little boy in a field with cows

À toi qui partages ta vie avec un agriculteur

little boy in a field with cows

Parce que tous les jours de ta vie ou presque, toi la femme de l’agriculteur, tu partages ton homme avec la terre.

Toi, encore emmitouflée sous les couvertures, un œil à demi ouvert, tu le regardes partir avant le lever du soleil chaque matin en sachant que tu seras encore seule pour préparer les enfants pour l’école, t’assurer que le petit dernier n’oublie pas son sac à dos et que ton grand ado ne manque pas son autobus. Puis quand toute la marmaille sera partie, tu iras aider ton homme à finir le train, à mettre la paille sous les vaches et à ranger les trayeuses dans la laiterie. Il restera peut-être encore des corvées à faire dans le champ ou de la comptabilité pour la ferme.

Tu es peut-être aussi de celles qui partent travailler à l’extérieur, qui marient carrière et vie familiale avec l’agriculture. Tu es peut-être de celles qui vont parfois seules à la fête de leur sœur ou aux réunions de l’école car le travail de ton homme est dicté par la température et par les saisons.

Tu ne comptes plus les heures passées dans ses machines pour les battages quand les feuilles rougissent l’automne, pour les semis quand la terre renaît après l’hiver et pour les foins quand l’été surgit.

Tu vis souvent la vie de famille en solitaire mais cette réalité, quoique pesante parfois, fait partie de ton quotidien et tu l’acceptes, car lorsque tu as décidé de laisser rentrer cet homme dans ta vie, tu savais qu’il venait avec cette passion qui demande temps, sacrifices et compréhension.

Au fil du temps, tu as compris que l’agriculture n’était pas seulement un métier mais un mode de vie, une passion immense. Et cette passion qui mord le dedans de ton homme se transmet à travers tes enfants. Combien de tours de tracteurs tes petits ont fait avec la couche aux fesses ? À combien de parties de cache-cache se sont-ils adonnés dans le fenil de la grange parmi les balles de foin ?

Alors que tout le monde souhaite du beau temps, il te vient l’envie d’avoir de la pluie pour obliger ton homme à prendre un peu de répit et à profiter du temps en famille.  Ces moments sont doublement précieux et prennent tout leur sens car ils se font plus rares que pour le commun des gens.

Même si cette vie dépend de mère nature bien souvent, même si cette vie te fait rager par moments, elle t’a aussi permis le lâcher prise sur la température que tu ne contrôles pas et sur ces histoires de dates sur le calendrier que tu ne peux pas trop barbouiller car tout dépend du travail qu’il reste à effectuer. Tu as appris mieux que personne à profiter de ces petits moments courts, mais importants, quand tout ton monde est rassemblé.

Ta vie sur la ferme te permet d’apprécier encore plus ton quotidien, ton bonheur et ta famille. Elle permet de transmettre quelque chose de grand et quelque chose d’immensément beau à tes enfants. Elle leur apprend qu’il faut travailler fort et dur pour parvenir à nos accomplissements. Que tout n’est pas gratuit et facile d’accès dans la vie, que la route est parfois ardue et sinueuse pour bâtir un rêve, une vie. Qu’une passion se travaille et se construit à force de persévérance et de volonté.

Aujourd’hui, vivre avec un agriculteur est un choix de vie que tu assumes pleinement et que tu aimes. Autant que ton homme et ta famille.

L’agriculture n’a eu d’autre choix que de devenir ta deuxième peau quand tu as décidé de t’unir à celui qui avait déjà marié la terre.

Crédit : Smolina Marianna/Shutterstock.com

Sarah Giguère

Jeune maman d’une adorable boulette de trois ans et demi, j’adore ma vie de femme, d’amoureuse et de maman qui s’arrache parfois les cheveux de sur la tête à travers la routine garderie-travail –famille recomposée. Aimant autant jongler avec les mots que les tâches quotidiennes, j’arrive à dédramatiser certaines situations que je pense toujours être seule au monde à vivre. En écrivant, je parviens à rire plutôt que de pleurer sur mon sort en extériorisant le trop-plein.

