Brussels sprouts

Ma fille est LA fillette aux choux de Bruxelles

 Brussels sprouts

Ce texte n’est pas une romance et a véritablement été rédigé par la maman de la petite fille ayant vécu l’épisode des choux de Bruxelles qui circule présentement dans les médias. Tout commentaire irrespectueux ne sera pas toléré et sera supprimé sans préavis. 

Je suis cette mère, celle qui n’a pas pu protéger sa fille d’être maltraitée. Celle qui n’a pas pu empêcher le malheur de sa progéniture. Je suis cette maman qui, cette semaine, s’est fait pointer du doigt par certains alors que d’autres l’ont défendue.

L’histoire de ma fille a fait les manchettes cette semaine. Ma fille est la fillette aux choux de Bruxelles. Pour le bien de mes filles et le mien et pour préserver ma résilience par rapport au père de mes filles, j’ai choisi de ne pas lire les commentaires ni d’écouter les opinions sur notre histoire. La nuit du 23 janvier 2016, ma fille cadette a vécu l’inacceptable, elle a probablement vécu la pire nuit de sa vie sans que je sois là pour l’empêcher. Il y a maintenant deux ans, le 23 janvier 2016, nos vies étaient entraînées dans une tornade, une tornade qui a fait beaucoup de dégâts sur son passage. Mais deux ans plus tard, de jeunes pousses remplacent les arbres déracinés, les oiseaux refont leur nid et les abeilles butinent de nouveau dans les champs de fleurs. C’est le cycle normal de la vie.

Voici notre histoire telle que j’aimerais qu’on s’en souvienne.

Le matin du 24 janvier 2016, j’étais avec des membres de ma famille. Mes filles étaient chez leur père puisque nous avions la garde 50/50 à cette époque. Je savais qu’il arrivait que leur père soit intense dans sa discipline, mais on n’enlève pas la garde à un père parce que ses enfants se plaignent qu’il crie trop fort et qu’il est trop sévère. Jamais je n’aurais pu imaginer que sa discipline atteigne ce degré d’intensité. Bref, j’ai appris par texto ce que ma fille a vécu.

Pendant que leur père me textait, mes filles étaient couchées et l’événement des choux de Bruxelles était terminé. Connaissant mon ex, si je lui avais répondu qu’il était complètement fou d’avoir agi ainsi, ça aurait mis fin aux confidences. J’ai donc exprimé mon désaccord avec modération pour ne pas couper la communication. À ce moment-là, mes filles n’étaient pas en situation de danger immédiat.

Il faut aussi savoir que moins de vint-quatre heures plus tard, la DPJ et les policiers intervenaient en douceur sans bousculer mes filles. L’histoire ne dit pas qui a fait le signalement, mais les événements se sont rapidement rendus aux oreilles des autorités. Que ce soit moi, mes filles, l’école, mon entourage avec qui j’étais quand j’ai reçu les textos ou la conjointe de mon ex, peu importe qui a fait le geste de porter plainte, personne n’en fera jamais part et ce, dans le souci de préserver l’équilibre et les relations que mes filles avaient et ont aujourd’hui avec les gens qui les aiment. Et je vis bien avec ça.

Il faut comprendre que malgré tout ce que mes filles ont vécu cette nuit-là, leur père sera toujours leur père, qu’on le veuille ou non. Mes filles vont probablement toujours l’aimer, le respecter et lui être loyales peu importe ce que l’opinion publique veut qu’il en soit. Et ça, il faut savoir l’accepter sinon on crée encore plus de souffrance qu’il y en a déjà. J’aurais voulu que ça n’arrive jamais, j’aurais voulu me sauver loin avec elles pour les protéger, mais la vie est ainsi faite que nous n’avons pas le contrôle sur tout et qu’il faut l’accepter. Attention, je ne banalise pas les gestes, je ne les excuse pas, ne les cautionne pas et jamais je ne minimiserai l’impact qu’ils ont eu sur mes filles, surtout sur ma cadette. Je dis seulement que ce qui est arrivé, je ne peux pas le changer, je peux seulement être là pour aider, supporter, guider et aimer inconditionnellement ces deux êtres vulnérables que la vie (leur père) a écorchés.

