speechless man

Les 6 phrases que ton chum pourrait garder pour lui

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Parfois, c’est plus fort qu’eux. Nos chums veulent nous rendre service. Je parle pas ici de tâches ménagères, de dons d’argent faramineux ou de « garder » les enfants. Nennnnnon. Pas ce genre de service-là. Ce dont il est question aujourd’hui se rapproche plutôt du « commentaire » ou « conseil » ou « remarque » se voulant aidant, bienveillant, gentil… mais qui te donne plutôt soudainement le goût de donner une deuxième vie à ton vieux 2 par 4 qui moisit sous ton patio.

#1 « Calme-toi. »

Est-ce qu’il y a des mots qui puissent t’énerver davantage, peu importe la situation?

#2 « Qu’est-ce que tu fais? »

Lorsque c’est d’une évidence même, comme par exemple quand tu es au lit, la lumière éteinte, à vingt-deux heures. Non, tu n’es pas en train de t’amuser sous les couvertures ou de jouer à la cachette dans la garde-robe. Et si tu dormais déjà, ça se peut que tu aies une légère humeur de truck.

#3 « Tu pues. »

T’sais dans le genre, quand il s’approche pour te coller, mais qu’au lieu de te bécoter, il se met à sniffer ton chandail (de la même manière qu’il vérifie si son linge est dû pour être lavé) et te susurre un « chérie, ce chandail-là pue vraiment ». Léger turn-off.

#4 « Tu veux perdre au moins dix livres, j’espère. »

Lorsque tu lui annonces, fébrile, que tu t’es inscrite au nouveau programme d’amincissement / gym du quartier / cours de workout. C’est sûr que, par ricochet, ça pourrait fonctionner comme phrase « aidante ». Mais rien n’est moins certain.

#5 « Prends ça relax, tu feras ça demain. »

Ici, le terme vaguement flou « ça » peut être remplacé par une quelconque tâche ménagère, responsabilité parentale ou de la job inconnue de ta douce moitié – bref, n’importe quoi qu’il ne peut (veut) pas faire ou qui ne peut définitivement pas attendre à demain  (contrairement à ce qu’il a derrière la tête, le coquin).

#6 « Laisse-moi te l’expliquer. »

Traduction : « Je te prends pour une épaisse, donc je vais utiliser des mots très simples pour te le redire afin que tu perçoives la supériorité de mon cerveau mâle à l’état pur, dans toute sa splendeur, tout cela pour que tu aies le goût de me remercier. En plus, je vais ar-ti-cu-ler très lentement, comme si tu avais deux ans d’âge mental. »

Bien évidemment, ce lot de phrases bienveillantes sont tirées au hasard parmi une foule d’autres toutes plus sensationnelles les unes que les autres. Et toute ressemblance avec un quelconque individu réel ou fictif est complètement le fruit du hasard.

Crédit : Camilo Torres/Shutterstock.com

Lysiane Beaubien

Je suis moi avant tout. Avant d’être maman. Je crois sincèrement que je me suis oubliée jadis naguère. Mais plus maintenant. Je suis franche, sincère, honnête. Pif. Paf. Je fonce. Parfois je dis que je suis un vrai gars. À la semi-rigolade. Je suis enseignante, chef d’entreprise, bénévole en allaitement, chanteuse, sportive, et mère de famille (divorcée en garde partagée) de trois jeunes enfants. J’ai toujours aimé écrire, depuis que ma mère m’a offert un journal intime à l’âge de dix ans. Quelques années plus tard, je vois ce blogue comme exutoire, un médium pour évacuer mes idées plus ou moins tranchantes. Et par la bande rallier quelques mamans, qui sait? Pour acheter le nouveau livre de Lysiane, cliquer ici ! Pour une dédicace personalisée, communiquez directement avec l'auteure.

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