mother 80s

À la maman d’aujourd’hui de la part d’une maman des années 80

Chère maman d’aujourd’hui,

J’ai décidé de t’écrire parce que je te regarde aller depuis un bon moment. À chercher à toujours faire plus ou mieux, j’ai souvent l’impression que tu te diriges droit dans un mur et j’ai peur pour toi.

Quand mes enfants étaient jeunes, ils ne mangeaient pas trois repas santé par jour. Je m’assurais d’introduire des légumes dans la plupart d’entre eux, mais il arrivait régulièrement que les soupers de semaine se terminent en spaghetti et en pizza congelée. Aujourd’hui, mes enfants mangent sainement la plupart du temps.

Toi, maman, pourquoi passes-tu des heures à dresser des menus Pinterest contenant systématiquement les quatre groupes alimentaires et à cuisiner des repas en quarante-six étapes faciles alors que tu as constamment l’impression d’être au bout du rouleau ?

Quand mes enfants étaient jeunes, ils mangeait ce que je leur servais. Tout le monde avait ses goûts, mais tout le monde vivait avec le fait que c’est moi qui cuisinais et qui payais l’épicerie. Il n’est jamais venu à l’esprit d’aucun de mes enfants de se buter à un repas sans quoi ils savaient très bien qu’ils passeraient en dessous de la table jusqu’au repas suivant.

Toi, maman, pourquoi t’évertues-tu à ce point à faire plaisir à tout le monde en préparant quatre soupers différents alors que tu as constamment l’impression d’être au bout du rouleau ?

Quand mes enfants étaient jeunes, ils n’étaient pas inscrits à trente-deux cours. L’été, je ne les inscrivais nulle part. J’avais pour mon dire qu’on courait déjà assez toute l’année sans en rajouter une couche pendant les vacances et je n’avais pas envie de m’imposer de sorties obligatoires les soirs de semaine. Le soir venu, je préférais regarder les enfants courir dans le gazon en terminant mon verre de vin. Aujourd’hui, malgré le congé que je me suis permis étant jeune maman, mes enfants sont en santé et ils aiment bouger.

Toi, maman, pourquoi tu t’imposes-tu une multitude de cours en semaine alors alors que tu as constamment l’impression d’être au bout du rouleau ?

Quand mes enfants étaient jeunes, je ne me levais pas en même temps qu’eux les jours de congé. Dès qu’ils ont eu l’âge d’attraper la manette de la télévision et de se servir un bol de céréales, j’ai cessé de me lever aux aurores. Aujourd’hui, ils me rappellent régulièrement à quel point ils aimaient grignoter devant les premiers comiques du matin avec leur doudou et leurs toutous dans l’attente de mon réveil.

Toi, maman, pourquoi te lèves-tu toujours en même temps que tes petits, même quand tu aurais clairement besoin d’une heure ou deux de sommeil de plus ?

Quand mes enfants étaient jeunes, je ne passais pas ma journée à jouer avec eux. J’étais disponible s’ils avaient besoin de moi, je jouais au Monopoly et je dessinais parfois pendant quelques minutes. Mais je ne passais pas des heures à habiller des Barbies et à jouer dehors avec mes petits. Aujourd’hui, j’ai une très belle relation avec eux et aucun d’entre eux ne m’a jamais reproché de ne pas avoir suffisamment joué avec eux.

Toi, maman, pourquoi tu t’accroupis à quatre pattes pour jouer aux voitures quand tu as le dos barré et tu te sens coupable de refuser une sortie au parc à tes enfants alors que tu n’as plus une once d’énergie et dangereusement besoin de repos ?

Quand mes enfants étaient jeunes, ils étaient régulièrement punis. Quand ils faisaient un mauvais coup, ils devaient aller faire leur temps dans leur chambre. Je leur expliquais le pourquoi de la punition, mais je ne me perdais pas dans les explications. Avec le temps, ils ont bien compris les limites à ne pas franchir et maintenant grands, ils ont aussi appris à respecter les limites des autres.

Toi, maman, pourquoi lis-tu un quarante-huitième livre sur l’éducation des enfants en continuant de douter de toi-même ?

Quand mes enfants étaient jeunes, je les faisais garder par leur grand-mère. J’avais besoin de temps en amoureux. J’avais besoin de temps pour moi. Et mes enfants étaient toujours heureux d’aller chez leurs grands-parents. Il n’était pas question d’abandon ou de négligence, mais simplement de savoir prendre du temps pour soi. Aujourd’hui, à leur tour, mes enfants maintenant parents prennent régulièrement du temps pour eux.

Toi, maman, pourquoi te sens-tu si coupable de faire garder tes enfants pour prendre du temps pour toi ?

Quand mes enfants étaient jeunes, je ne passais pas mon temps à me demander si j’étais une bonne mère. Je me remettais parfois en question et je m’assurais de leur transmettre les bonnes valeurs. Mais je me faisais confiance et je faisais confiance à la vie.

Toi, maman, pourquoi ne te fais-tu pas confiance ?

Chère maman d’aujourd’hui, ne crois pas que je prétends savoir mieux que toi comment jouer le rôle de mère; chacune d’entre nous doit faire les choses à sa façon pour se sentir bien et être heureuse dans sa maternité. Je t’invite seulement à revoir les attentes démesurées que tu as envers toi-même pour que ta vie de maman soit plus douce.

Crédit : Elzbieta Sekowska/Shutterstock.com

Maude Michaud

Fondatrice de la plateforme La Parfaite Maman Cinglante et auteure, j’adore informer, divertir et partager mes réflexions sur la parentalité mais aussi une multitude de sujets qui touchent les femmes de près et de loin.

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57 Comments

  • «Toi, maman, pourquoi tu ne te fais pas confiance ?»

    peut-être parce qu’à l’heure des réseaux sociaux et de la sur-sensibilisation de la part de santé canada, on se fait marteler de conseils et d’expériences personnelles non sollicités. Ce texte se veut peut-être bienveillant, mais il est bourré de jugements.

