quelqu’un  ne devrait pas avoir le droit d’exister. Je ne comprends pas que tu te penses assez bien cachée derrière un pseudonyme sur internet pour penser avoir le droit de descendre quelqu’un à ce point.

Je ne comprends pas pourquoi il est si difficile de se côtoyer dans le respect. Je ne comprends pas pourquoi il est si ardu d’échanger sans s’envoyer promener.

Crédit : Lisa S./Shutterstock.com

Isabelle Larocque

Maman d’une petite fille d’un an et d’un petit garçon de sept semaines, je survis à cette nouvelle vie avec polyvalence et dynamisme (souvent plus par nécessité que par choix). Éducatrice spécialisée en milieu scolaire, j’adore être entourée d’enfants. J’ai toujours eu un franc-parler que vous découvrirez à travers mes textes. J’adore écrire (et parler) et j’ai hâte de partager les « vraies joies » de la maternité avec vous.

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