maman garçon automne

Le beau de la vie de maman en 5 points

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Mettons que mettre bas, c’est pas toujours une expérience ben ben rose. Au fil du développement de ton enfant, tu te rends compte que ce sont souvent les défauts ou les côtés négatifs d’avoir un rejeton qui sont publicisés. C’est assez rare qu’on lit des articles sur le Wonderful One mais l’internet regorge d’informations pertinentes pour t’apprendre à gérer un Terrible Two. On va t’expliquer de long et en large les situations les plus chaotiques du genre comment gérer une apocalypse de chérubin dans l’allée d’un magasin de cristal Swaroski mais on soulève très peu souvent les moments magiques de la vie de famille. En voici donc cinq rien que pour te remontrer le moral dans les jours sombres.

#1  La quête des sourires

Fonder une famille, c’est essayer par tous les moyens de provoquer des éclats de rire. Dès les premiers jours, tu prends des gaz pour des sourires. Même si tu sais que c’en est pas, tu te fais quand même croire que ton micro-enfant-de-soixante-douze-heures récompense ton travail acharné d’un sourire volontaire. Pis tu passes les deux mois suivants à gagagougouter allègrement pour finir par avoir droit à un vrai sourire. Les années qui suivent sont ponctuées d’efforts intenses et répétés pour faire plaisir à ton enfant. Les samedis au soccer/hockey/cours de ballet, l’achat d’espadrilles qui flashent, les heures passées à écouter Dora-le-démon l’exploratrice. Tout ça pour ce bref instant où il va te regarder dans le blanc des yeux et sourire. Ah pis c’est même pas grave s’il te regarde pas quand il le fait, tant qu’il est heureux,  hen ?

#2  Le lâcher-prise : un nouvel acquis vital pour ta santé mentale

Tout ça, c’est bien. Parce que cette obsession du sourire va t’apprendre une couple d’autres affaires. Le lâcher-prise, par exemple. Toutes ces heures à lire de la psycho-pop pour essayer d’arriver à carpe-diemmer ta vie alors qu’il te suffisait de popper un humain pour comprendre que tu n’as pas le contrôle. That’s it. Tu ne contrôles rien. On dira ce qu’on voudra, quand ton enfant décide de faire caca au moment où tu le présentes à ton boss, tu vois bien que le temps, t’as pas d’emprise dessus. Idem quand t’as passé des heures à organiser une fête d’anniversaire super beaucoup trop cool à ton enfant et que ce qui le fait tripper, c’est de montrer sa vieille rampe de course d’autos à ses amis. T’as pas le contrôle mon amie. Pis après un certain moment à vivre au rythme d’une boule de vie de huit livres, t’en viens à te dire que c’est pas si mal, finalement, de traverser le pont quand on y est rendu. Fait que vivre au jour le jour : check.

#3  Le multitasking à puissance 1000

Y’a le nombre d’heures dans une journée qui va décupler aussi. Quand tu te réveilles à 5h45 du matin, même si tu es dans un rush perpétuel, tu vas inévitablement faire plus d’affaires d’ici 22h00 que si tu t’étais levée à 11h00 comme quand t’étais jeune, fille. La multiplication des heures vient souvent de paire avec l’apothéose du multitasking. Watch out l’organisation. Tu vas te surprendre toi-même à partir une brassée de linge sale, un lavage de vaisselle et la balayeuse en même temps pis tu vas en ressortir valorisée. Tu vas être ben contente du team d’enfer que tu vas faire avec ton chum parce que vous êtes rendus des maîtres de la valse du ménage, même pu besoin de parler, ça va tout seul !

#4  Le patrimoine familial de mère en fils : tes comptines pis ta recette de spaghetti

Ce qui est le fun, aussi, c’est de transmettre toute la richesse de ton patrimoine familial à ta progéniture. Tu vas te trouver un peu bizarre la première fois que tu vas chanter à ton bébé la même chanson que ta mère te chantait quand t’étais petite mais tu vas vite prendre goût à lui apprendre toutes tes traditions familiales incluant ta recette de sauce à spag et la meilleure technique pour tricoter un beau foulard. Pis ça va te rendre fière en titi tout ça. Tu vas peut-être même être émue la première fois que vous allez faire la run du dimanche avec lui comme tu le faisais avec tes propres parents. Outre les ceintures fléchées pis le sirop d’érable, y’a de quoi de beau, finalement, dans le folklore québécois.

#5  La force de l’amour inconditionnel

On se le cachera pas, tous ces moments-là vont t’aider à traverser les bouts plus roughs. Ces souvenirs vont être suffisants pour te tenir en vie quand ton bout d’humain va faire la grève du sommeil ou prendre goût aux crises de bacon. C’est quand tu vas être au bout du rouleau, que tu vas te remettre en question et que tu vas te trouver vraiment poche que ta p’tite tête blonde va ouvrir la porte de la cuisine juste pour te dire maman, je t’aime avec le plus grand des sourires.

Pis ça, c’est le plus beau de ta vie de maman.

Michèle Tousignant
MICHÈLE TOUSIGNANT
Crédit : pixabay.com

Michèle Tousignant

Maman de trois garçons, un "cinq ans, bientôt treize", un trois ans en terrible two perpétuel et un affamé/assoiffé en poussée de croissance depuis sa naissance, je me découvre un nouvel intérêt dès l’annonce d’une nouveauté maternité. Passionnée de course à pied, je m’implique afin d’aider les femmes à acquérir une saine image d’elles-mêmes. Vu la domination mâle à la maison, je tiens à ma part de rose et l’assouvit dans l’écriture, l’artisanat sous plusieurs formes et mes expérimentations de wannabe écolo-grano-végé pas toujours concluantes !

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