    Je devrais me sentir mal de lire des livres sur l’éducation? Je devrais plutôt me fier aux conseils d’une mère des années 80, puisqu’elle est déjà passée par là et qu’elle veut que je comprenne comment elle faisait, et que c’était bien mieux? C’était toujours dont bien mieux dans le bon vieux temps. Même Victor Hugo l’a écrit dans les misérables. Ça doit être vrai.

    • Je suis d’accord avec vous, j’ai pensé exactement la même chose en lisant ce texte.

    • Je suis bien d’accord… maudit que je suis tannée de tous ces articles qui nous font sentir cheap et surtout de ces mamans des générations précédents qui pensent qu’elles ont fait mieux que nous… c’est la société qui nous met une pression folle… elles l’ont eu facile pis se permettent de nous juger…

      • L’idée ici est en aucun cas ne prétendre que les mamans faisaient mieux les choses avant mais plutôt que les mamans ne se mettaient pas toute cette pression que nous nous mettons trop souvent sur les épaules aujourd’hui.

      • Je vais être polie dans ma réponse même si j’aurais envie de vous botter le c….. Si tu te sent cheap c’est TON problème. Les maman d’autrefois ne pense pas avoir fait mieux mais veulent vous faire profiter de leurs expériences. Dire qu’elles l’ont eu facile !!!! Ouf je sais pas sur quel;e planète tu vis. Je suis une enfant des années 70/80 et ma mère est loin de l’avoir eu facile. Travail a bas salaire pour le même travail qu’un homme, préjugés sur les premiers couple divorcés, voir que son enfant est rejeté des autres parce que ses parents ne vivent plus ensemble. Elles ont fait ce qu’elles ont pu, et si aujourd’hui TOI tu l’as facile avec tout tes congé de maternité, avec probablement une carrière et un bon salaire, c’est en partie à cause de ces maman là, qui se sont battue pour vous. Alors svp un peu de respect pour elles. Et quand viendra ton tour d’être grand-mère tu va voir que l’histoire se répète et tu va trouver ça dure de te faire dire « Ben oui toi tu pense avoir fait mieux ». Viendra un jour ou on TE dira arrête de juger les autres, même si dans le fond tu fera pas ça, tu voudra juste leur transmettre ton expérience. La vie c’est une roue qui tourne et elle tourne vite, Alors réfléchie et profite de la vie et de l’expérience des autres pour te la rendre plus facile. Sur ce bonne réflexion.

      • Complètement d’accord avec vous Nancy !
        « Elles l’ont eu facile » mon dieu comment peut-on dire ça ?!?
        Ma mère nous a élevés dans les années 70-80 et non elle ne l’avait pas facile !
        Seule avec 3 gosses et un salaire de merde et sans la plupart des aides qui existent aujourd’ hui que ça soit financières ou autres alors non vraiment elle ne l’a pas eu facile.
        Le problème aujourd’hui c’est que personne ne peut donner des conseils bienveillants ou dire quoique ce soit sans que ça soit pris pour du jugement ou pire ! Remettez-vous en question et arrêtez de vous plaindre un peu vous croyez que nos mères et nos grand-mères n’en avaient pas de la charge mentale ?
        Les 35h n’existaient pas, les RTT encore moins et les congés jusqu’en 1982 c’était pas 5 semaines !

    • J’ai pensé exactement la même chose en lisant cet article – C’est limite « pardon d’essayer de faire de mon mieux »…

    • Je suis désolé… mais les mères qui se sont senties jugées par cet article, confirment ce que dénonce justement cet article… :
      la pression actuelle sur les mères pour être des mères parfaites est telle aujourd’hui qu’elles se sentent coupables/culpabilisées dès qu’il est question de se faire passer avant de temps en temps. L’article est clairement une invitation à relâcher la pression et mentionne d’ailleurs à la fin, de façons prémonitoire  » ne crois pas que je prétends savoir mieux que toi comment jouer le rôle de mère « .
      On se calme! On respire par le nez.
      Ha! Et au fait… quelques expressions qui ont disparues de nos jour:
      « pourri gâté « , alors que nous en vivons une épidémie
      « C’est le métier qui rentre », alors que la fragilité psychologique explose chez les jeunes cf. Anxiété/dépression.
      … et n’oubliez pas le conseil de ce psychanalyste réputé: « vous devez simplement être une mère SUFFISAMMENT bonne »(Winicott)

  • Peut-être parce que l’on ne veut pas que nos enfants se sentent comme nous enfants et que l’ont veut le meilleurs pour eux. Ca passe juste une fois dans une vie, ils ne resteront pas jeunes pour toujours. Faut profiter du maximum que l’ont peut. Et pour les cours ceux qui peuvent leurs offrir, cest des belles expériences que tous les enfants ne peuvent pas profiter. Certains, ont manquer de certaines choses, ils compensent pour leurs petits. Ils sont la pour eux et s’intéresse à leur rêves. Quand mes enfants vont être plus vieux, je vais aller à chaque rencontre parents et minpliquer dans leurs études, parce que moi, jai manquer de cette attention et ca ma blesser profondément que ma mère sinteresse pas à moi de cette facon.

    • Nos enfants ne sommes pas notre propre personne…. il faut cesser de se projeter en eux !

      Pour les cours, il faut que l’enfant aime ca… et que ca ne soit pas un désir absolu de l’adulte que son enfant apprenne encore et encore quelque chose de nouveau…. parfois, yen a qui sont surchargés en très bas âge !

      • Tout à fait d’accord avec Sophie !
        Enfant, j’ai longtemps eu de 4 à 6 activités par semaine. C’était mon quotidien, donc je ne le remettais pas en question. J’étais malheureuse de ne pas avoir d’amis et de ne pas vivre des réalités de mon âge. Maintenant adulte, je réalise que j’étais trop occupée, ça n’a pas aidé au niveau social et j’ai l’impression d’avoir perdu mon enfance (pyjama party, sortir au parc,etc. Que je n’ai pas vécu).

