boy in a filed sunshine

Le grand garçon que tu deviens

Pendant un moment, j’ai sincèrement cru que la version de toi qui baragouinait des mots plus ou au moins audibles avec ta petite voie aigue, qui m’appelait du matin au soir à grands coups de « Maman » et qui tendait toujours les bras vers moi dans l’espoir de se blottir dans les miens me manquait. Puis, j’ai réalisé que ce qui me manquait finalement réellement, c’était ton besoin viscéral que je fasse partie de ta vie à tout moment. C’était cette époque où tu avais besoin de sentir ma présence près de toi pour être rassuré. Pour être heureux. Tout le temps. Parce qu’en réalité, la petite personne que tu deviens un peu plus chaque jour est exceptionnelle et n’arrive pas à la cheville du petit garçon de deux ans que tu étais.

Mon bonhomme, ton cœur est tellement grand qu’on pourrait y construire un monde tout entier. Ton souci des gens qui t’entourent résonne dans toute ta petite personne jusqu’au bout de tes doigts. Ton inquiétude devant les larmes d’un ami, des miennes ou même de celles d’un inconnu font briller mon regard de fierté dès que je le pose sur toi. Ta capacité à saisir les émotions des autres me fascine. Tu as cinq ans mais le cœur d’un grand sage plein d’amour.

Mon garçon, ta fragilité m’émeut. Si ton cœur est si grand, il n’en demeure pas moins fragile et il a très mal lorsqu’il est blessé. Mais tu n’hésites jamais à mettre des mots sur tes petites émotions. Tu n’hésites jamais à venir te blottir contre moi pour me raconter ce qui t’a blessé, en quête de solutions, en quête d’un compromis pour rendre tous les cœurs heureux.

Mon amour, ta soif de vivre et ta joie de te lever chaque jour sont contagieuses et ne s’estompent pas avec le temps. Tu sais voir le verre à moitié plein beaucoup plus que la plupart des grands. Tu sais t’émerveiller de toutes les petites choses de la vie. Tu sais t’émerveiller d’être là, tout simplement, à profiter de la présence de ceux qui t’aiment et à les aimer en retour. Tu voues une véritable ode à la vie chaque jour et bien des adultes devraient prendre exemple sur toi. J’espère que ton bonheur de vivre ne s’estompera jamais parce qu’il fait de toi une personne merveilleuse.

Mon petit cœur, quand tu marches, quand tu danses, quand tu cours, ta démarche est empreinte de toute tes couleurs. Des couleurs chaudes qui brillent au soleil. Tous tes gestes sont colorés du grand garçon que tu deviens et j’enregistre chacun d’eux dans ma mémoire pour respirer la grande personne que tu deviens dans les moments plus difficiles ou lorsque je ne suis pas avec toi.

Je suis fière, fière d’être ta maman et bien que le grand que tu deviens est teinté de mes propres couleurs, celles qui te sont uniques m’émerveillent chaque jour.

Je t’aime mon garçon.

Crédit : Subbotina Anna/Shutterstock.com

Maude Michaud

Fondatrice de la plateforme La Parfaite Maman Cinglante et auteure, j’adore informer, divertir et partager mes réflexions sur la parentalité mais aussi une multitude de sujets qui touchent les femmes de près et de loin.

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