lovers hands

À l’homme de ma vie

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Toi et moi, on en a partagé des années.  Beaucoup d’années.  Jusqu’à ne plus les compter.

Des heureuses, des excitantes, des douces, des magiques.

Des déchirantes, des fades, des amères, des banales.

Des années qu’on aimerait revivre, tellement notre bonheur était grand, et nos cœurs légers.  D’autres qu’on préférerait oublier, tellement notre douleur était vive, et nos cœurs brisés.

Le poids de ces années accumulées a un jour fini par être trop lourd, nous faisant nous éloigner et nous perdre de vue, personnellement et comme amants.  Mais ce même poids, qu’on a su transformer en force, nous a permis de se retrouver, soi d’abord, l’autre ensuite, et d’apprendre à mieux s’aimer.

Aujourd’hui, quand je regarde derrière nous, je constate que chacune de ces années que nous avons partagées nous ont forgés.  Ces années nous ont définis, comme couple, mais comme êtres humains, aussi.  Toi et moi, ensemble on avance, individuellement on grandit.

Mais toi et moi, on ne s’est jamais dit oui.  Toi, beau, grand et fort, devant moi, vêtue de la robe blanche qui meuble mes rêves, depuis ma jeune adolescence.

T’as jamais voulu demander, j’ai jamais voulu répondre oui.  Pas pour nous, qu’on se disait, et qu’on se dit, encore aujourd’hui.  Parce qu’on a jamais eu l’impression qu’en se disant oui, on allait s’aimer plus, ou mieux.  Mais cette année, quelque chose a changé.  Cette année s’est installé un désir de souder ce que nous avons pris tant d’années à assembler.  Un besoin de dire haut et fort que toi et moi, on s’aime dans le meilleur et malgré le pire.

Parce qu’après toutes ces années, je sais maintenant qu’il n’y aura pas un homme mieux que toi, pour moi.  Pas un homme ne pourra agir aussi parfaitement que toi avec moi.  Pas un homme ne saura prendre mieux soin de moi que toi.  Pas un homme ne pourra être à ta hauteur et m’aimer comme tu sais le faire, si doucement, si passionnément et si patiemment.  Pas un homme ne me fera autant vibrer en dedans, par ce qu’il est, comme toi tu le fais.

La dernière année m’a fait comprendre à quel point ce que nous avons tous les deux est précieux.  À quel point tu es tout ce dont j’ai besoin.  À quel point il n’y a que toi qui connais tous mes recoins.  À quel point tu me supportes, sans jamais me lâcher.  À quel point tu m’écoutes, sans jamais me juger.  À quel point tu me pousses à être celle que je veux être, sans jamais me brusquer.  À quel point tu me laisses vivre, sans jamais m’emprisonner.  À quel point tu te soucies de moi, sans jamais rien prendre pour acquis.  À quel point tu me trouves encore belle, malgré ce corps transformé par les enfants que je t’ai donnés.  À quel point tu travailles à devenir un homme meilleur chaque jour, sans jamais me laisser de côté, dans cette quête qui est la tienne.

Mais toi et moi, encore aujourd’hui, on ne veut pas se dire oui.  Pas officiellement parlant.

Mais sache, mon chéri, que même s’il n’y a rien d’officiel à notre union, je te dis oui, haut et fort, tous les jours de ma vie. Parce que c’est toi que j’ai choisi, il y a longtemps, et que c’est avec toi que je veux continuer d’avancer, infiniment.

Meliane
MELIANE
Crédit : Gajus/Shutterstock.com

Méliane

Je suis la maman pas toujours zen de 4 amours qui ont entre 5 et 12 ans. Je vous entends d'ici: "Quatre!!! Oh! que ça fait une belle famille ça!" Oui, tellement. Ça fait aussi parfois de moi une maman à boutte, mais qui l'assume. Parce qu'un enfant prend chaque seconde que sa mère lui offre, j'ai dû apprendre à me garder des minutes à moi et à accepter que je peux le faire tout en étant une bonne mère.

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