kids lying on grass

N’inscris tes enfants nulle part cet été

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Allez fille, sois cette femme paresseuse qui n’inscrit ses kids à rien pendant l’été. Tu vas me dire que c’est impossible à envisager? Voici quatre arguments pour te convertir pour de bon.

#1  Ton enfant a assez vu les autres

Tu vas me dire que c’est génial pour la socialisation, aller au terrain de jeux. Moi, je te dis qu’après dix mois à respirer le même air que vingt-trois autres morveux, tes enfants n’en peuvent plus d’être avec les autres sans les choisir. Laissons-les libres de choisir avec qui ils passeront du temps. Et tu vas voir que bien souvent, ils aiment ça, tes enfants, être un peu tout seuls. C’est juste qu’ils ne le savent pas parce que ça arrive jamais.

#2  L’overdose de structure

Ils sont encadrés, animés, structurés et organisés none stop ! On peut-tu leur laisser un bout d’été off quand c’est possible dans l’organisation familiale? S’emmerder, ne rien foutre, s’ennuyer… Toutes des choses hyper-stimulantes intellectuellement. Parce que ça force l’imaginaire à travailler un brin, c’est gagnant. T’sais, l’imagination, cette chose proscrite de septembre à juin?

#3  Ton temps est précieux

Je refuse d’aller m’asseoir une soirée de temps dans le gazon pour hurler à mes enfants de courir, de botter, de foncer et de se dépasser. Non seulement ça ne me tente pas, mais je suis complètement contre. Joue au soccer mon bébé, aucun problème, tant que ça ne me coûte pas un sou, que tu n’y es pas obligé et que t’as pas besoin de moi pour y aller. Y a rien de plus beau qu’une bande de flos multi-âges, qui s’improvise un match au parc. Les grands se font aller le leadership et les petits font le plein de modèles sains et positifs. Y a aucune inscription à aucune ligue qui offre une expérience aussi libre et riche!

#4  T’es un parent égoïste

Ben oui, ça existe. Moi, l’été, j’aime profiter. On soupe tard, on se lève tard. Viens pas me parler de contraintes sportives ou artistiques à 18:05 à l’autre bout de la ville. 18:05, c’est l’heure du 5 à 7 quotidien estival, c’est un rituel sacré, touche pas à ça. Je ne me cherche aucune excuse tu sais, j’assume complètement mon égocentrisme et mes enfants le subissent… Ou pas!

Sincèrement, je ne crois pas que tes p’tits vont souffrir de ton envie de ne rien faire pantoute. On dirait que la mode parentale des dernières années est de s’oublier complètement pour nos enfants juste pour le plaisir de pouvoir dire à quel point on a une vie effrénée (ou pu de vie pantoute, c’est selon)  et combien on n’a jamais de temps pour nous, notre couple, notre vie.

Y’a personne qui va te donner le trophée de la mère qui crie le plus fort sur un terrain de soccer ni celui de la mère qui cumule le plus de kilomètres au compteur à la fin de l’été. Non. Ça ma belle, ça se passe avec toi-même. Pis tes enfants, même quand tu décides de rester à la maison par une belle journée de juillet, ils se réalisent ailleurs, par eux-mêmes sans rien te devoir.

C’est dur d’accepter ça, hen, que ton kid ne te doive pas 100% de son bonheur ? Pourtant, c’est le meilleur enseignement de vie que tu peux lui offrir : sois l’artisan de ton bonheur mon enfant, et tu vivras beaucoup moins de déceptions.

Pis toi fille, t’as encore une vie bien à toi. Ça fait que prends le temps de la vivre. Bien égoïstement.

Crédit : Sunny studio/Shutterstock.com

Dominique Careau

Ce qu'il faut savoir de moi, c'est que je suis une personne. Juste une personne. Avant toutes choses, je suis une mère qui ne prétend pas avoir la science infuse, mais qui vous fait plutôt joyeusement et humblement profiter de ses bons et moins bons coups à grands coups d'humour pour m'aider à croire que je ne suis pas si pire et pour adoucir les failles de ma maternité parfois incertaine. Je suis une personne. INTENSE, passionnée, impulsive, énergique, frivole, colorée, montagne russe, envahissante, exigeante et parfois même un peu pathétique... Mais je suis tellement présente, disponible, à l'écoute, volontaire et ouverte que ça compense... je pense. J'écris sur ce que je vis, ce que nous vivons toutes! Des fois c'est drôle, des fois c'est plus sérieux. Comme la vie! Les couleurs vont et viennent sur les pages comme sur l'existence!

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1 Comment

  • Bien d’accord ! Malheureusement, pour certains parents avec deux semaines de vacances par été, le terrain de jeux ou le camp de jour est incontournable…
    Mais sinon, tout le monde a besoin de décompresser un peu, parents comme enfants ! Je rends gloire à l’absence d’horaire et de structure, au temps libre où on peut se demander enfin ce dont on a vraiment envie.
    Et, moi aussi, bien de la difficulté à sacrifier les 5 à 7 estivaux !

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