sad mother cry

À toi, la maman résiliente

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À toi, la personne qui fait preuve de résilience, celle qui a survécu à l’impensable, à l’innommable,

Je voulais te dire que j’admire ce courage et cette force que tu as su puiser en toi pour te reconstruire. Parce que tu as su combattre la plus atroce des souffrances, la plus cruelle des guerres en ton for intérieur.

À toi, la maman qui a vécu la perte d’un enfant, celle à qui on a arraché comme ça, sans avertissement, ce qu’elle avait de plus précieux; ça t’a pris des années pour te reconstruire, mais tu y es arrivée, tu mérites ce qu’il y a de plus beau dans la vie. Tu continues à avancer, pas sans peine, mais un pas à la fois et tu as toute mon admiration ma chère courageuse, ta force est incroyable, n’en doute jamais.

À toi, la maman qui a vécu l’enfer, qui a subi sans cesse les attouchements d’un beau-père, père, ami, trop insistant et ce durant toute son enfance; je t’admire aujourd’hui d’avoir ta propre petite famille, d’éloigner tes enfants de ce genre de comportements, de vivre avec un sourire malgré les larmes versées, d’avoir su pardonner à ton agresseur, et à toi-même, car tu t’es longtemps dit que c’était ta faute. D’avoir décidé d’aider d’autres gens qui ont connu ce sort, d’en faire quelque chose de beau, même avec toute cette laideur que tu as subie.

À toi, la maman qui a perdu son conjoint après avoir mis ses enfants au monde, à toi à qui on a dérobé tous tes rêves de famille d’un claquement de doigt, comme si on t’arrachait le coeur; j’admire ta résilience. J’admire le fait que tu aies réussi à te refaire une vie, que tu partages maintenant celle-ci avec un autre homme tout en faisant ton possible pour combler le vide que le deuil a laissé dans ton coeur et dans celui de tes enfants.

À toi, la maman qui est passée de famille d’accueil en famille d’accueil durant sa jeunesse, qui est entrée et sortie maintes fois du Centre jeunesse, qui a vu toute la noirceur du monde et qui réussit dans la vie aujourd’hui, malgré son père drogué, malgré sa mère qui buvait jour et nuit plutôt que de s’occuper de son bébé; je t’admire. Tu aurais eu toutes les raisons du monde de pleurer sur ton sort, de te convaincre que tu valais pas mieux qu’eux, mais non, tu as fait preuve de résilience, tu t’es relevée et tu donnes aujourd’hui le meilleur de toi à tes petits.

À toi, chère maman, qui malgré les épreuves auxquelles tu fais face, peu importe lesquelles, petites ou grandes, tu as toute mon admiration et tu devrais avoir aussi toute la tienne.

Crédit : Tatyana Dzemileva/Shutterstock.com

Josiane Francoeur

Maman d'une belle grande fille de sept ans et d'un petit garçon de huit semaines, quand pourtant je m'étais jurée de n'avoir jamais d'enfant, et par la suite qu'un seul suffirait (non mais l'accouchement ça fait tu mal juste un peu?), la maternité m'aura permis d'apprendre que la perfection que je m'imposais n'était donc pas de ce monde. Je me considère comme une maman unique en son genre ! Tantôt spontanée , tantôt organisée, tantôt grognonne, tantôt drôle (c'est certain que mon chum vous dirait peut-être le contraire, mais bon !), je suis d'une franchise qui parfois dérange, mais surtout attachante, vous allez voir.

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