sad woman

Tu aurais voulu qu’il t’aime

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Tu as beau être mère, chef de famille monoparentale, responsable du bien-être et de l’épanouissement des êtres que tu aimes le plus au monde et l’ex de quelqu’un; tu aurais voulu qu’il t’aime.

Parce qu’après quelques semaines, mois ou années de célibat, il est arrivé. Il t’a fait rire, il t’a montré que tu es encore une femme qui aime qu’on s’occupe d’elle, qu’on lui flatte les cheveux, qu’on lui dise comme elle est belle et qu’elle sent bon.

Tu t’es surprise à être énervée comme une ado de quinze ans qui vit son premier amour, à fixer ton cellulaire en espérant y faire apparaître plus vite son nom, à te demander s’il apprécierait ta nouvelle robe autant que toi et si son quotidien à lui était aussi bouleversé que le tien depuis son arrivée dans ta vie.

Puis, tu t’es imaginée le présenter à tes parents, tes amies, et peut-être même à tes enfants. Tu l’as imaginé faire des blagues de gars avec ton père, bière à la main, charmer ta mère et gagner un peu plus ton cœur chaque fois que tu le verrais jouer avec tes enfants.

Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme ça. Votre courte romance a pris fin, sans que tu comprennes vraiment pourquoi, après juste assez de temps pour te faire de la peine, pour te redonner envie de l’amour et pour te faire oublier que, finalement, « On est donc bien toute seule! ».

Tu te demandes alors pourquoi la vie t’a fait croiser son chemin, si ce n’est que pour te faire reculer dans ton apprivoisement de la solitude. Tu te dis que c’était bien inutile de monter sur tes grands chevaux de grande amoureuse pour si peu.

Tu as tort, ma très chère. Il t’a montré que ton petit cœur est encore capable de se laisser aller aux douceurs de la vie, aux grands coups d’amour et aux fous rires complices. Tu aurais voulu qu’il t’aime, mais ce sera quelqu’un d’autre, et c’est parfait ainsi.

Crédit : Nikodash/Shutterstock.com

F.

Je suis une « non-mère » qui publie sur La Parfaite Maman Cinglante en donnant une opinion extérieure (pas si extérieure que ça), puisque j’ai vécu deux grossesses qui ne sont pas arrivées à terme pour deux raisons complètement différentes dans les quatre dernières années. J’élève également mon filleul de dix-huit mois à temps partiel depuis sa naissance; c’est le seul et unique homme de ma vie et c’est d’ailleurs grâce à lui si je peux aujourd’hui partager mes idées par mes mots. J’espère pouvoir faire sortir de l’ombre les « mamans-qui-n’en-sont-pas-vraiment » et leur opinion plus que valable, en soulageant le fardeau des mères indignes.

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1 Comment

  • C’est vrai aussi pour les hommes qui sont sincères. Mais ce qu’il serait intéressant de comprendre, c’est qu’est-ce qui fait tellement peur de tenter de s’engager à nouveau et de se montrer sous son vrai jour. Par moments, j’ai l’impression que le problème es là. Une peur sous-jacente d’être vulnérable devant cet étranger(e) qui au fond aimerait bien aussi pouvoir l’être avec une personne qui nous nous ferions du bien.

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