  • Bon!!! je croie qu’un équilibre s’impose. Très bon texte. Il amène la réflexion. Je pense que chaque générations amènent ses positifs et ses négatifs. à nous de faire la part des choses.

  • Très bel article! Je suis une de ses mamans qui n’inscrit pas ses enfants dans des activités l’été. Je leur ai déjà demandé si elles voulaient faire de quoi l’été et c’est les filles qui nous disaient qu’elles voulaient relaxer l’Été.

    • Pour ma part, j’ai un souvenir très triste et désespéré de mon enfance. L’absence de temps partagé avec mes parents, un nombre de frère et sœur trop important pour assurer les besoins fondamentaux des enfants, une négligence totale des ressentis des enfants…. Je pense qu’il est nécessaire de réformer la vision de la relation parents/enfants, c’est mon avis à partir de mon vécu personnel, qui laisse de grosses séquelles dans ma vie d’adulte. Et de toujours aller vers l évolution et le meilleur.

  • Je ne crois pas qu’elle dit que ses conseils sont mieux que les livres ou peut importe. Je vois juste un petit message de lâcher prise dans la quête d’être une maman parfaite. C’est ça le problème, on voit du jugement ou il y en a pas. Entka moi j’ai bien aimée le texte. Ici on veut garder plus longtemps notre enfant à la maison pour ne pas devoir trop courrir dans la journée. Car nos journée sont toujours trop rempli avec nos énormes To do liste.

    • Je suis d’accord avec vous. Personnellement, je trouve que les attentes envers les parents d’aujourd’hui sont très élevées. On se fait juger mur-à-mur sur ce qu’on fait et autant sur ce qu’on ne fait pas. Et oui j’ai écrit les parents. Parce que les papas ont aussi de la pression. Je n’ai plus envie d’être parfaite! J’ai frappé un mur il y a quelques années et un sincère. Il se peut que certaines lectrices trouvent mon commentaire teinté de négativisme. Mais non! Aujourd’hui, je vis seule avec mes enfants, j’apprend à mettre mes limites et demeurer cohérente. Je suis heureuse.
      Pour un tas de raisons, qui sont bonnes, mes enfants n’ont pas des cours ou des activités à tous les jours.
      Je crois que ce texte se veut une attention pour ne pas « péter au frette », oui il faut se faire confiance, oui il faut en prendre et il faut en laisser aussi. Je trouve injuste de rejeter la faute sur la mère à tous bouts de champs. Ça m’écoeure sans bon sens. Elles aussi, elles ont fait ce qu’elles pouvaient avec ce qu’elles avaient. Il n’y avait pas autant d’études sur tout comme aujourd’hui. En plus, elles finissent par se contredire. Juste à penser dans quelle position faire dormir un nouveau-né!! Elles ont peut-être dû s’inventer un modus vivendi parce qu’elles n’ont pas eu d’exemple à suivre. Avant de frapper sur nos mères, il serait bon de choisir et assumer ce qu’on veut conserver de ce qui nous a été montré.
      Nous savons pratiquement toutes à quel point on se fait juger et mettre de la pression par nous-même et par les autres. Celles qui ne le savent pas, vous allez finir par le savoir. Si vous êtes capables de tout faire, courir comme une queue de veau, faire l’amour et non baiser en vitesse quand les enfants dorment ou ne sont pas là, manger archi santé et bio, tout cuisiner et tout entretenir, être la conjointe parfaite, être en forme et tout et tout sans vous oublier et en être heureuse, bravo. Je vous lève mon chapeau, sincèrement.
      La vie de famille passe vite, les enfants grandissent vite, les amours passent et se fanent, les amitiés aussi. Il faut tout entretenir pour tout garder. Le temps pour soi aussi passe en même temps. Le temps file et ne revient pas.
      Le secret demeure l’équilibre dans tout.
      Que de beaux mots!

  • « Toi, maman [d’aujourd’hui], pourquoi tu ne te fais pas confiance ? »,
    « Parce toi maman des années 80 m’a élevée sans te poser de questions sur ce qui était le mieux pour moi ».

    • Très vrai! Les adultes d’aujourd’hui sont teintés par leur éducation du passé.

    • Oui mais est-ce que nous avons vraiment besoin d’engendrer un cercle vicieux de manque de confiance en soi parce que nous sommes continuellement en train de nous remettre en question ? Moi je me fais confiance avec mon fils et j’assume pleinement ma façon de l’élever et de lui transmettre mes valeurs. Je n’ai pas besoin de 145 livres de pédagogie pour me dire comment l’élever. Je me fais confiance !

  • Je crois que ce qui ressort surtout du texte c’est; pourquoi tu n’écoutes pas plus ton coeur de maman  ? Moi je suis une maman des années 90-2000 (ben oui on ne fait pas des enfants juste pour 10 ans!) Beaucoup de bonnes personnes donnaient leurs conseils, au début j’écoutais et puis à un moment tu te dis et moi j’en pense quoi ? J’ai fait avec mon coeur, mes enfants avaient droit à leurs opinions, mais au final, c’est moi l’adulte, celle qui veut le mieux pour eux et j’ai fait ce que je croyais le mieux, divorce inclus! Aujourd’hui jeune grand-maman lorsque mes enfants me demandent ce que je ferais, je leurs retourne la question, à savoir leurs idées et on en discute, souvent c’est plus de la fatigue que de ne pas savoir quoi faire qui brouille la vision de parents. La vie d’aujourd’hui va beaucoup plus vite, les demandes fuses de tous les côtés et on veut bien faire (partout et trop bien), n’oubliez jamais que l’artisan de tout cela, c’est vous, alors accordez-vous de vraies pauses et sur certaines choses, lâchez prise.

