bébé pleure sieste

Ta sieste avec bébé

bébé pleure sieste

Avec un mini de plus dans la maison, on te le dira jamais assez, le sommeil se fait rare en maudit alors tu tentes de gratouiller toutes les petites minutes possibles pour siester. Pis une fois que le papa est retourné au boulot pis que les plus grands sont à la garderie et à l’école, t’as vraiment pas le choix de faire la sieste en même temps que bébé.

Alors t’installes junior dans son moïse à côté de ton lit, tu fermes les rideaux et tapes les oreillers puis tu t’installes entre les couvertures en te disant qu’une bonne heure de sommeil te sera salvatrice. Dès que tu fermes les yeux, bébé commence à chigner. Tu étires le bras pour shaker son petit lit en souhaitant que ce sera suffisant pour le rendormir. En vain. Malheureusement, le chignage se transforme en pleurs. Tu réalises que bébé a faim et tu prends donc le temps qu’il faut pour le faire boire.

Puis tu le réinstalles, somnolent, dans son lit avant de te recoucher, pleine d’espoir.

Quelques minutes plus tard, bébé gigote et grogne de plus en plus. Tu le reprends dans tes bras dans un grand soupir et te rends compte qu’il ramène frénétiquement ses jambes sur son petit ventre en mouvements rapides. Il a clairement un gaz de pogné quelque part entre l’entrée et la sortie. Ça fait que tu lui tapotes le dos et burp, v’là le beau gros rot que t’attendais et bébé se calme.

Retour dans son lit et toi dans le tien pour une troisième prise.

Quelques instants passent, une colombe traverse le ciel et tu entends bébé qui force pour l’annonce officielle d’un tas à changer. Tu te relèves pour une troisième fois et tu vas changer sa couche avant que celle-ci ne déborde de part et d’autre dans le pyjama et sur la totalité des draps.

Quatrième retour dans le moïse et toi, dans ton lit.

Alors que tu commences à t’endormir pour de bon, au bout de tes ressources, bébé commence à jaser. Il choisit ce moment précis pour découvrir l’usage de ses cordes vocales.

Tu décides de le prendre et de le coucher à côté de toi. De cette façon, plus de lève-toi-pis-recouche-toi, tu peux gérer le mini sans même ouvrir l’œil.

Oh que tu viens de faire un heureux! Bébé te met les doigts dans le nez, te tire sur les paupières, te grimpe dessus et trouve ça ben drôle!

Quand tu finis par le calmer et qu’il s’endort enfin, tu colles ton nez dans son petit cou et tu sombres dans un sommeil assez léger, probablement par crainte de l’écraser.

C’est donc dix minutes plus tard que tu te fais réveiller en sursaut par ton alarme. Il est l’heure de te lever pour aller chercher la grande à l’école et le moyen à la garderie.

Tu siesteras un autre tantôt ma fille.

Amy Bureau
AMY BUREAU
Crédit : wikimedia.org

Amy Bureau

Maman de deux petites poules frisées de 2 mois et 3 ans, j'aime mes filles (surtout quand elles dorment!) qui m'en font voir de toutes les couleurs chaque jour. En plus de mon rôle de mère moins que parfaite, je suis également éducatrice spécialisée à temps plein auprès d'enfants et adultes aux prises avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l'autisme. Je suis une folle au kodak qui prends des milliers de photos de sa progéniture, mon muffin top me colle au corps, j'ai un penchant marqué pour le chocolat et pour les siestes d'après-midi collée dans le cou plein de lait séché de ma petite dernière.

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1 Comment

  • Et quand toutes les conditions sont réunies et qu’on n’arrive pas à s’endormir? Personne dans ce cas là? Ouinnn, je n’y arrive pas, et c’est horrible de se dire qu’on devrait mais que ça ne vient pas.

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