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21 Comments

  • Wow! Tous ces mots, un après l’autre, j’aurais pu les écrire moi-même. Il est parfois difficile pour les autres, pour les membres de nos familles et nos amis de comprendre ce qu’est le travail et le métier d’agriculteur. J’ai choisi d’accompagner mon chum là-dedans, d’avoir mes enfants avec lui… et je savais dès le départ dans quoi je m’embarquais!

    Mais je n’envie pas les autres qui ont une vie de famille plus « normale ». C’est tellement vrai qu’on apprend à apprécier les moments en famille parce qu’ils se font plus rares que pour les autres. Ma vie, je ne l’échangerais pour rien au monde. Et que dire des belles leçons et valeurs qu’on apprend à nos enfants, au quotidien!

    • Mon problème à moi est que je sui une ado de moins de 16 ans en pleur qui vous écrit ce-ci…. Ma mère aujourd’hui en a marre de « vivre seule » car mon père travaille beaucoup dans les champs et parlent de séparation. je ne sais pas quoi faire….. Je comprends ma mère mais mon père ne peux pas faire autrement je suis perdu et je m’en veux…

      • Eva pourquoi dis tu que tu t’en veux? Tu n’es pas responsable des choix de vies de tes parents. Je t’écris en tant que femme d’agriculteur qui en a marre aussi de passer ses soirées seules, comme encore une fois ce soir. Nous avons 2 ados, notre aînée est étudiante et s’absente pour 2 à 3 semaines avant de rentrer à la maison. Elle me manque mais elle vit sa vie à travers ses études et suis contente de voir qu’elle a trouvé sa voie. Notre fils aime l’agriculture, un cauchemar pour moi, et fait des études en ce sens. Je ne veux pas qu’un jour sa copine, sa femme vit ce que je vis aujourd’hui, la solitude…mais je dois respecter son choix si un jour il veut s’installer.
        Ce métier est très dur tant physiquement que psychologiquement mais c’est le choix de mon mari. Depuis plus 20 ans que l’on est marié, quant on se dispute c’est essentiellement à cause de ce métier qui m’empoisonne.
        Il travaille très dur, fait bcp d’heures, je comprends mais en même temps j’en ai marre de passer constamment apres les vaches et autres travaux urgents à faire.. J’aime mon mari mais parfois j’en doute tant j’en ai marre. Tu sais, Eva, je comprends le raz le bol de ta maman. Perso, je n’ai jamais franchi le pas de partir mais en même temps, je me vois veillir, j’ai fortement grossi tant je suis mal…..et des fois je me dis que je devrais le faire ne serait ce pour peut-être le faire réagir……??? Et j’aurai peut-être même dû le faire depuis longtemps mais je n’ai jamais eu le courage de franchir le cap…..de peur certainement du quand ira t-on????….
        Mais quoiqu’il en soit, si tes parents viennent à se séparer ce serait une grande tristesse pour toi, je n’en doute pas une seule seconde mais tu n’as pas à te sentir responsable.
        Tu dois bien avoir des projets, des envies ? Pense aussi à toi à ton épanouissement personnel.
        Je t envoie plein de courage

  • Je ne peux rien rajouter !!!! Tout y est ?c’est bien le quotidien d’une fille et femme d’agriculteur

    • Quel beau texte, je vous envie les filles. J’suis célibataire à 52 ans et sans enfants et mon plus grand souhait serait de rencontrer un agriculteur. C’est une Vie que j’aimerais vivre avec un agriculteur, un bon gars avec les bonnes valeurs comme moi et partager cette passion ensemble.

      Merci et continuer de vivre et de partager votre passion, c’est tout à votre honneur.

      P.S. Si vous connaissez un intéressé, faites-moi signe svp, qui sait?

