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Les bébelles

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S’il y a quelque chose d’inévitable avec des enfants, c’est bien l’accumulation de bébelles. Tout se passe très sournoisement; ça commence doucement et un jour, sans t’en être rendu compte, c’est la catastrophe. En revenant de coucher les petits un bon soir, tu t’assois enfin dans le salon en croisant les doigts pour que ce soir le dodo soit un one shot deal et tu constates que t’as pu de salon.

T’sais, le salon parfait dans les magazines qui a l’air malade-mais-j’en-aurai-jamais-un-de-même? Eh bien, c’est là que tu le réalises que t’es pas à veille d’en avoir un. Tu ne vois pas poindre le jour où tes enfants vont gentiment aller jouer dans le sous-sol par eux-mêmes sans se chicaner et que ton salon va rester propre, immaculé et présentable.

Tu te mets donc à quatre pattes, tu commences à ramasser chaque petit morceau qui-a-pas-rapport-avec-aucun-jeu-dans-le-lot-de-bébelles-sur-le-plancher et à la place de les jeter, parce que clairement tu ne trouveras jamais d’où ils proviennent, tu les remets dans un des millions de bacs de couleur avec le reste en te disant que ça va peut-être fitter un jour avec quelque chose.

À chaque fête, chaque visite surprise de mamie, chaque Noël, chaque Pâques, chaque Saint-Valentin, chaque fois même que tu vas en visite chez quelqu’un, il y a toujours une bébelle qui s’ajoute. De la plus petite à la plus grosse, de la cochonnerie dangereuse-de-l’avaler-j’ai-peur-chaque-fois-que-ma-plus-jeune-mange-un-Kinder Surprise-et-que-mort-s’ensuive à la grosse bébelle oh-non-encore-un-maudit-toutou-on-va-le-mettre-où-ma-fille-va-se-mettre-à-faire-de-l’asthme-bientôt.

Sans parler des Barbies. Arrête de vivre ton rêve de petite fille en achetant des Barbies à ta fille de deux ans. Elle ne sait pas quoi faire avec. Ces pauvres Barbies font pitié. Elles ne sont souvent utilisées qu’une seule fois avant la fin; la fois où leur linge a été arraché, leurs cheveux coupés et leur face maquillée en princesse au feutre Crayola, puis elles gisent sur le plancher face contre terre, l’air d’avoir été agressées et laissées pour mortes.

Tu te demandes souvent pourquoi les gens s’obstinent à donner autant de bébelles à tes p’tits.

Mais t’sais, c’est qui les premières à céder pour acheter un petit toutou, des Shopkins ou un Kinder Surprise-potentiellement-mortel-su’l-bord-de-la-caisse-à-la-hauteur-des-enfants en allant faire un tour à la pharmacie? C’est toi la mère, parce que tu aimes tant ta progéniture.

Annie Nobert
ANNIE NOBERT
Crédit : monika3steps/Shutterstock.com

Annie Nobert

Je suis la Rockstar de deux petites groupies qui me suivent partout, même dans les endroits les plus intimes. Elles ont deux et trois ans et demi et je commence à avoir hâte qu’elles découvrent One Direction. J’ai fait mes études à l’Université de Montréal en communication promotionnelle, mais je travaille dans le communautaire. J’ai toujours eu plein d’idées pour partir une entreprise, jamais de temps pour les réaliser. Aujourd’hui , je me gâte. Je vais écrire. J’ai toujours adoré écrire alors je me joins aux parfaites mamans cinglantes pour partager quelques lignes de ma vie avec vous.

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