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Les poux, ces petites bêtes qui ont envahi la tête de ton p’tit

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Tout se déroulait bien. Tu gérais bien le retour à la routine des lunchs, des devoirs et des projets à compléter. Tu étais même aux anges de constater que tes petits êtres étaient si heureux d’avoir entamé leur année scolaire. Oh ! Et le bonheur ne s’arrête pas là ! Les enseignantes de tes enfants sont des perles et tu es persuadée que votre année scolaire se déroulera dans la joie et l’allégresse.  T’es convaincue que tu réussiras à passer cette nouvelle année scolaire de façon spectaculaire. T’es prête, t’sais.

Jusqu’au jour où s’assombrit ton bucolique paysage. En ouvrant le « facteur » de ton enfant, tu la vois. Cette lettre qui changera à jamais ton idéologie paisible du monde scolaire.  

« Chers parents, nous devons malheureusement vous partager que plusieurs élèves de notre classe sont actuellement incommodés par des poux. Merci de vérifier la tête de votre enfant.’’ 

C’est là que ton cœur s’arrête. D’un geste un peu hésitant, tu pries ta progéniture de venir se poster devant toi. Tu retiens ton souffle en te répétant que « c’est juste pour checker, t’sais ». 

Tu soulèves doucement les mèches dorées de ton enfant et tu tombes sur cette petite goutte noirâtre qui ne veut pas se décoller de ses cheveux. Un peu innocemment, tu te convaincs que ce n’est pas ça et tu continues ton inspection pour finalement te rendre à l’évidence : ton petit a des poux.

Tu passes par une gamme quand même assez épatante d’émotions dans un laps de temps beaucoup trop court. Dans un petit moment de découragement, il est possible que tu trouves un deuxième écosystème dans la tête de ton deuxième. Pis si t’es vraiment badluckée, c’est possible que ton constat ne s’arrête pas là. Ça se peut que trop de gens dans ta maisonnée soient « malheureusement incommodés », comme le disait l’école, par ces maudits petits poux.  

Ça fait que comme une débile, tu te garroches à la pharmacie en disant d’un air piteux à la pharmacienne que vous avez besoin d’un traitement.  

Elle t’explique mille et une affaires,  mais tu n’en retiens qu’une seule. Qu’au final, tu vas probablement virer sul top 

En sacrant, pleurant ou riant, (je te laisse le choix et je te laisse même les alterner), tu débutes les traitements. Fuck l’horaire de la soirée. La priorité est claire  : éliminer l’ennemi.  

Vous vous ramassez tous avec un sac de plastique sur la tête (on va les étouffer, tu vas voir !) pendant trois heures à passer le petit mauzus de peigne fin dans les cheveux de l’ensemble des membres affectés. Je te préviens, il est possible que tu sortes le clipper ou que tu sois tentée de modifier la coupe de cheveux de ton enfant. Moi, je te dis que t’as le droit.

Tu as des envies de décontamination intenses. Tu emballes, jettes ou laves l’ensemble du contenu de ta maison. C’est pas vrai que vous allez rester pris dans les poux pendant des semaines!!! Ta laveuse et ton aspirateur en auront mal au cœur, mais VOUS VAINCREZ !  

Pendant une semaine, tes enfants n’en peuvent plus que tu leur examines le fond de tête et tu ne peux plus voir ta laveuse en peinture. Puis, épuisée et débinée, tu refais le traitement anti-poux en te croisant les doigts pour en avoir enfin fini une fois pour toutes.  

Si t’es chanceuse, l’histoire se terminera là. Je te le souhaite en tout cas. Sinon…. Tu continueras ta relation d’amour-haine avec le peigne fin, la laveuse et l’aspirateur. Tu risqueras aussi de continuer ton processus d’épuration. C’est tendance de toute façon.  

Par contre, ce que ta pharmacienne a omis de te dire quand tu es allée la rencontrer, c’est qu’après ton expérience enrichissante, tu deviendrais semi-parano.  

Tu risques de connaître par cœur tous les trucs pro-lavande de la terre entière. Pis tu risques aussi de virer un peu folle avec l’essai des tuques et des casquettes. Je t’ai pas parlé des sièges de cinéma, ni des déguisements que les élèves se partagent dans la classe loin de tes yeux méfiants et horrifiés (c’est quoi cette idée-là !!).  Je t’ai pas dit non plus qu’il était possible que ces heureux indésirables trouvent votre famille attachante et qu’ils reviennent s’y loger un jour.  

Mais d’ici là fille, je veux juste te dire que je compatis. Je te rassure aussi, ça peut arriver à tout le monde. À.toutes.les.têtes.  

Ça fait que… si t’as des trucs simili-vaudous pour éloigner les poux : je suis preneuse! 

 

Crédit : Dmitrii Pridannikov/Shutterstock.com

Phonzine

Être la maman de trois fabuleux garçons occupe principalement mon cœur, ma tête et mon esprit. À travers d’eux, je m’épanouis, j’apprends et je me transforme. Le reste du temps, je tente de demeurer une femme complète et heureuse et je crois pouvoir affirmer que j’y arrive plutôt bien ! Je suis de celles qui ne se définissent pas uniquement en tant que maman et qui n’ont surtout pas la prétention d’être parfaite. À bas les tabous !

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