  • Je suis amoureuses de mon homme
    Depuis 15 ans. 8 ans que j’habi Près de la ferme, 5 ans qu’on est marié. Nous avons deux beaux enfants de 3ans 1/2 et 7 mois… même si cette vie je l’ai embrassé pour et avec lui, il y a des moments où je craque. Mener de front vie pro, vie de maman et femme d’agri et bien ça pèse trop lourd. Le stress de la météo et des cultures, les weekends entier a accueillir nos consommateurs de mai à novembre, ôadministratif et les chiffres qui n’augmentent pas voire baisse malgré la sueur et le travail fourni…
    les engueulades pour le forcer à prendre quelques jours, le premier spectacle de la petite en célibataire parce qu’il pleut la semaine prochaine et que le travail doit être fait.
    Oui qu’il est beau mais difficile ce lien a la terre…
    parfois je craque toute seule, je lui fait des remontrances puis je culpabilise, car je sais qu’au fonds il n’a pas le choix. C’est sa vie, c’est notre vie.
    Au printemps je prends le tracteur avec bonheur, je navigue à pieds entre les cultures à venir en reniflant l’air du matin dans la campagne et je me dis que je suis bien mieux là que dans un train bondé pour partir travailler…
    Mais parfois comme ce soir je craque d’etre Seule trop souvent à gérer les enfants, à m’occuper des enfants. J’ai ôilotession de récupérer les miettes et de devoir m’en contenter… je pose ça là… ça m’a fait du bien… même si personne ne le lit

    • J’ai 43 ans. Cela fait 20 ans que je suis mariée à un agriculteur. J’ai 2 enfants qui sont ados aujourd’hui. Je travaille à l’extérieur depuis de 20 ans et m’occupe d’une partie de la comptabilité de l’exploitation. J’ai de plus en plus de mal à vivre cette solitude. Depuis que l’on se connaît, on se dispute essentiellement à cause de la ferme : « la ferme qui ne devait jamais se mettre en nous », c’est beau l’amour qd a 20 ans! aujourd’hui je dirai quel baratin!!! qui n’existe que ds les films d’amour…. Je suis fatiguée, usée d’attendre toujours attendre qu’il ait un peu de temps à me consacrer, un samedi apm…. mission impossible. En 20 ans de mariage, j’en ai assez de mes 2 mains pour compter le nombre de jours que l’on a eu ensemble. Il y a toujours une chose ou l’autre à faire…….je pleure souvent, je me vois vieillir, je n’ai plus goût à sortir, j’en ai marre de passer toujours après la ferme. Il me dit qu’il comprend, qu’il voudrait également avoir du temps ms qu’il peut pas, j’en ai marre de toujours devoir faire des concessions et lui aucune……je voudrais tant avoir une vie comme mr et mme tout le monde, pouvoir prendre le temps de vivre tout simplement le week end, pratiquer à 2 une simple marche, faire du vélo …….. je déteste ce boulot qui bouffe ma vie

    • Je suis dans le même cas que toi partagée entre la fierté et l impression de passer a coté de pleins de choses car on soit tout gérer ! Que faire…

      • je suis tout à fait d’accord avec vous, 25 ans avec un agriculteur laitier, pas une heure par semaine pour sa femme!!! que des regret j’ai jamais eu le courage de partir, j’ai travaillais à l’extérieur pour me changer les idées, pdt 15 ans, jamais épaulée de les tâches de la maison, aujourdhui j’ai plus de santé et on me dit,  » tu tes pas assez positionner, comme quoi j’ai trop laisser faire c’est de ma faute!! un conseil fuyez les agriculteurs ils ne changeront jamais, des « moyenageux »

    • Vos paroles sont lues, et malgré la mélancolie, elles font du bien, car vous n’etes pas seule à craquer… Parfois… Bon courage de votre côté…