  • Et que dirais la maman des années 50 à la maman des années 80? Nouvelle génération, nouveaux jugements.

  • Non mais…qui decide de poster ce genre d’article. Ca c’est comme dire..jai fumé pendant 50 ans et je ne suis pas morte encore…non mais tsé ! Ma maman des annes 80 ma chere dame se posait plus de question que vous. Elle m’a mis au premier plan et jai reussi des etudes et aujourd’hui je suis une bonne maman equilibré qui peut donner une poutine mais aussi qui planifie ses repas en fonction de ce que mes enfants aiment. Mentalité de naby boomers je trouve …c moi qui fait la bouffe alors mangé ou crevé de faim si vous n’aimez pas ca…wow c’est quelque chose pareil…je me.demande si adulte tu accepterais de faire servir quelque chose que ti naimea pas et en rester la….pas de mcdo a 21h car tu ne te peux plus. Je ne sais pas mais je naime pas cet article full jugement. Je trouve que les mamans daujourdhui sont 10x les mamans des annees 80 et on semble vouloir etre present pour nos enfants et en profiter au max. a quoi bon avoir des enfants si ce nest que pour rendre leur vie malheureuse..?

    • Moi je trouve ce discours très bien posé. Il n’ai pas question de ce ce que l’on fait mieux ou moins bien qu’avant mais juste de ce qui pourrait nous simplifier la vie si on se mettait moins la pression.à l’heure d’aujourd’hui, on court après l’élitisme de l’éducation, la bienveillance, le sain, la compréhension de l’enfant…c’est juste, justifié mais cette dame nous interpelle juste sur le fait qu’il n’est pas utile d’être parfaits et que manger des pâtes 2 fois dans la semaine ne tuera pas nos enfants. Pour moi une bonne piqûre de rappel sur le fait que la vie est courte,que je n’ai que 2 bras et qu’il faut dédramatiser nos « écarts educatifs » , on fait ce que l’on peut avec ce que l’on a… à ma mère des années 80 :merci maman!

  • Je ne crois pas que c’est nécessairement un manque de confiance mais plutôt le contraire! Etre en confiance en sachant quoi faire et comment le faire. Les enfants de nos jour…bah voilà…on crétique les enfants de nos jour car de nos jours on est instruit et de nos jours on est bcp plus concient que la vie est effetmere car aujourdhui on a un rythme de vie qui a pas d’allure donc au moment ou on peut passer un moment avec nos enfants on veut que ce soit un moment parfait. Je vous verrai bien vous…maman des année 80 laisser vos enfants faire ce qu’ils veulent…si vous saviez a quel point aujourd’hui les gens juge sans meme connaitre la situation! Si une maman aujourd’hui ose prendre le bras de sont enfant trop fort car il fait une crise dans les magasins…si vous saviez a quel poit cet enfants là a faite de crise pour rien a sa mère depuis le matin…si vous saviez a quel point aujourdhui on est des parents qui ont pas d’allure!!! Bah mettez vous dans notre peau de l’an 2018…vous verrez a quel point on a INTÉRET a etre la maman la plus cool et la plus écoresponsable du cartier…je vous verrai bien…mais c’est vrai non…les enfants de nos jours… !

  • J’ai de la mère des années 80 en moi. J’ai compris que mes enfants ont besoin de liberté, de temps d’ennuis, de jeux libres… Qu’il n’ont surtout pas besoin que je sois constamment derrière eux. Ils ont aussi besoin de vivre une belle enfance en sachant qu’ils sont aimé, soutenue et écouté. Ils ont besoin de parents conscient de ce que représente le rôle de parents. C’est sans doute ce qui manquait le plus aux mères des années80… La connaissance du développement des enfants… L’impact positifs des recherches récentes en neuro science. Il y avait alors une certaine naïveté… Un ‘advienne que pourra’ qui n’a malheureusement pas rendue service à tout les enfants et qui aujourd’hui paraît dans la manière de faire des parents ! Un juste milieu s’impose et c’est la beauté des générations qui peuvent se côtoyer et s’apporter beaucoup de sagesse si le coeur est ouvert ^_^

  • Maman des années 80, pourquoi tu n’étais pas présente…?
    C’est facile de juger sur nous, mais peut-être que j’aurrais aimé que ma mère m’ammene au parc ou joue avec moi. C’est beau la fierté du retour au travail, mais le temps, sa passe vite et des enfants délaissé jeune, sa fait des adultes qui ce moque de leurs parents plus tard.
    Je comprend le sense du texte et certain points sont vrais, mais faut pas culpabilisé les mamans qui veulent être présente non plus…

  • Je pense qu’il est normal de vouloir s’améliorer avec le temps. Les choses changent, l’alimentation est au coeur de beaucoup d’études…
    Chez nous aussi on en mange des goldfishs pis du kraft dinner mais j’en ferais pas une habitude sachant que c’est pas le meilleur pour eux.
    Pour la routine et le retour au travail, le contexte a tellement changé aussi. Tout le monde mise sur la performance et la productivité. Le stress est omniprésent. Les déplacements sont pénibles. Perso, j’habite la ville dans laquelle je travaille et malgré tout, à l’heure de pointe, ça me prend 45 minutes minimum pour un trajet de 12 minutes. Je commence à 7h30 et j’ai le service de garde et la garderie qui ouvrent à 7h00! Comment être zen en passant à mon retour au boulot après le 3e enfant? Aucune idée mais le texte me rappelle que je suis née en 1984 et que ma mère est restée à la maison avec moi jusqu’à 5 ans et qu’à cette époque, on pouvait bien vivre avec une maison, deux chars et un seul salaire. Mais bon, l’article nous rappelle surtout que la culpabilité ça sert personne.

