mother feeling guilty with baby

Voici pourquoi tu devrais arrêter de te sentir coupable en tant que mère dès maintenant

mother feeling guilty with baby

Depuis que t’es mère, t’expérimentes les émotions comme jamais auparavant. Outre l’amour, l’émotion que tu vis sûrement le plus, c’est la culpabilité; tu te sens coupable de toute, tout le temps. Ça t’a sauté dessus dès l’instant où ton p’tit a quitté ton bedon, pis c’est un sentiment qui semble ben gros généralisé chez les mères. T’es pas toute seule, fais-toi en pas.

Mais laisse-moi t’exposer l’absurdité de ta culpabilité.

Si tu ne fais presque jamais de sorties sans enfants, tu culpabilises en te disant que tu négliges ton couple et tes amis. / Si tu sors souvent, tu culpabilises en te disant que tu négliges tes enfants.

Si ta maison est propre, tu culpabilises en te disant que tu passes sans doute trop de temps à torcher plutôt qu’à jouer avec les enfants. / Si ta maison est en bordel, tu culpabilises parce que tu te dis que tu les élèves dans le chaos pis que c’est pas un ben bel exemple à leur donner.

Si t’es infertile, tu culpabilises de devoir avoir recours à une aide extérieure pour tomber enceinte. / Si tu ne veux pas d’enfant, tu culpabilises en pensant à ceux qui en voudraient, mais qui n’y arrivent pas.

Si t’es au bureau, tu culpabilises parce que tes enfants sont à la garderie. / Si tu dois rester à la maison avec les p’tits, tu culpabilises parce que t’es pas au bureau.

Si tu donnes un biberon à ton bébé, tu culpabilises de ne pas allaiter. / Si tu allaites avec bonheur, tu culpabilises devant tes amies pour qui l’allaitement ne s’est pas super bien passé.

Si tu fais du cododo, tu culpabilises parce que le Mieux Vivre dit que c’est dangereux. / Si tu mets ton p’tit dans son lit chaque nuit, tu culpabilises en te demandant si t’es pas en train de fucker son attachement.

Si tu veux juste un enfant, tu culpabilises parce que tu te dis que t’es pas assez patiente pour en avoir plus qu’un. / Si t’en as plus qu’un, tu culpabilises parce que tu manques parfois de temps avec chacun.

Si t’es sévère avec tes enfants, tu culpabilises en te disant que tu les brimes peut-être. / Si tu abdiques et que tu fermes les yeux sur des affaires parce que t’en as juste marre de chialer, tu culpabilises en te disant que tu les laisses peut-être trop lousses.

Est-ce que tu la vois aussi, l’absurdité de tout ça? La morale de l’histoire, c’est que tu t’en sortiras jamais, fille : quoi que tu fasses, tu vas feeler coupable pour toute pis son contraire. Ça fait que mets donc fin à ça cette culpabilité-là, pis concentre tes énergies sur les autres émotions de ton registre!

Tu me remercieras plus tard.

Crédit : New Africa/Shutterstock.com

Audrey Gauthier

Parents d'une seule et unique fille, mon chum et moi sommes à peu près certains de préférer être en avantage numérique pour élever cette magnifique bête-aux-yeux-bleus qui semble avoir tiré le meilleur (ou le pire?) de nos deux caractères à la loterie de la génétique. Ayant une petite tendance à couver - même les gens que je n'ai pas pondus! - je ne serai toutefois pas récipiendaire du trophée de la maman de l'année! Avec mes failles et mes travers, j'essaie quand même d'être la meilleure maman possible pour ma fille, en me disant qu'au mieux je lui apprendrai à voir la beauté dans l'imperfection!

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