Ça a pris deux ans. Deux ans qui nous ont marqués pour toujours. Deux ans pendant lesquels nous avons appris à vivre et à apprivoiser un jour, une heure, une minute à la fois pour ne pas se laisser emporter dans la tornade. Deux ans de thérapies, de suivis avec les policiers, la DPJ et les avocats. Deux ans où mon quotidien a été meublé d’anxiété, du sentiment d’être la seule à tenir ma famille à bout de bras et à me battre pour mes filles, à vivre des crises de larmes, des réactions post-traumatiques et devoir être le phare toujours solide et droit pour guider mes filles malgré tout. J’ai fait tous les étages du palais de justice pour obtenir la garde, pour accompagner mes filles au tribunal de la jeunesse et pour témoigner au nom de ma progéniture à la cour criminelle. On a perdu des plumes. J’y ai laissé une partie de ma santé et plusieurs milliers de dollars, mais j’y ai gagné une vie plus douce pour mes filles, mon nouveau conjoint et moi. Mes filles sont sereines, fortes et épanouies et notre noyau familial est solide.

Comme j’ai dit et redit à mes filles, « vous êtes mon trésor le plus précieux. On a essayé d’abîmer mon trésor, je vais tout faire, mettre toute mon énergie, mon temps et mon amour pour que vous soyez entendues, défendues et protégées. »

Aujourd’hui, nous sommes bien, heureuses et fortes. Nous avons tourné la page. Le père de mes filles a payé sa dette à la société et mes filles ont été entendues. Je n’ai pas d’opinion sur la sévérité de la sentence de mon ex, je suis neutre par rapport à lui et n’éprouve plus de colère parce que je garde mon énergie pour mes filles. Je devrai toujours avoir un lien et des rapports cordiaux avec lui par amour pour mes filles qui malgré tout, aiment leur père.

Le fait que les médias aient aujourd’hui déterré les événements de la nuit du 23 janvier 2016 ne nous a pas démolis puisque nous avons fait la paix avec ces événements. Nos vies ont changé et nous avons tourné la page. Les gens qui ont lu les nouvelles ont eu des réactions et des commentaires sur notre passé. La vérité, c’est que peu importe ce que les gens pensent, nous sommes bien et nous regardons vers l’avant.

Ceux qui souhaitent du mal au père de mes filles n’ont pas pensé que s’il souffre, qu’il perd son emploi, qu’il est insulté ou jugé sur la place publique, ça ne fait qu’abîmer mes filles par ricochet.

Je ne dis pas ici qu’il devrait ou ne devrait pas travailler dans son domaine d’étude et voir ses gestes acceptés et banalisés, je dis que s’il se retrouve en détresse psychologique ou sans le sou, mes filles seront affectées d’une manière ou d’une autre.

Ce n’est pas nécessaire de réouvrir la plaie par soif de justice.

Les gens qui ne connaissent pas mes filles, mais qui ont besoin de satisfaire leur soif de vengeance, je vous le dis et le répète, ma fille aux choux de Bruxelles va bien.

La maman de la petite fille aux choux de Bruxelles

Crédit : zkruger/Shutterstock.com

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21 Comments

  • Un gros merci pour ce texte. Je connaissais l’histoire et je suis bien contente de savoir que tout va pour le mieux dans la mesure du possible.