  • Excellent texte !
    Cependant, il ne faut pas oublier que la maman des années 70-80 était une babyboomer, souvent de famille nombreuse. Sa maman à elle n’avait pas eu trop le choix de laisser ses enfants être super autonomes et être sélective dans son budget et son temps alloué pour les loisirs et les sorties… Les valeurs familiales sont transmises, faut savoir en prendre et en laisser selon notre propre réalité ?

  • Moi je suis une maman de 5 enfants et je ne peux pas tout faire se que les autres mamans font, car on dirait que la société de nos jours est fait pour une famille de un ou deux enfants. Je ne peux pas les inscrire dans tout les sports où les faire manger que des repas santer je les élèves un peut comme la maman des années 80 et il sont très heureux et il apeci lorsqu’on fait un activités ensemble ou lorsqu’on prend des vacances. Mes enfants ne manque d’absolument rien il on juste pas tout se qu’il veulent a l’instant où il veulent mais a leur fête ou Noël je réussis pratiquement toujours a leur acheter et il l’apprécie, il sont très débrouillard aussi car je n’ai pas le temps de tout faire a leur place et je trouve sa bien, car si il m’arrivait malheur un jour il pourrait se débrouiller au moins il saurait se faire a manger . Tout le monde me demande comment je fais ses pas plus dur que un ou deux enfants faut juste leur faire confiance et les apprendre a se débrouiller et sa va leur servir pour plus tard il y a trop d enfants qui dépendent entièrement de leur parents laissons les essayer par eux même comme sa il peuvent apprendre de leur erreurs peut importe la manière dont on élevé nos enfants il n’y a pas de bonne ou mauvaise manière ses juste que je vois des parents qui on juste un ou deux enfants et qui trouve sa difficile ses parce-que ils se complique trop la vie laisser les choses aller et arrêter de vouloir que votre enfants soit le meilleur dans tout car il n’y a personne de parfait et sa ne veut pas dire parce qu’il est le meilleur qui est le plus heureux.

  • J’adore ce texte, mais AVEC les commentaire en bas de page des maman qui commentes
    Je suis en accord avec une parti de la maman des années 80. Mais beaucoup plus avec celle des années d’aujourd’hui..
    Pcq les réalité change et si ont ne changeais pas..ca aurait l’air de la négligence à certain niveaux..il faut faire ses propres choix, face à sa réalité..et se déculpabiliser…

  • Je suis d’accord mais en même temps qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui les mamans sont ainsi: le guide alimentaire; le guide sur les heures de tv a. e pas depasser; le nombre de quota d’heure a ne pas dépasser a la garderie; la sacré disponibilité des parents envers les enfants et tutti quanti. Plutot que de dire toi maman d’aujourd’hui pourquoi tu fais ci et ça je pense qu’il faudrait plutôt se demander toi société pourquoi imposes-tu de telles normes

  • Ce texte me laisse un goût amère! Je la connais bien la mère des années 80, c’etait ma mère! A vivre selon ses desirs, et à ne jamais prendre en compte les nôtres, ne jamais nous laisser le choix, à manger du surgelés et des cons de ravioli, à bosser comme une dingue, à tout miser sur sa vie de couple a tout. Je n’ai jamais eu un seule cours, activités, ma mère ne jouais jamais avec moi, j’ai même aucun souvenir d’elle emmenant au parc. Dieu merci j’avais des frère et soeur avec qui partager mon enfance, m’amuser, endurer les coups et le criage. Oui j’admire ses femmes qui se casse le cul pour leur enfant et qui respecte leur désir, ne serait ce que ce qu’ils veulent manger, quel activité ils veulent faire. Aujourd’hui je ne parle plus à ma mère. Mais ces mères de 2018, ne finiront pas seule dans un CHSLD. Comme m’a dit un vieil homme aujourd’hui tu te sens comme un esclave mais tout ce que tu leur donne il te le redonneront avec amour.

    • J’adore cette opinion. Ça me rejoint en partie. Nous sommes en évolution pour ce qui est de l’éducation. À revoir ce qui est bon pour le développement de nos enfants d’aujourd’hui. Ne serais-ce que d’introduire la gestion des émotions? Aider les enfants à comprendre se qui se passe dans leur petit corps et pas juste à comprendre le monde extérieur. Je n’ai pas été une enfant écouté, j’ai été une enfant soumisse qui devait « FAIRE » ce qu’il m’était dicté. « POUR MON MEILLEUR » qu’on me disait. Et bien, à ce jour, je travaille fort pour devenir qui je veux être au lieu d’être qui ma mère voulait que je sois. C’est difficile peu importe l’époque dans laquelle nous sommes venues rejoindre ce monde à découvrir. Nous avons le droit, le choix, de s’informer autant que nous voulons pour transmettre la paix et la joie de vivre. Que nos enfants d’aujourd’hui, deviennent des adultes heureux qui assument leur choix, aiment leur choix, et respectent les choix des autres. Le changement, c’est ça le changement. Alors, moi je dis aux parents des années 80 : « Regardez-nous faire différement. Nous apportons du changement là où ça déranges. Nous allons continuer de dérranger pour faire selon nos choix. »

  • J’adoreeeee cet article!!! Arrêtons de se mettre de la pression, c’est simplement le message voulant être passer 🙂 Je ne vois aucunement ce texte voulant juger les jeunes mamans. J’en suis une et je trouve ce texte parfait !!,? Relativisons et arrêtons de se crêper le chignon 😉

  • Maman d’aujourd’hui et enfant des années 80, je suis beaucoup avec mes enfants, même quand je suis ko, jamais de moment pour moi. Effectivement je veux pas que mes enfants est la même enfance que moi sur pas mal de points, mais cette maman des années 80 a mon sens quand jai lu son texte nous deculpabilisais en nous disant ba quand tu es ko tu as le droit de souffler, ne pas jouer avec tes enfants ce jour là car tu as mal au dos, tu as le droit de les faire garder pour sortir de temps en temps… elle ne dit pas de tout faire comme elle, elle dis juste ne culpabilise pas si defois tu n’en peux plus. Je suis de ces mamans qui ne lache jamais prise et pourtant defois j’aimerais arriver a dire à mes enfants pas aujourd’hui. Chaque génération a ses points fort et ses points faible il faut en prendre et en laisser. Maman d’aujourd’hui on se sent souvent jugé il n’y a qu’à voir les commentaires mais la je pense que c’étais pour te dire tu as le droits de le faire de temps en temps sans culpabiliser.

