tired parents with baby

6 affaires qui ont changé depuis que t’es parent

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T’as ben beau dire que tes p’tits sont la plus belle chose qui te soit arrivée, reste qu’ils ont changé ta vie bord en bord, pis qu’elle n’a pu rien à voir avec ce qu’elle était dans le temps que tu n’avais personne d’autre à t’occuper que toi-même. Voici donc six affaires qui ont changé depuis que t’es parent.

#1  La notion de repos

Tu savais ben qu’en ayant des enfants, tu ne pourrais plus te reposer comme dans le temps. Ce que tu ne savais pas, c’est que tu ne pourrais plus te reposer pantoute et que cinq minutes dans le divan à boire une gorgée de café tiède allait devenir ni plus ni moins que le Club Med, le summum de la détente, t’sais. Tu ne savais pas non plus qu’il était possible d’envisager une séance de pliage de linge ou une ride toute seule à l’épicerie comme un moment de break bien mérité.

#2  La notion d’intimité

Avant d’avoir des enfants, tu pensais que faire pipi toute seule, prendre une douche chaude sans gérer des p’tites mains et des langues dans la porte de la douche pis avoir un rapport sexuel de plus que trois minutes et quart avec ton chum dans la quiétude, c’était des choses acquises. À c’t’heure, tu envoies un texto à ta chum quand tu réussis à t’asseoir sur le bol de toilette sans être dérangée pendant plus que trois secondes et demie comme si tu venais de gagner à la loto, tu te laves la porte ouverte en chantant des comptines pis tu fais l’amour une fois par mois en arrêtant ton chum toutes les trente secondes pour vérifier que tout le monde dort.

#3  La notion de la fatigue

Dans ta vie pré-bébé, tu pensais que tu savais c’était quoi la fatigue. Et quand tu la ressentais, tu te couchais plus de bonne heure, tu dormais dix heures en ligne pis tu restartais ta journée comme une championne. Aujourd’hui, tu sais qu’il n’y a pas de limite à la fatigue, que tu peux survivre sans dormir pendant plus de vingt-quatre heures et qu’il est possible de reproduire le modèle trois fois dans une même semaine sans mourir. Tes meilleurs amis sont maintenant le pilote-automatique et ta face de carême.

#4  La notion des obligations

Avant, tu trouvais ça plate d’être obligée de faire des choses. Mais les choses que tu étais obligée de faire se résumaient à aller travailler, faire l’épicerie, manger pis te laver. On parle de quatre affaires, t’sais. Le reste, c’était une question de choix. Aujourd’hui, la liste s’est un tant soit peu rallongée à plus ou moins une cinquantaine d’obligations entre les repas à préparer, les bains à donner, les cours divers sans compter le moment où tu dois jouer aux petits chars à quatre pattes et celui où tu dois sortir jouer dehors avec ta suit de ski-doo. Dire que tu trouvais ça pénible faire l’épicerie. À c’t’heure, c’est ton exutoire à toutes tes autres obligations.

#5  La notion de fin de semaine

Avant, la notion de fin de semaine rimait avec « ol » comme dans alcool, somnole, décolle, parasol. Aujourd’hui, ça se passe en « age »  comme dans lavage, ménage, nettoyage pis charroyage.

#6  La notion des repas en famille

Tu gardes un bon souvenir de tes repas en famille quand t’étais jeune. Comment ça se fait que tu te rappelles rien en lien avec le fait que ta mère passait le souper debout à vous servir, toi, ton père, pis tes frères et sœurs ? Sans doute pour la même raison que tu as oublié que tu renversais toujours ton verre de lait, que tu chialais en permanence sur le menu pis que tu négociais à qui mieux-mieux le nombre de bouchées à manger pour avoir deux desserts. Reste qu’aujourd’hui, la notion des repas en famille n’est plus exactement la même que ce que tu te figurais dans tes souvenirs de jeunesse.

Ça fait que c’est ça. C’est le prix à payer pour vivre un quotidien parsemé des petits bonheurs de la parentalité. Pis quand tu y penses, ça reste un excellent deal.

logo parfaite maman cinglante

 

Crédit : Oksana Shufrych/Shutterstock.com

Maude Michaud

Fondatrice de la plateforme La Parfaite Maman Cinglante et auteure, j’adore informer, divertir et partager mes réflexions sur la parentalité mais aussi une multitude de sujets qui touchent les femmes de près et de loin.

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6 Comments

  • Incroyable comment l’être humain se plaint constamment. Nous, on essaie d’avoir UN enfant depuis maintenant plus de deux années… sans succès. C’est le plus grand rêve que nous avons. Nous avons dépensé des milliers de dollars en Procreation médicale assistée déjà. On y pense 24h/24 et nous sommes tristes… vraiment! Alors, ça fait mal de lire ça. Votre vie plate de famille… et bien, on la prendrait nous!

    • Je comprends votre tristesse Martine. Ma fille est née d’une FIV le 25 mars 2014 après un long périple de 3 ans en c!Inique de fertilité. Ne perdez pas espoir! Je vous souhaite un beau bébé en santé très bientôt!?

    • Je ne veux pas être plate, mais si tu es pour ne pas accepter les plaintes de mamans parce que tu as des problèmes de fertilité, qu’est-ce que tu fais sur un blogue contenant des mots comme « maman cinglante »?

      C’est vraiment très triste et pénible l’infertilité, mais ça n’enlève RIEN aux combats d’être parent. Pis si on ne peut pas chialer sur un blogue de maman, veux-tu bien me dire ou est-ce qu’on a le droit alors?

      Ce que tu lis ici fait partie de la réalité d’être parent et le jour ou tu le seras, ça te fera du bien de voir que tu n’es pas seule a ne pas ressentir QUE des belles choses face a ta maternité, même si tu as eu toute la misère du monde a avoir un enfant.

  • Hummmm… de mon côté, j’ai vecu l’infertilité et j’ai maintenant la chance d’être maman… je pense également que ça aide beaucoup à profiter positivement des défis que l’on doit relever en tant que parents…être parent, je ne vois pas ça comme un combat mais comme de l’adaptation… je comprends bien les propos de Martine et aussi ceux relevés par l’auteur (même si je ne me retrouve nulle part, j’imagine que certains ont de la difficulté à s’adapter)…. Je trouve aussi que le web est surchagé de chroniques de parents dépassés par leur nouveau rôle et par les changements difficiles à encaisser que ça apporte à leur précieuse vie antérieure… Le web est aussi rempli par des textes qui relèvent que les aspects négatifs de cette nouvelle vie mais heureusement, c’est fait d’une façon qui se veut un peu humoristique… Personnellement, je ne me sens pas concernée par des textes comme celui-ci, car chez moi, la vie a changé un peu à l’arrivée de bébé tant attendu mais elle a aussi repris presque ses anciennes allures avec l’enfant qui a grandit… J’aimerais trouvé plus de textes positifs sur le sujet… ça manque. Heureusement, quand je lis ce genre de texte, je me dis que ce n’est pas pareil partout et que chez moi, ce changement est la plus belle chose qui nous soit arrivée et que nous sommes bien zen avec cette nouvelle richesse apportée à la vie… mais j’imagine que des textes avec cette connotation, ce n’est point divertissement pour plusieurs! 🙂

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