  • Bravo a la mom qui est très forte et réfléchie je ne sais pas tout l’histoire ma blonde a partager cette affirmation d’une mere qui est dans le vécu de votre situation le monde qui on une opinion impulsive démontre beaucoup notre société souvent tres fort meme des tueurs en arriere d’une écran et un clavier sans aller chercher le fond de l’histoire
    Guy turcotte a tuer c’est enfants c’est ne pourront jamais se
    Battre et décider de se qu’il veulent courage et volonter a toi et tes peanuts adorer et que le pere aie la volonter de s’aider et de juger que meme si le monde professionel veut sa peau et probleme perso se n’est pas c’est filles qui cause se trouble ni la mere des filles je sais que c’est pas évidents mais moi je
    M’auto analyse tlt pour etre sure que j’ai bien et p.s je ne pense jamais a moi mais j’ai décider de les mettres au monde donc je veut les
    Proteger meme ai ete frapper fouetter j’ai laisser mon passer en arriere et quand je conduit je passe pas mon temps a regarder dans le miroir du centre sinon je serait dans un mur bien a vous du papa el chumey qui n’a juste un bout de text sans l’avoir vécu je vous souhaite tellement la volonter d’avancer la santer et un peu de chance plus qu’au 6/49 metton hehe

  • Je veut pas entré dans votre vie priver mais je vous souhaite le meilleur a venir a tous

  • Hey j’ai juste envie de te prendre dans mes bras, de te serrer fort et ensuite, te porter sur mes épaules. Je n’ai pas pensé une seconde que des gens auraient pu émettre des commentaires négatifs à ton endroits! Dans tous les cas, je trouve qu’il y a deux petites filles ben ben ben choyée de t’avoir à leur côtés. On dit souvent que les âmes choisissent leurs parents… Eh bien elles ont pigé le gros lot avec toi! L’amour guérit tout dit Elsa 😉 J’y crois.
    #teamyou
    #cestvraiquecestpasbon
    #chouxdebruxelles

  • Merci du partage <3
    Ça fait du bien de lire qu'elle a la chance d'avoir une maman si aimante. Que ces deux belles filles ont eut tout le support et l'amour qu'elles méritent.

    J'oserais dire; je constate tellement que "les gens" sont bons pour souhaiter du malheur par soif de justice. Ça fait beaucoup de dommage collatéraux. Les proches en souffrent. Quand au fond ce que vous exprimer là est tout ce qui importe. On devrait garder notre énergie pour soigner et supporter les victimes et non s’époumoner et s'acharner sur le coupable.

    Je souhaite par contre qu'il perde son emploi. Parce que celui-ci implique d'autres petites vies vulnérables et des parents souvent perdus. Mais uniquement par soucis de protéger les petits coeurs dont les parents pourraient avoir le malheur de le croiser sur leur chemin.

    Bonne chance pour la suite !

  • Bravo pour ce texte juste, senti et inspirant. Bravo pour votre maturité et votre résilience. En effet, l’intervention du père était violente et inacceptable. Toutefois, mis à part ses technique d’intervention moyen-âgeuses, peut-être a-t-il de belles qualités et des choses importantes à apporter à ses filles. Le père de ma fille et sa belle-mère ont, il y a 10 ans, fait une intervention semblable auprès de ma fille. Ça a duré 4 heure au lieu de 13 avant que ma fille ne cède (C’était du boudin qu’on la forçait à manger…) Bien sûr, je suis intervenue quand je l’ai su. Mais ma fille a ensuite choisi de continuer d’aller chez son père ( sous conditions) Mis à part une sévérité excessive, son père et sa femme ont été importants pour elle, elle les aime et apprécie les (autres) valeurs qu’ils lui ont donné. Elle est maintenant adulte et garde un souvenir amer de la situation, mais leur a tout pardonné… Moi aussi d’ailleurs.

  • Vous êtes une personne admirable. Les gens oublient souvent qu’il y a toujours 2 côtés à une médaille et les médias ont une utilité malsaine de nos jours je trouve. Je vous souhaite le meilleur du monde à vous et vos filles.

  • Wow, j’aime bien et j’admire ta capacité à prendre du recul face à la situation. On sent que tu aimes d’un amour profond tes enfants. Bravo.

  • Cette mère a toute mon admiration. Son analyse de la situation est très lucide . Sa reaction est tres prévenante. La médiatisation de cette nouvelle et l’intérêt du public est bien plus du voyeurisme croustillant. Courage à vous, et bonne chance à votre famille.