  • C parce que les maman des anges 80 on fait tout ça comme expliqué… que nous aujourd’hui on fait autrement car il y a un sentiment de manque d affection transmis de façon totalement intouchable. Voilà pourquoi ! Alors les mamies … maintenant assurez

  • Il faut comparer ce qui est comparable. Quand on habite en ville et qu’on a pas les moyens de s’acheter une maison avec Jardins parce qu’il y a l’inflation de l’immobilier…..Oui, je prefere sortir ma fille au parc pour qu’elle prenne l’ air .

  • Pour ma part, j’ai un souvenir très triste et désespéré de mon enfance. L’absence de temps partagé avec mes parents, un nombre de frère et sœur trop important pour assurer les besoins fondamentaux des enfants, une négligence totale des ressentis des enfants…. Je pense qu’il est nécessaire de réformer la vision de la relation parents/enfants, c’est mon avis à partir de mon vécu personnel, qui laisse de grosses séquelles dans ma vie d’adulte. Et de toujours aller vers l évolution et le meilleur.

  • La grand-mère de mes enfants et maman des années 80 est TOUJOURS par dessus mon épaule à capoter sur toute. Surtout pour la sécurité physique. Toujours un petit mot, un article lu sur internet qui pointe que c’est glissant ce que je fais. En plus elle me dit qu’on est sûrement en burn-out parental parce qu’on est des adeptes de la discipline positive (selon elle), tout ça parce qu’elle a lu un article quelque part dans le fond du web et qu’elle trouve qu’on n’a pas l’air de gérer. Après elle suggère qu’on est anxieux car on serait sur-informés. Des fois, elle me rend folle.
    On peut relativiser en comparant avec les générations précédentes, certes.
    Mais les anxieux et les anxieuses y’a eu à toutes époques

  • La direction de la protection de la jeunesse. Tu est une mere negligeante aujourdhui si tu déroge du guide alimentaire. Tu es une mere négligeante si tu ne te leves pas en même tenps que tes enfants. Tu es une mere négligeante si ton enfant ne fait pas ses devoirs (ou plutot fait semblant de les faire)
    Aujourdhui à cause de celles qui font semblant d’être parfaites et de vivre le rêve américain et des bloggers et écrivains qui veulent flasher en prétendant avoir la recette du comment tous les parent DEVRAIENT élever leurs enfants (Meme certains pédiatres! Merci a la science de les contredire desfois!) Oh et le système d’éducation où les enseignants et différents pédagogues apprenent la psychologie du développement (et certains se pensent psy après!) Qui est basé sur piaget, qui est basé sur la psychanalyse, et qui suit encore un peu trop le mouvement freudien et mysogyne qui blâme la mère en particulier d’être responsable de chaque divergence possible pour chaque stage de développement. Quand de bos jours la psychologie cognitivo-comportementale a sut se prouver beaucoup plus efficace et près de la réalité que la psychanalyse.. mais dans notre société basé sur le parraitre tout le monde se prend pour des pro qui détiennent des vérités et qui savent mieix que les autres comment êtte eux à leur place…

    Alors cest simple.. on se met cette pression pas pour impressionner mais parce quon est bel et hien constement jugés.. bien souvent par des gens pires que nous qui veulent bous trouver des bobos pour ne pas se sentir seuls à en avoir…
    Mais dans cette société se disant vouloir briser des stigma.. nous somme en train de stigmatiser les co.portements humains… et.. ce n’est pas possible que ce soit la faute des médias.. qui vendent plus de la propagande sensasionnelle que de la véritable info, pertinente et nécéssaire….
    Mais tout ceci n’est que mon humble opinion.. le délire d’une fille bizzare qui, a 31 ans, ne comprend toujours pas pourquoi on mange des céréales pour déjeuner alors que cest que des fibres et du sucre..

    ..mais quon est quasi criminels de mettre un muffin aux pépittes dans le lunch de nos mousses….. qui sait!!

  • J’ai regardé la plupart des commentaires laissés. Je trouve ça plutôt spécial. Certaines se sentent jugées, d’autres sont plutôt à les jugés, il y a celles qui sont agressives disant que leurs malheurs est de la fautes de leurs parents et il y a celles qui sont bienveillantes envers leurs parents. On ne dit nul part dans le texte que vous ne faitent pas bien votre travail de parent. On vous dit seulement que en tant que parent vous avez des limites et que souvent vous les dépassez au détriment de votre santé mentale et physique. Je suis certaine que certains enfants dans les années 80 n’ont pas eu une belle enfance comme ceux d’aujourd’hui. Fait de ton mieux mais pensez aussi à vous c’est le message de ce texte. Arrêté de juger les autres parents ou de vous juger vous même. La plupart font de leur mieux. Pensez-vous qu’avec nos enfants ça va être différent. Que si le texte serait écrit pour nos années de parents, tout les enfants auraient de bon commentaire. Je peux vous assurer que non. Et oui, certains enfants vont se sentir délaissés, d’autres étouffés, d’autres font vouloir donner l’image opposé de leur enfance et d’autres seront bienveillant en pensant que leurs parents ont faits de leurs mieux. Il n’y a pas de mode d’emploi du parent parfait puisqu’il n’y a pas de parents parfaits mais ont fait tout pour que nos enfants soient heureux.

