pregnant woman in pain

Un accouchement naturel, non merci !

pregnant woman in pain

D’ici quelques semaines, je donnerai naissance à mon troisième garçon. Tu comprendras que même si j’ai acquis de l’expérience, avec la venue de bébé qui approche, je réfléchis à l’accouchement de plus en plus intensément. Qu’est-ce que je veux vivre cette fois-ci ? Est-ce que c’était clair pour toi, Fille ? Il y a autant de désirs et de manières d’accoucher qu’il y a de mamans. Mais ici, c’est mon point de vue que je vais te partager. Je n’essaierai pas de te convaincre de quoi que ce soit. C’est ton corps et ton accouchement t’appartient. Mais je vais t’expliquer ma vision des choses car j’ai l’impression d’être à contre-courant de la nouvelle mode en matière de naissance.

Je vais être honnête, je ne comprends pas du tout cette nouvelle tendance à vouloir accoucher naturellement. Ce n’est tellement pas un défi que je souhaite relever. Pourquoi voudrais-je traverser une douleur intense pendant des heures alors qu’il existe des moyens de me soulager entièrement ? Cette souffrance n’est pas un passage obligatoire sous prétexte que c’est naturel. D’ailleurs, si le naturel faisait loi, il y en a pas mal qui auraient une méchante repousse de cheveux et des jambes poilues. Pourquoi est-il acceptable de s’infliger le supplice de l’épilation des poils naturels esthétiquement indésirables, mais qu’il ne serait pas éthique de se soulager de la douleur naturelle de l’accouchement ? Quand est-ce que le fait que ce soit naturel prend le dessus sur toutes autres considérations ?

On dit aussi que l’accouchement n’est pas une maladie ou une blessure… Mais c’est une expérience de vie qui fait mal en chien ! Et je te dirais que la fille qui a déchiré au quatrième degré ne doit pas tout à fait être en accord avec ce fait quand elle doit aller faire son premier caca post-accouchement avec l’anus fraîchement recousu. L’accouchement peut être très difficile pour le corps et je ne parle même pas de la césarienne ! Alors moi, je ne dis pas non à un anti-douleur.

Qu’on ne me serve pas non plus l’argument que je serai davantage en symbiose avec mon bébé. Je l’ai construit et porté pendant plus ou moins quarante semaines. Il passera à travers mon vagin avec ou sans médication. Je l’aurai en peau à peau encore gluant de mes substances corporelles dans ses premiers instants de vie. Lui et moi, nous serons en symbiose tout autant que la fille qui a ressenti toute la douleur de ses contractions.

Non, je ne choisis pas l’épidurale par manque d’informations et de préparation. J’ai suivi des cours de yoga prénatal, j’ai appris et pratiqué la poussée physiologique, j’ai lu pendant des heures sur le sujet, j’ai posé une tonne de questions à mon médecin, j’ai apporté un p’tit cd de musique de détente le jour J et j’avais même une accompagnatrice à la naissance à mon premier ! J’ai également eu la chance d’avoir une rencontre d’une heure en privé avec l’anesthésiste quelques semaines avant l’accouchement. Nous avons discuté des problématiques possibles et des recherches actuelles sur l’épidurale. Nous avons parlé de ce qui est prouvé et des mythes également. J’ai choisi de la croire et de me fier sur ses années d’études et de perfectionnement. Je me suis dit qu’elle n’était pas diabolique et qu’elle n’avait pas d’intérêt à me mentir. Alors svp, ne mets pas mon choix sur le dos de l’ignorance…

J’ai choisi l’épidurale car je voulais profiter du moment. Je ne voulais pas survivre à la douleur enfermée dans ma bulle de concentration en tentative d’autohypnose. Je voulais être MOI et avoir toute ma tête. Je voulais être capable de jaser avec mon conjoint joyeusement et d’appeler ma mère pour l’informer des avancements si j’en avais envie. Mais surtout, j’ai choisi l’épidurale car je voulais vivre un accouchement zen et libérée de cette souffrance que je ne supportais plus. Je t’avoue que ma tolérance à la douleur est assez faible. Le petit point de pression exercé entre le pouce et l’index est bien loin de suffire à me soulager. Les massages maladroits de mon conjoint faisaient passer la douleur de 8 à 7,5 sur une échelle de 10. Je ne savais plus comment placer mon corps pour obtenir l’ombre d’un confort malgré tous les trucs et conseils reçus.

