little boy angry

6 affaires que les enfants n’avaient pas le droit de faire dans ton temps et que tes enfants font

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Force est d’admettre que quand tu étais jeune, il te semble que tu avais pas mal moins de lousse que tes enfants en ont aujourd’hui. Des fois, tu te dis que tu les élèves peut-être trop mollement  comparativement à la job que tes parents ont fait avec toi. Voici donc six affaires que les enfants n’avaient pas le droit de faire dans ton temps que tes enfants font à tout bout de champ.

#1  S’obstiner

Quand t’étais jeune, si ton père te donnait une consigne, tu fermais ta boite pis tu écoutais. Pas le droit d’écouter la télé ? Ben parfait, t’allais faire autre chose. Obligée d’aller jouer dehors ? Correct, t’étais déjà en train d’enfiler tes runnings. Manger jusqu’à la dernière bouchée de ton assiette ? C’est beau, t’avais pas le goût de finir la soirée dans ton lit.

Aujourd’hui, tes enfants t’obstinent à qui mieux-mieux. Ils contestent énergiquement l’ensemble de tes décisions et passent le plus clair de leur temps à te demander de les justifier. « Pourquoi on est obligés d’aller jouer dehors ? », « C’est pas juste, on va vraiment pas beaucoup joué au iPad aujourd’hui ! », « J’aime pas ça le pâté chinois, c’est dégueulasse, j’ai le goût de vomir. ».

#2  Choisir la musique dans le char

Quand t’étais jeune, ton père mettait la radio dans le char pis t’avais pas le choix de te taper l’émission de Robert Gillette pis le placotage plate d’André Arthur. Si t’étais chanceuse, il mettait peut-être sa cassette du dernier hit de Opus ou sa toune préférée des Beatles mais en aucun cas tu aurais pu lui faire passer le nouveau hit des Backstreet Boys.

Aujourd’hui, tes enfants te demandent des chansons en boucle pis tu stream ça sur Youtube, tel un DJ animant une discothèque pour les cinq à douze ans. Pis entre toi pis moi, entre la nouvelle toune de Katy Perry version française chantée par une artiste poche inconnue pis le sountrack des Pokémons, la musique a tôt fait de te taper sur les nerfs sur un joli temps.

#3  Choisir le menu du souper

Quand t’étais jeune, ta mère t’appelait pour souper à cinq heures et quart pis tu mangeais ce qu’il y avait dans ton assiette. Vingt minutes plus tard, tu sortais de table pis tu retournais jouer dehors sans faire d’histoires.

Aujourd’hui, en plus de te taper le registre des allergies, il faut que tu tiennes compte des goûts de tous et chacun qui varient d’ailleurs selon les jours qui passent. Ce faisant, aujourd’hui ton plus jeune n’aime plus la lasagne et veut du spaghetti mais demain il ne voudra plus rien savoir du spaghetti et ne jurera que par la lasagne, tu vas avoir droit à des crises de larmes pour cause de j’aime-pas-ça-manger-du-poisson-moi et il va falloir te battre avec ta progéniture pour qu’elle daigne finir son assiette en faisant mine de vomir toute les trois secondes et quart.

#4  Se plaindre que c’est plate

Quand t’étais jeune, tu t’amusais. Toute seule. Ou avec tes frères et sœurs. Vous vous inventiez des jeux. Vous vous obstiniez un peu mais vous faisiez votre petite affaire.

Aujourd’hui, tes enfants errent dans la maison comme des âmes perdues en quête d’une activité à faire en répétant à qui veut bien l’entendre que c’est donc ben long pis c’est donc ben plate.

#5  Pleurer pour des niaiseries

Quand t’étais jeune, si tu tombais, tu braillais une shot, tu te relevais pis tu continuais de jouer. Si tu avais les genoux en sang, tu avais droit à un cinq minutes de gloire en compagnie de ton père qui te badigeonnait ça de mercurochrome pis ça s’arrêtait là.

Aujourd’hui, ton enfant déverse un torrent de larmes à la seconde où son petit orteil frôle la table basse du salon ou qu’il s’enfarge dans ses propres pieds et tu dois le patcher de plasters aussi dispendieux qu’inutiles de Flash McQueen pour mettre fin au drame. Et sois assurée que le drame reprendra de plus bel avec les larmes qui viennent avec quand viendra le temps de retirer ledit plaster du pas-de-bobo.

#6  Péter sa coche sur sa mère

Quand t’étais jeune, jamais oh grand jamais tu n’aurais penser crier après ta mère ou ton père parce que c’était évident comme le nez dans la face qu’on ne criait pas après ses parents. Parce que c’était l’autorité pis qu’on la respectait, t’sais.

Aujourd’hui, à la minute où quelque chose ne fait pas son affaire, ton p’tit de six ans te hurle que t’es la pire des mères ingrates de la terre et te somme de le laisser tranquille en frôlant les trois cents décibels.

Comprends-moi bien, j’aime mes enfants plus que tout au monde pis ils ont plein de belles qualités dont l’objectif de mon message n’est pas d’en faire l’éloge. Mais y’a tu rien que moi qui trouve que les choses ont changé pis qui se demande où est-ce qu’on a manqué notre coup ? Ou ben donc le cerveau de la fillette de cinq ans que j’étais a volontairement oublié que j’étais pareil ?

Crédit : NadyaEugene/Shutterstock.com

Maude Michaud

Fondatrice de la plateforme La Parfaite Maman Cinglante et auteure, j’adore informer, divertir et partager mes réflexions sur la parentalité mais aussi une multitude de sujets qui touchent les femmes de près et de loin.

