Je vais t’oublier. Même si entre tes mains agitées, je devenais un long fleuve tranquille. Même si ton regard savait apaiser ce feu tout au fond de moi.
Je vais t’oublier. Toi et tous nos soirs d’ivresse, nos rires sous les étoiles. Tu sais, nous deux contre le monde entier. Sous le soleil, dans la neige et au gré des quatre vents. Nos infinies balades pour un simple café.
Je vais t’oublier. Même si le souvenir de ton parfum me fout une boule dans la gorge et veut me tuer, là, maintenant.
Mais comme tu vas me manquer.
On ne vit pas de désespoir, je le sais. On poussait notre train très fort, mais tous les chemins finissent un jour quelque part.
Je vais t’oublier. Toi et la musique de ton corps que tu soufflais dans mes oreilles et dans mon cou.
Elle a été belle notre aventure, avoue.
Mais je vais t’oublier.
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