  • Peut-être que l’on fait tout ça parce que justement, cette « belle » éducation n’a pas réussi ses principes, et que nous essayons de la contrer, inconsciemment ou consciemment ?
    Cet article est rempli de jugements, sans aucune remise en question. Ce que nous, mamans des années 2000 faisons constamment. Et elle nous fait grandir.

  • J’ai élevé mes enfants dans les années 80 et je n’ai pas élevé mes enfants comme elle la fait .
    J’ai toujours été disponible pour eux du matin au soir quand je n’étais pas au travail .J’aimais faire des sorties le week-end et leur faire découvrir pleins de choses .Je cuisinais maison et ils aimaient bien ce ce que je leur donnais .
    On aimait aussi faire des pique nique .je pouvais jouer pendant des heures avec eux .J’adorais mes enfants .Ils étaient le centre du monde .Mes enfants sont devenus parents à leur tour. et refont la même chose avec leurs enfants .

  • Pas ok du tout avec les punitions qui ont prouvé leurs effets délétères et dangereux pour le cerveau des enfants. On peut s’enerver parfois, crier…. ça arrive à toutes. Mais prôner la punition comme méthode éducative, c’est totalement obsolète et grave ! Lisez Pour une enfance heureuse de Catherine Gueguen ! La punition est contre productive, et amène beaucoup de ressentiment, de sentiment d’injustice, elle entache la confiance. Elle montre aussi à l’enfant que c’est le plus fort, le plus grand qui peut avoir le pouvoir sur lui. Avec toutes les conséquences désastreuses que cela peut avoir à l’âge adulte….

  • Bonsoir,

    Je ne suis pas d’accord avec toutes celles qui disent que c’est plein de jugement.

    Moi j’ai adoré ce texte et au contraire, il ne juge pas, pour moi c’est plus un appel à déculpabiliser. A ne pas s’en vouloir de prendre du temps pour soi ou de ne pas toujours avoir autant de temps que l’on souhaiterait à leurs consacrer.
    A aucun moment je n’ai lu de critique mais plutôt le conseille de ne pas se mettre la pression et de se faire confiance.

  • Toi, maman des années 80, je vais te faire une révélation : le monde a changé.
    Toi tu pouvais égoïstement ne penser qu’à toi , ton bien-être personnel et ton repos. Tu laissais tes enfants s’empiffrer de céréales devant un écran en attendant que tu daignes te lever..
    Aujourd’hui on sait que les céréales et les écrans sont néfastes. Ils donnent des générations d’obeses. La console de ton époque a laissé place à des jeux en ligne sur le net, aux téléphones portables, aux tablettes, à Facebook, Twitter, Snapchat et autres Tik Tok. Si « de ton temps » les enfants pouvaient rester des vacances entières sans être inscrits à des activités, aujourd hui les « sortir » de tous leurs écrans pour leur faire faire des balades, les cultiver, les bouger par le sport, devient salutaire pour qu’ils ne deviennent pas lobotomisés et addicts au virtuel. Alors excuse nous de penser d’abord à eux et de prévoir de quoi les occuper sainement.
    De ton temps , on se croyait immortels. Il y avait une certaine insouciance, on croquait la vie. Aujourd’hui on doit gérer la pollution et le changement climatique inéluctable que tu as largement contribué à générer avec ton égoïsme jouissif. On a des épidémies et même des pandémies. Alors oui on joue davantage que toi avec nos enfants parce que nous avons pris conscience que notre vie, et la leur, ne serait peut-être pas si longue et si agréable que la tienne. Et qu’il nous faut profiter avec eux du moindre moment passé ensemble. Ne t’inquiète pas chez nous ce n’est pas la colonie de vacances permanente et ils ont bien du temps pour eux et apprendre l’autonomie.
    Alors s’il te plaît, épargne nous tes conseils. On fait ce qu’on peut dans le monde d’aujourd’hui qui n’est pas sociologiquement, culturellement, educativement, économiquement, scientifiquement et ecologiquement, le tien.
    Tes errements ont fait naître en nous une conscience du collectif et qu’être parent nécessitait parfois, souvent, de savoir faire quelques sacrifices et de renoncer à un bonheur individuel au lit ou devant un verre de vin, pour former une entité autre qui dépasse notre petite personne. Cela s’appelle, une famille.

  • Je suis désolé… mais les mères qui se sont senties jugées par cet article, confirment ce que dénonce justement cet article… :
    la pression actuelle sur les mères pour être des mères parfaites est telle aujourd’hui qu’elles se sentent coupables/culpabilisées dès qu’il est question de se faire passer avant de temps en temps. L’article est clairement une invitation à relâcher la pression et mentionne d’ailleurs à la fin, de façons prémonitoire  » ne crois pas que je prétends savoir mieux que toi comment jouer le rôle de mère « .
    On se calme! On respire par le nez.
    Ha! Et au fait… quelques expressions qui ont disparues de nos jour:
    « pourri gâté « , alors que nous en vivons une épidémie
    « C’est le métier qui rentre », alors que la fragilité psychologique explose chez les jeunes cf. Anxiété/dépression.
    … et n’oubliez pas le conseil de ce psychanalyste réputé: « vous devez simplement être une mère SUFFISAMMENT bonne »(Winicott)

  • L’éducation d’aujourd’hui a changé car la société a changé, l’éducation d’autrefois dans notre société actuelle serait compliquée … et ensuite si l’on manque de confiance c’est certainement parce que vous ne nous avez pas beaucoup aidés à l’époque justement et c’est pour ça que l’on veut toujours faire mieux, pour éviter que nos enfants se sentent comme nous à leur âge et maintenant au notre! (Bien sûr je parle pour mon expérience mais il est évident qu’il y avait de très bon parents à l’époque comme il y en a aujourd’hui…) et enfin je dirais que oui je passe des heures à jouer avec mes enfants mais simplement parce que cela me plait, malgré mon mal de dos je prends plaisir à partager ces moments avec eux, mais je connais mes limites et je sais prendre soin de moi aussi parfois. Vos enfants à vous son peut être en bonne santé madame mais s’il y a de plus en plus de maladies physiques et mentales (cancer en tout genre, dépression,… ) c’est sûrement dû à notre mode de vie et ce dès le plus jeune âge, alors désolé si nous nous servons de vos expériences pour essayer de faire mieux ( peu être à tort je vous l’accorde) e d’avoir peu être un jour un monde meilleur ?

