pregnan woman no gesture

Ce que je voudrais dire à celui qui veut choisir le prénom de mon enfant à ma place

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À toi qui veux choisir le prénom de mon enfant à ma place,

Je voudrais commencer par te dire que cet enfant, le fruit de mes entrailles, c’est moi qui le porte. Je serai, la plupart du temps, responsable de ses éclats de rire ainsi que de ses crises de colère. C’est moi qui l’élèverai au meilleur de mes connaissances et qui lui partagerai mes valeurs. Alors, c’est à moi et son père que revient la décision de choisir son prénom (qui, soit dit en passant, le suivra toute sa vie).

Inutile de me sortir une liste d’idées de prénoms à chacune de nos rencontres. Avec tout le respect que je vous dois, vos idées je n’en veux pas. Vous perdez votre temps à passer des heures sur les sites internet à chercher de nouvelles idées plus intenses les unes que les autres.

Porter cet enfant, c’est mon privilège. Je me réserve donc le droit de refuser de lui donner un prénom des plus farfelus, seulement pour faire plaisir.

J’aimerais aussi souligner le fait que non, nos enfants n’auront pas des prénoms communs. Même si tu me dis à quel point ils devront toujours épeler leurs prénoms. Nous voulons qu’ils soient uniques. Nous voulons éviter qu’il y ait plusieurs autres enfants avec les mêmes prénoms qu’eux dans leur école. Pourquoi? Parce que nous sommes originaux. Nous voulons apprendre à nos enfants dès la naissance que ce n’est pas une mauvaise chose de sortir du lot.

J’aimerais finir par te dire que lorsque tu me dis que nos prénoms choisis sont laids, bizarres ou peu importe, ça me blesse. Je suis blessée que tu essaies d’empêcher ma liberté de choisir les prénoms de nos enfants.

Sans rancune.

Crédit : Pikul Noorod/Shuterstock.com

Alyson Laroche

Future jeune maman de dix-huit ans d'une belle princesse qui naîtra en septembre, je jongle entre ma vie de future maman super pas parfaite, mon retour aux études pour devenir agente correctionnelle en milieu carcéral et toutes les obligations du quotidien sans parler du temps que je dois consacrer à ramasser le linge sale que mon conjoint étale partout dans la maison. Je vis à l'autre bout du monde, dans le petit trou qu'est l'Abitibi-Témiscamingue. Et oui, je connais d'autres sujets que les vaches et les chevaux.

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1 Comment

  • C’est vrai que le monde est fatiguant avec ça, non? Durant ma grossesse j’ai fini par mentir et dire au monde que je n’avais pas décidé. Parce qu’ Il y a toujours une collègue nowhere que tu vois presque jamais qui te dis « Moi j’aime pas ça ce nom là ». Ben appelle pas ton enfant de même debord, qu’est-ce que tu veux que je te dise?!! Wow, quel culot!

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