    • Moi moi je le vis et je trouve terrible, je capote d’être toujours seule. Seule avec les enfants, je suis épuisée! De plus, je suis invisible pour les yeux des autres! Moi je n’ai aucune part. Mais grâce à moi il a des enfants bien éduquer, des enfants respectueux envers les autres et très polis. Mais ça personne ne le voit. Tout les efforts que moi je fais seule sans vit de famille. Si vous savez je me sens comme si je ne suis rien. Tout le monde dit: comme il travaille fort il n’arrête pas. On le vénère. Mais moi qui fait tout tout tout dans la maison et lui toujours toujours dehors. Je ne peux compter sur lui ni même me reposer dessus. Alors moi je ne suis rien au yeux des autres, lui il a toute la fierté des autres. C’est grâce à moi si il a de la relève, c’est grâce à moi si il fait prospérer son entreprise. Mais moi je me sens comme si je n’était rien. Vous les femmes vous n’avez rien! C’est cela un jour que j’ai lu sur une femme d’agriculteur qui s’exprimait!! Et oui nous ne sommes pas reconnue! Cela me fait si mal de penser et de me sentir ainsi! Moi qui embrassait au départ la nature, la vie à la ferme. Dure réalité ça je vous le dit!!

  • Bonjour,
    Moi aussi je prends dur, mon mari est agriculteur par reconversion depuis 3ans. Nous avons 3 enfants : 5ans 3ans et 18mois.
    Clairement je fais ma vie sans lui mais ça nous éloigne. Les enfants et surtout Marcel qui a 3ans en souffre, il voit que papa n’est « encore » pas là. J’ai remarqué d’ailleurs qu’il ne me pose plus la question de savoir où est papa?
    Je gère TOUS a la maison et je suis cadre. J’ai du mal à m’impliquer dans mon travail comme je le voudrais car je dépends des enfants… heureusement je suis bien entourer : nourrice et garde à domicile. Mais le soir entre douche/repas/ et les disputes entre la fratrie je perd contrôle, je m’énerve facilement, je pleure et ça retombe sur mes enfants. Mes enfants qui sont petits mais comprenne déjà tous. Comme dis ma fille : « maman est fatiguée d’être encore toute seule… ». J’aime mes enfants plus que tout, mais attendre qu’il rentre et encore, juste pour dormir.
    Parfois seule et attendre personne serait moins énervant…
    Ça fait du bien de mettre des mots sur ce qu’on ressent… merci. Bon courage à tous et à toutes.

  • Attendre, c’est ma vie de femme de paysan!
    Attendre Monsieur pour le repas,
    Attendre le facteur et ses joyeuses nouvelles, rappels de factures, trucs chiants à remplir. Attendre Monsieur pour remplir les trucs pré-nommés et décrypter des réponses entre un grognement et deux onomatopées.
    Attendre les huissiers qui arrivent inopinément.
    Attendre des sous pour acheter la bouffe.
    Attendre la voiture pour faire des trucs trop cools: courses, comptables, achat de pièces mécaniques (c’est jamais la bonne), banquier…
    Attendre une rémunération (LOL), une reconnaissance (pouf pouf), un merci peut-être (mais pourquoi? Votre belle-mère, 93 ans, n’en a jamais eu et ne se plaint pas, elle…)
    Attendre la place aux toilettes, tout ça me rend malade…
    Sinon, on peut attendre la retraite Wouarf wouarf!!!

    • J’adore votre commentaire qui reflète un peu plus la réalité de la vie d’agricultrice…
      Aux « attendre » je pourrais presque ajouter « avec angoisse »…!
      Allez, courage, et positions….surtout vivre le moment présent de la plus belle manière, et essayer de ne pas en venir à aspirer la retraite .
      Est ce que ce sera mieux ? Et en plus on sera plus vieux !
      Moi j’ai attendu aussi longtemps plein de choses. Une fois les enfants (4) partis, j’ai pu commencer à penser un peu plus à moi. Quel luxe….
      Il arrive un moment, il faut savoir dire NON ! Avec diplomatie, et aux bons moments, pas en plein boum de moisson ou autres arrachages de betteraves ou patates…
      On n’a qu’une vie et nous ne sommes pas des boniches.
      Je ne sais pas quel âge vous avez, moi 58 ans. J’en ai bavé, et maintenant je sens le bout du tunnel…( la retraite ?)?
      J’essaie aussi de ne pas médire ce métier qui est d’une injustice terrible.
      C’est clair que si on gagnait sa vie en fonction du travail, ce serait déjà plus acceptable…
      Soyons fortes, et sachons être respectées pour ce que nous faisons…
      Bon courage, le meilleur reste à venir…j’en suis sure ….
      Béatrice