  • Ben on fait tout ça parce que ça nous fait plaisir de partager tous ces bons moments avec eux! Et que je préfère jouer avec eux plutôt que rester affalee sur mon canap! Parce qu en plus faudrait culpabiliser d essayer de faire ce qui nous tient à coeur pour se sentir bien avec nos enfts? Encore une nouvelle injonction? On marche sur la tête…..

  • Toi maman,

    Quand on voit la gueule de la génération que tu as créée en laissant les gosses devant la tv aux aurores, en lui filant à bouffer n’importe quoi, en ne lui faisant faire aucune activité (surtout pas celle de découvrir et de préserver notre monde), je me la bouclerais et j’essayerais de faire profil bas.
    (Je précise que je suis un enfant de cette génération)
    Bonne journée

  • C’est un texte plein de sens, je pense aussi (en tant que jeune maman) qu’on se met beaucoup trop la pression sur plein de choses (tout préparer soi-même, repas tous sains, jouer avec le(s) enfant(s) souvent, etc). Donc je rejoins en beaucoup de choses ce qui est dit dans cet article ici !
    Après, il est vrai aussi qu’on est nous-même le fruit de cette génération de parents. Donc on a une meilleure idée, au delà de ce que nos parents observent ou concluent sur base de nos comportements (« vous êtes équilibrés », « vous mangez sainement », « vous allez bien ! »), de ce que cette éducation a produit chez nous en terme de ressentis, de regrets, de frustration et autre. Ce que ça nous a apporté aussi ! Nos parents ont certainement fait mieux, ou tenter de faire mieux, que leurs propres parents. Mais ils ont parfois du mal à comprendre que malgré ça, nous avons pu ressentir des choses que nous avons vécues plus douloureusement. Moi par exemple, je regrette vraiment que mes parents n’aient pas plus joué avec nous. Ils se sont reposé sur le fait que mon frère et moi « jouons ensemble » pour nous laisser la plupart du temps nous occuper seuls. Je regardais beaucoup la télé comme seule compagnie ou occupation. Mes parents s’intéressaient peu à mes ressentis, et/ou quand je les confiais ils me responsabilisais de mes actes la plupart du temps sans chercher à me comprendre réellement. Tout ces éléments, cumulés ensemble, m’ont donné le sentiment d’avoir grandi « seule », que mes parents m’ont offert tout le confort pour grandir (matériel, repas, maison propre) mais n’ont jamais vraiment pris le temps de me connaître (d’ailleurs ils m’ont souvent dit « tu as changé, tu n’étais pas comme ça avant » alors que j’exprimais une façon d’être qui a toujours été là au fond de moi depuis toute petite !). Bref, je ne l’ai pas dit à mes parents, parce que je sens que la moindre remise en question de leur façon de faire est vraiment vécue douloureusement. C’est d’ailleurs blessant pour eux de voir que je ne reproduis pas toute leur éducation avec mon enfant. Bref, je ne veux pas leur infliger cette douleur en leur verbalisant tout ça, alors que ce qui est fait est fait et on ne changera pas le passé. Mais c’est pour ça qu’aujourd’hui je fais attention à partager davantage de moments de jeux avec mon enfant, à discuter plus avec lui, et à me faire à l’idée que « non, j’ai beau l’avoir mis au monde, mon enfant est un autre être, dissocié de moi, et qu’il ne suffit pas de le mettre au monde et vivre au quotidien avec lui pour le connaître vraiment. C’est dans l’échange, l’attention, le partage, que je le découvrirai davantage et le verrai changer. Je ne cesserai de le découvrir toute ma vie » ! C’est en tous cas ma vision des choses, liée à mon propre vécu avec mes parents (encore aujourd’hui).
    Mais c’est vrai qu’à force de vouloir réparer ou combler ce qui nous a manqué, on en fait parfois trop. A se laisser influencer aussi dans l’image qu’on nous donne d’une « bonne mère » actuelle. Et pour ça cet article à tout son sens : arrêter de trop se mettre la pression sur tout, nos enfants grandiront, ils auront des moments de bonheur mais aussi des manques, des douleurs ; ils nous reprocheront des choses plus tard car certains de nos actes seront vécus comme douloureux pour eux (même si on a fait ce qu’on a pu). C’est la vie. Mais tentons d’améliorer au moins les aspects qui nous tiennent à coeur. Pour ma part et avec mon vécu, c’est de prendre le temps d’apprendre à connaître vraiment mon enfant. 🙂
    Merci beaucoup pour cet article plein de bon sens. 🙂

  • Je vois qu on est toutes d accord: faire de son mieux même si c est dur, c est bien le rôle d une maman. Alors que celle des 80s qui tente de justifier qu elle ne s est pas trop investie en faisant du bashing de notre génération commence à faire un peu son autocritique !
    J aimerais avoir l avis de ses enfants. Car j entends mes parents typiques des 80s tenir le même genre de propos. Décidément, les boomers …après avoir fait n importe quoi dans leur jeunesse au prétexte de la libération sexuelle, ont manqué à leurs devoirs de parents sous prétexte encore d être libérés de la parentalite…on voit le résultat sur la conception de la famille aujourd’hui…que cette super mère des 80s nous fiche la paix si on a envie de se casser le dos pour jouer aux petites voitures avec nos enfants.
    Toujours à critiquer leurs enfants les boomers, c est la marque generationnelle

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