  • Je suis passee par une histoire semblable qui a eu et a encore des consequences tragiques sur mes enfants. Je suis de tout coeur avec vous. Tant qu’on a pas vecu tout ça, on ne peut pas comprendre tout l’énergie que ça nous prend!! Courage xxxx

  • « Ma fille va bien ». Peut-être, mais dans 20 ans; elle subira peut-être des séquelles. J’en sais quelque chose.
    Les filles peuvent continuer à aimer leur père, mais je trouve dommage que les tribunaux permettent des visites non supervisées.
    Un père qui a fait preuve de tant de cruauté; permettez moinde douter de son «rétablissement» en terme de gestion de la colère.

    Ce genre de geste abusif devrait enclencher un processus de non retour pour le bien des enfants.

    Il ne s’agit pas de le traîner dans le boue, mais de s’assurer que jamais il n’aura la liberté de répéter ses gestes abusifs; il faudrait vérifier si vraiment il est rétabli et apte à enseigner dans ce domaine particulier.

  • Le 19 juin 2018
    Mesdames, Messieurs et les névrosé(e) de la psycho-éducation
    Comme l’arc-en-ciel, le phénomène a lieux en amont de son apparition

    L’INÉGALITÉ ORIGINELLE
    La commission d’enquête fédérale appelée  » Comité canadien sur la violence faite aux femmes  » est composée en majorité de femmes. Cette entreprise féminine a accouchée en juillet 1993, après deux années d’une dispendieuse gestation, d’une créature parfaitement stérile.

    Ce monstre à cinq cent têtes crache à la face de la population canadienne que des enfants de la majorité des mères canadiennes deviennent des brutes sadiques qu’elles ne peuvent plus contrôler et demande au Père symbolique, l’État canadien, de jouer au préfet de discipline.

    Il s’agit d’un aveu d’impuissance et d’un constat d’échec qui s’exprime comme suit : « Le matériel de guerre est certes fabriqué par des hommes, mais la confusion dans leur tête est le produit final de pratiques éducatives et de traitements dont se sont rendus coupables des hommes et des femmes des générations passées. Le pouvoir absolu d’une mère sur son petit enfant ne connaît aucune limite. On n’exige d’elle aucune qualification. Il est donc on ne peut plus urgent d’examiner de plus près l’effet d’un tel pouvoir exercé sans contrôle, et d’en prendre conscience, de manière à réduire à l’avenir les risques qu’il comporte. » (Miller, Alice, La souffrance muette de l’enfant, p. 154, Aubier, 1990)

    Quelle est la valeur des cinq cent recommandations de ce monstre mort-né lorsqu’elles sont considérées à la lumière de la plus importante source, réelle et susceptible d’une amélioration et même d’une prévention tangible, de ce qui est perçu comme des manifestations d’agressivité contre les femmes ?

    Quelle est cette source ? « Les deux côtés de l’homme sont transmis par l’éducation. Le bon côté par la socialisation, les normes communiquées consciemment par les parents. Le mauvais côté par les plus anciennes perceptions du comportement parental qui ne se montre à nu que devant son propre enfant utilisé comme exutoire. »(Miller, Alice, L’enfant sous terreur, p.84, Aubier 1986)

    Comment s’exprime le mauvais côté ? « Les hommes se vengent sur les femmes et les petites filles de ne pas avoir été respectés par leur mère. »(Ibid., p.84)

    Ce rapport fait l’autruche, il s’adresse à la socialisation au lieu de contempler la source du mauvais côté. « Et dire que ce dont souffrent les femmes, ce sont elles qui l’ont engendré en revendiquant pour elles seules l’éducation du jeune enfant, dire que les futurs misogynes dont souffriront leurs filles, ce sont les mères qui les préparent. »(Olivier, Christiane, Les enfants de Jocaste, p.72, Paris, Denoël/Gonthier)

