Ton SPM en 7 points

woman very angry

Trois lettres à l’allure inoffensive, mais qui forment à elles seules une bombe destructive. Le syndrome prémenstruel. Généralement, ça dure une journée ou deux quoique pour d’autres, ça s’étend sur plus d’une semaine. Dans tous les cas, pendant ce temps-là, tu ne comprends pas toujours ce qui se passe.

Ça fait je t’ai préparé une liste des symptômes que tu pourras détecter le mois prochain, question d’en profiter pour te disculper de ton humeur et mettre ça sur le dos de tes hormones.

#1  Tu t’empiffres comme jamais 

Tu as une envie folle de sucré et de salé en même temps. T’engouffres une boîte de chocolat suivie d’un sac de chips et tu culpabilises parce qu’en temps normal, tu n’aurais jamais mangé tout ça.

C’est correct fille, mange.

#2  T’as les hormones boostées aux stéroïdes pis t’es ben émotive

Tu pleures devant une annonce publicitaire de dentifrice ou ben devant Caillou parce que Mousseline s’est cogné le pied et qu’elle fait donc pitié. Tu remets tout en question et tu en veux à la vie de ne pas t’avoir fait rencontrer un beau millionnaire crinqué qui te ferait faire des tours d’hélicoptère et te donnerait cinq orgasmes de suite.

#3  T’es une mitraillette ambulante  

Tu pètes. Dis pas le contraire. On pète comme jamais quand on est SPM. Tu te caches dans un coin pis tu te lâches lousse. T’as l’impression d’avoir mangé un camion de soupe aux pois, tu marches, tu pètes. Tu t’assois, tu pètes. Sens-toi pas mal fille, ton chum s’empêche pas de péter à côté de toi lui, ça fait que gâte-toi .

 #4  T’es enflée comme le bonhomme Michelin  

Tu ne rentres pu dans tes beaux jeans serrés, t’as le ventre d’une femme enceinte de six mois pis t’as même des bobettes cachées dans le fond de ton tiroir que tu utilises expressément pour tes SPM.

Mets une paire de jogging et un chandail lousse, fais-toi une couette sur le dessus de la tête et écrase-toi sur le divan.

#5  Ton niveau d’agressivité est dangereusement élevé 

T’as le goût d’arracher les yeux doux du toutou de ton trois-ans juste parce qu’il te tape sur les nerfs, tu frappes la sécheuse parce qu’elle ne fournit pas assez vite, le miaulement de ton chat te rend folle, t’as les oreilles rouges et le ton de voix un peu trop fort ? Respire fille, c’est normal. Va crier dans ton oreiller, ça va aller.

#6  Ta patience fait la grève  

T’as aucune patience. AUCUNE. Tu lâches un gros soupir d’exaspération dans la file d’attente à l’épicerie parce que la caissière ne va pas assez vite à ton goût. Étrangement, tous les conducteurs des chars qui roulent sur le chemin ont dû se parler pour te faire chier parce qu’ils roulent tous à la vitesse de la tortue. Ton trois-ans te tape TELLEMENT sur les nerfs que tu le laisses gagner toutes les batailles. Pas grave, mange des bonbons avant le dîner et bourre-toi de jus, mais laisse maman tranquille.

 #7  Tes seins sont lourds comme une brique 

T’as mal aux seins sans bon sens. Ton linge te fait mal, t’as le goût de brûler toutes tes brassières parce que y’en a pas une d’assez confortable pour tes petites montagnes enflées. Pis gare à ton chum s’il veut les toucher, il va manger une tape sur le nez assez vite qu’il va rester surpris sur un joli temps.

Fait que fille, la journée où tu reconnaîtras ces symptômes-là, sache qu’on est avec toi. T’as le droit de te bourrer dans les beignes et boire du vin à une heure de l’après-midi en lâchant des pets dans tes bobettes trop grandes pis de crier après la mouche parce qu’elle ne te laisse pas tranquille.

Et si quelqu’un ose te demander ce que tu as, t’a juste à leur crier dans la face : « C’EST PAS MOI, C’EST MON SPM !!! »

De rien.

Marika Johannesen
MARIKA JOHANNESEN
Crédit : Goran Djukanovic/Shutterstock.com

Marika Johannesen

Maman à la maison de trois princesses - parfois plus vilaines que princesses mais je les aime pareil, je jongle entre l’Université à distance à temps plein les tâches au quotidien de ma vie de maman et de femme du mieux que je le peux sans devenir folle à lier. Dans une société où la pression d’être une mère parfaite, une femme parfaite et l’employée parfaite est aussi intense que nos SPM, j’écris en espérant vous faire rire, vous faire pleurer et vous procurer un petit moment de « merci mon dieu je ne suis pas la seule » dans la cacophonie de votre routine. Sur ce, avec un verre de vin à la main, je dis cheers à nos vies de maman!

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