baby crying in bed

Ton bébé au sommeil précaire (qui ne dort jamais)

baby crying in bed

Tu as un bébé dont le sommeil est… comment dire? Capricieux. Genre que des conditions gagnantes doivent absolument être réunies pour que ce moment ô combien important survienne et ce pour une durée appréciable, c’est-à-dire le temps d’un tête-à-tête avec ta tasse de café chaud par exemple. Ou le temps de t’asseoir. Oui, juste ça : t’asseoir sans devoir te relever au bout de cinq minutes. Peut-être même juste t’asseoir avec une revue, pour ensuite faire une partie de Candy Crush et finalement mettre à jour ta lecture des posts de tes amis Facebook! Ahhh, le rêve!

Peut-être que tu as ce type de bébé dont le simple fait de le déposer dans sa bassinette ou de replacer sa doudou le réveille presque instantanément. T’sais, quand le moindre petit craquement transforme ton mignon poupon en petite bestiole crispée et hurlante? Ce type de bébé qui t’amène à haïr profondément les tondeurs de gazon l’été et les souffleurs de neige l’hiver. Les détester au point où, à bout de nerfs, il est possible que tu sortes hurler ton désespoir à un jeune jardinier inconscient de la crise de larmes en stand by chez Bébé qui dort, pour le moment, à poings fermés.

Tu vois, ou plutôt tu entends ce que je veux dire? Sentant ta pause bienfaitrice se terminer abruptement, il se pourrait alors que des fils se touchent quelque part dans ta tête et fassent de grosses flammèches… « Bonsoir, elle est partiiie! » Imagine la stupeur de cet apprenti jardinier trop bruyant en voyant arriver mama en pyjama d’allaitement, arborant des cernes dignes de monsieur raton, criant et postillonnant : « Chuut! Bébé vient de s’endormir! »  Eh oui, une fois de plus, tes plans de profiter de la sieste de Bébé viennent d’être mis échec et mat.

Ces bébés au sommeil précaire engendrent bien souvent, sans trop qu’on s’en rende compte, des habitudes douteuses, histoire de protéger leurs oreilles des bruits environnants susceptibles de bousiller ce moment béni du dodo… et ainsi sauver ce qu’il reste de ton couple et préserver ta santé mentale par la bande.

Par exemple, ne plus écouter la télé, mais bien juste la regarder (quelle belle invention, les sous-titres, hen?!) et ne jamais, au grand jamais, faire partir la toilette pendant la nuit. Ark. Je sais. Mais il faut ce qu’il faut, comme on dit. Et si tu as de la visite, c’est encore pire : pendant la sacro-sainte sieste de ta progéniture, tu brûles de demander à tes invités de baisser le ton, mais tu sais que si tu fais ça, il y en aura assurément un, souvent celui qui n’a jamais eu d’enfants, qui va te sortir quelque chose comme : « C’est au bébé de s’adapter à nous, pas l’inverse! » et qui fera fi de ta demande et continuera à parler comme s’il voulait que ton troisième voisin de gauche puisse lui réponde! Oui, dans le domaine de la controverse, du jugement et des commentaires dont on se passerait, le sommeil des petits occupe définitivement une place de choix!

Bien sûr, dans un avenir plus ou moins rapproché, ce moment divin où  Bébé fait ses nuits arrivera. Mais ne te réjouis pas trop vite : les poussées dentaires, les rhumes, les otites et les pipis au lit te donneront parfois l’impression de retourner à la case départ…

T’sais, quand on dit « dormir comme un bébé »? Bien, sauf exception, c’est l’expression la plus mensongère qui soit.

Crédit : FamVeld/Shutterstock.com

Isabelle Millaire

Maman pieuvre de deux enfants, toutes mes dents, mais probablement pas toujours toute ma tête (!), je carbure aux câlins et au café noir. OK, mettons tout de suite les choses au clair : les câlins, je ne les veux pas de n’importe qui. Ceux de mes enfants me sont indispensables au quotidien et me redonnent le sourire (presque) instantanément. Ceux de mon homme sont tendres et me rappellent que je ne suis pas seulement une maman. Ceux de mes parents sont rassurants et bienveillants. J’ai aussi deux chats fous… mais tellement doux! Mes petites bestioles ont le don de me rendre folle… ou de m’émerveiller, c’est selon! Je suis donc tantôt triste, tantôt euphorique, mais toujours un peu fatiguée! J’écris comme on respire : pour vivre. Ou survivre. Outre l’écriture, mon équilibre vient aussi de la chasse effrénée que je fais aux mauvaises herbes; défoulement facile, à portée de main et sans cesse renouvelable!

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1 Comment

  • Mdrrrff ????? je n’ai jamais ris autant tellement je nous reconnais mon gils et moi la dedans. Bon courage…un jour peut etre on y arriveras

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