    Ce mort-né est certainement aussi un appel au secours lancé par ces femmes inconscientes que la solution est dans leur sein. Pourtant le problème n’est pas récent :  » Mes actes, je les ai subis et non commis, s’il m’est permis d’évoquer ceux de mes père et mère… J’ai subi des épreuves qui ne s’oublient pas. Œdipe par Sophocle. » (cité dans Ibid., p.73)

    Ce rapport mort-né, comme la psychanalyse « (… )spécialisée dans les conflits pulsionnels du patient, s’occupe exclusivement du dernier acte d’un drame dont la découverte entière serait inconciliable avec le 4ième commandement. L’enfance de Laïos, autrement dit le prélude à l’histoire de l’enfance d’Œdipe, lui est restée cachée et n’a pas éveillé sont intérêt. »(Miller, Alice, L’enfant sous terreur, p.159, Aubier, 1986)

    Des religions ont tenté d’apporter un remède à la prière d’Œdipe, mais l’ont rendu aveugle : »L’accès aux traumatismes narcissiques de la petite enfance lui est interdit par la loi qui dit qu’on ménage les parents en culpabilisant l’enfant. « (Ibid., p.27) Ce rapport culpabilise aussi les fils des mères canadiennes.

    Le Père fédéral, avec ce rapport stérile, est-il invité à mettre en place un programme d’éducation universel destiné à monter la maternité au rang des spécialités professionnelles, investissant ainsi les ressources collectives dans une mission génératrice de richesse humaine à court et à long terme ? N’est-il pas plutôt manipulé habilement à augmenter l’agressivité du système et donc l’entropie au sens d’H. Laborit dans son Éloge de la fuite, p.27 ?

    « Il y a ici confusion très révélatrice de la cause avec son effet, et l’on combat comme source du mal quelque chose que l’on a soi-même fait naître. Ce type de phénomène ne se produit pas uniquement en pédagogie mais aussi dans les domaines de la psychiatrie et de la criminologie. Une fois que l’on a suscité le « mal » par la répression du vivant, tous les moyens sont bons pour le combattre chez la victime. »(Miller, Alice, C’est pour ton bien, p.45, Aubier, 1985)

    La conclusion s’impose d’elle même. Il est évident que la dernière hypothèse sera retenue car elle est la plus « naturelle », la plus susceptible d’assurer la pérennité des structures parasitaires actuelles. C’est même cette optique polluante qui est la plus génératrice d’emplois, de débouchés pour les futurs diplômés d’une société de plus en plus répressive. http://www.psychohistory.com/htm/06a_25year.html

    par: Jean-François Belliard

    Publié : Le Devoir, 18 août 1993
    LA PREUVE: http://www.youtube.com/watch?v=HfnoKas71_0&feature=youtu.be

  • Bonjour à toutes,

    Je vais faire mon Mailloux.
    Qu’en est-il de la belle-mère, c.à d. la mère de cet homme névrosé qui met en scène les traumatismes de son enfance ?

    Les femmes semblent dépourvues de la logique causale. Je dis semblent parce qu’elles sont incapables de remettre leur mère en question, c’est simplement du déni.

    J’avais déposé ici ce matin un mien texte publié dans Le Devoir en 1993 et il a été censuré. Je réalise qu’il ne faut pas jeter de perles aux cochons.

  • On n’est jamais dans les souliers des autres. Alors qui sommes-nous pour juger. Vous avez du courage et vous avez su garder votre sang froid face à une situation qui aurait fait paniquer n’importe qui. Votre coeur de maman a dû se déchirer. Bravo pour votre résilience et votre bonté. Vos filles ont tout un modèle de mère à suivre! Bravo!

  • Merci de partager votre vécu. On a dans les reseaux sociaux la version des juges et des journalistes, mais pas celle des proches. Et ce texte donne tout son sens. Je vous remercie pour cela. Vous êtes quelqu’un de fort. Je vous souhaite le meilleur pour la suite et pour votre ex aussi. Je m’excuse pour toutes ces personnes qui auraient partagées à tort ou à travers les détails de cet incident. Merci.

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