  • Femme d’agriculteur aussi… Je viens de tomber sur cet article depuis Tweeter.
    Maman de 2 enfants de 3.5 ans et presque 2 ans. Et vie pro de cadre à l’extérieur
    Il est 0h30 dimanche soir, je suis toute seule, encore une fois. Le confinement aura exacerbé l’absence de mon mari : pour lui pas de changement, toujours autant de boulot, surtout en cette période. Et moi je reste à la maison, je gère nos enfants et tout le reste. Je deviens folle de ne pas sortir et lui ne comprends pas… Marre d’attendre. Attendre, je crois que ça résume bien la vie de toutes les femmes d’agriculteurs…

    • Je ne pensais pas que la vie de femme d’agriculteur était aussi dur cela fait 3 ans que l’on est ensemble et au bord de la rupture.
      On ne se comprend plus et je ne sais plus quoi faire il pense toujours à son travail et préférerais me quitter pour que je sois heureuse mais je l’aime…

      • moi aussi 25 ans avec un agriculteur éleveur, vous avez raison on passe son temps à attendre,
        j’ai tjs regretté de pas être partis plus tôt, ce sont des orgueilleux, travail, travail, et leur famille passe après, passez votre chemin, laissez les avec leur ferme au plus tôt…

  • Oui attendre, attendre toujours l’attendre. Je connais cette situation. Être femme d’agriculteur et travailler à l’extérieur, demande une bonne dose de tolérance de patience de compréhension d’acceptation. Car jours fériés jours repos jours congés ils ne connaissent pas les agriculteurs. Je suis mariée avec un agriculteur qui a une maîtresse. : son exploitation. Je le savais depuis le début mais j’ai cru que je pouvais trouver un équilibre… j’ai tenu pour mes enfants. Mais j’ai l’impression d’avoir fait beaucoup d’effort d’adaptation à sens unique et maintenant je suis au bout…

  • Bonjour à toutes,
    J’aimerais aussi croire aux paroles de Sarah Giguère et à celles qui préchent l’intérêt de la vie avec la terre mais je n’y arrive pas…
    25 ans, 1,5 ans de couple avec un vigneron bien renommé mais je suis psy en psychiatrie et son absence devient insupportable. Comment faites vous, celles qui y arrivent? J’ai plein de passion mais je suis aussi très passionnée de mon copain qui au début était plus disponible… la saison 2021 aura été compliquée et entre ça, les confinements, sa maison immenseléguée et décorée par les parents et la poursuite d’études supérieures malgré un temps plein en institution je nous vois mourir au fil des traitements et des responsabilités… il reprend le domaine parental mais quelle pression. Comment vivre à ce point au jour le jour? Il ne répond peu ou pas à mes messages, dit me consacrer son temps libre mais je sens que nous n’arrivons plus à communiquer et je dépéris de son absence et manque d’attention. Ce métier est censé être fabuleux mais il est aussi terrible. Plusieurs mois que cela est tendu entre nous. J’ai des perspectives de doctorat dans d’autres villes mais l’amour me fait rester… à quel prix? Je ne veux pas regretter à 40 ans une rois que nous aurons des enfants dont il n’aura peut-être pas le temps (sûr et prévu à l’avance) de s’occuper… vos retours d’expériences et avis me seraient précieux, merci…

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