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7 Comments

  • Parents simplement trop permissifs. Si vous êtes satisfait de ce que vous êtes devenu avec la manière dont vos parents vous ont élevé, faite comme eux.
    Mettez en place les mêmes règles qu’il y avait chez vous il y a trente ans.
    Pas de place à l’obstination, gardez le contrôle du menu du souper et de la musique dans l’auto, n’acceptez pas de vous faire péter une coche. Directement dans la chambre. Rapidement, il n’y en aura plus de pétage de coche.

    • Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui les parents sont confronter a une pléiade de spécialiste qui te dise ce que tu peut ou ne peut pas faire avec tes enfants , il explique que de laisser les enfant donner leurs avis et demander pourquoi tel et tel décision et remette en doute ce que vous dites leurs permettra d’être un meilleurs adulte avec plus de confiance en lui et capable de prendre des décisions éclaire puis de mettre en perspective les ordres. Ensuite il t’explique que de mettre tes enfants dans leurs chambre c’est très négatif puisque la chambre ne devrais servir qu’a dormir ou des moment heureux si non ont risque que l’enfant ne veuille plus aller dormir. tu ne dois en aucun cas crier après ton enfant car, si tu crie tu lui apprend que crier c’est bien (élevé le ton sa compte comme crier) même chose pour la fausse tape sur les doigt. Pour ce qui est de l’alimentation car si tu oblige ton enfant a manger toute son assiette tu risque du lui provoquer des trouble alimentaire mais tu dois aussi t’assuré que ce qu’il auront manger aura satisfait leurs besoins nutritif. Les appareil electronique et leurs gestion saviez vous que dès qu’il rentre a l’école ou vous exige d’avoir internet et les enfant doivent savoir manipuler les ordinateur dès la maternel dur de les tenir a l’écart et ensuite dur de les faire ce servir de leurs imagination. D
      ‘ailleurs oublier tout de suite ce qui selon moi étais un punition exemplaire pour les plus vieux qui avait fais quelque chose de grave monte te coucher sans souper sa n’avait jamais tuer personne de toute façon de nos jours oublier la punition tout cours elle a été remplacer par le renforcement positif c’est a dire si tu ne fais pas ou fais tel chose a chaque jours je te donnerai un collant et quand tu aura 7 collant tu aura une surprise bon je me dis rendu adulte quand je vais me comporter comme il le faut personne ne cognera a ma porte pour me donner un prix car j’ai respecter la lois et les bonne manières, mais bon . Puis si vous avez envie de dire au diable tout c’est spécialiste et élever vos enfant comme bon vous semble mauvaise idée ont pourrais vous accuser de mettre le développement de votre enfant en danger. Je terminerai en vous disant qu’à deux ans ma fille parlais de cette façon maman tu peut m’aider a mettre des chaussette pour que je mette mes chaussure , 5 ans maman je me suis blesser je peut avoir un diachylon première journée d’école elle re vient en me disant maman tu m’a mentit ce dois ne s’appel pas un majeur mais un fuck you ils avait étudier les doigts de la main que ma fille connaissais très bien et elle avait fais rire d’elle car elle nommait ce doigt un majeurs. Bienvenu dans le monde avec le quelle nous devons composer pour élevé nos enfants. Ceci dit il n’y a pas que du négatif dans cette méthode d’éducation aujourd’hui les jeunes savent exprimer leurs émotion les reconnaître sans les refouler, et il étais loin de n’avoir que du bon dans l’ancienne méthode mais une équilibre entre les deux serais sans doute préférable. Sachez que malgré tout mes enfants ne sont pas des enfant roi, ne mon jamais fait de crise dans un magasin pour avoir quelques chose et il n’y a qu’un repas servis si tu n’aime pas tu te force si tu ne veux pas te forcer tu n’aura rien avant le prochain repas ( c’est sur qu’il y a une chose par enfant que j’accepte que pour eux qu’ils déteste vraiment je ne fais pas exprès dans mettre dans mes repas) mais, mes enfant mange ce qu’ils ont a table. Ce texte pour démontrer ont peut quand meme bien élever ses enfants ceci dit nous avons plus de connaissance du développement de l’enfant ce qui nous ajoute des complexité.

      • Je pense la même chose que toi. En plus les enfants apprennent vite à dire: DPJ.  »Si tu dis non j’appelle la DPJ ». Combien de fois je l’ai entendu celle là. On fait quoi quand le plus vieux (de 5 ans l’aîné) frappe le plus jeune d’une façon très dangereuse (coup de poing sur la colonne vertébrale ou coup de pied à faire virer le genou à l’envers) on ignore le mauvais comportement et on fait comme si rien s’est passée? Pis une fois adulte l’enfant refait la même chose et va être surpris de se retrouver en cour avec des accusation de coup et blessure et pour agression.

  • Tellement ça Karine! Je partage à 100% ton opinion! J’ai cessé de lire tout le monde à propos de l’éducation et j’ai demandé conseil aux parents dont leur enfant sont humbles et respectueux!

  • Je suis tellement en désaccord avec ce texte. Comme si nous étions toujours contents, respectueux et à l’écoute il y a 30 ans! C’est beaucoup idéaliser le passé, je trouve. Bien sûr que les enfants s’expriment davantage aujourd’hui, mais est-ce négatif pour autant? Comme parent, c’est notre rôle de dresser les limites de l’acceptable et de le dire, lorsqu’un comportement dépasse les bornes. Mais personnellement,j’aime mieux un enfant qui s’exprime respectueusement à un autre, craintif de l’autorité. À chacun ses priorités, il faut croire.

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