L’anesthésiste est arrivée… elle a mis quelques minutes à installer l’aiguille que je n’ai pas regardée. Le soulagement est arrivé en moins de cinq minutes. Une délivrance totale ! Mon humeur est revenue. Mes larmes ont séché. J’ai reconnecté avec mon amoureux que je voulais abattre quelques minutes avant. Je me suis reposée et j’ai dormi ! Mon bébé est né en douze heures. Peut-être qu’il serait né en dix heures sans l’épidurale… Mais je m’en fous… Si j’ai le choix entre souffrir pour sauver deux heures ou attendre son arrivée calme et confortable deux heures de plus, le choix est clair pour moi.

Ceci dit, la manière dont tu décides de vivre ton accouchement t’appartient totalement. Tu as envie de tester les limites de ton corps ? Fais-le ! Tu as envie de sentir le moins possible de douleur ? Soulage-toi ! Tu veux accoucher à domicile ? Sors ta pompe et gonfle ta piscine. Personne n’est meilleur qu’une autre pour ça. Aucun accouchement n’est plus réussi pour autant. Ce n’est pas une compétition et le seul critère pour qu’un accouchement soit réussi est que le bébé sorte.

J’ai vécu la césarienne d’urgence sous anesthésie générale à mon premier. Pour nous sauver la vie à tous les deux. J’ai vécu l’avac sous épidurale pour mon second. Pour le troisième qui arrivera sous peu, j’essaie l’avac et je choisis de faire confiance au personnel médical qui m’accompagne. Je peux faire tous ces choix mais au final, on a peu de contrôle sur le déroulement. S’il y a une chose que j’ai comprise, c’est de m’adapter à la situation, de connaître MES limites et de lâcher prise. Advienne que pourra. Peu importe la manière, bébé sortira un point c’est tout et je n’en serai pas moins maman qu’une autre pour autant.

QU’ON M’APPORTE LES DROGUES !

Crédit : By wavebreakmedia/Shutterstock.com

Catherine de Montigny

Trentenaire, maman de trois garçons, enseignante au secondaire en adaptation scolaire, monitrice de portage, fondatrice et organisatrice du Petit salon du portage, amoureuse d'un homme merveilleux, je porte plusieurs chapeaux ! Chacun de ces rôles donnent lieu à des situations drôles ou émouvantes que je me ferai une joie de vous partager.

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33 Comments

  • Une chose m’agace dans ce texte l’utilisation du mot Fille. Est-ce nécessaire? Au lieu d’être cool, je trouve que ça fait moralisateur.

  • Moi ce qui m’agace c’est de dire qu’on respecte toutes les façons d’accoucher mais de sous entendre que celles qui souhaitent ne pas avoir d’analgésiques le font pour « suivre une mode » ou « être le plus naturelle possible ». Effectivement, je crois que vous passez à côté des réelles motivations de celles qui choisissent autrement.

    • Bien d’accord avec vous. Et alors que l’auteure affirme faire un choix parfaitement informé, elle n’aborde pas du tout les raisons scientifiques de refuser la péridurale. Ses effets sur les hormones de travail, sur l’attachement, sur la douleur foetale liée à la diminution de certaines hormones apaisantes. C’est vraiment méprisant de limiter ce choix à un effet de mode. Vu comme ça, ce serait plutôt le fait d’accoucher sans douleur qui serait une mode assez récente, parce que depuis toujours, l’accouchement est quelque chose de douloureux.

    • Tellement d’accord! Elle dit que l’on doit respecter les choix car notre accouchement nous appartient… Mais au final son texte est bourré de préjugés et de commentaires negatifs sur l’accouchement Naturel! ?

  • Avec l’utilisation du fille j’avais l’impression d’être insulté car je me sentais visé par la description des folles qui aiment souffrir et n’en gagnent rien. J’ai trouvé ce texte très dure pour celles somme moi qui sont pour l’accouchement naturel. Je ne dis pas que tu n’as pas le droit d’écrire ton point de vu, mais je trouve que les mots auraient pu être mieux choisi afin de n’agresser personne. Pas même celles qui ont des poils aux pattes.

  • Je pensais qu’on était sur le blog maman cinglante ? Les gens s’offusque vite sur l’utilisation du « fille » …Fac heille fille , merci ! 😉 habituellement le ton est plutôt : toi la lâche qui se drogue et qui n’a pas vraiment accouché. Un petit texte une fois de temps en temps qui dit tout haut ce qu’on pense tout bas pour ne pas froisser les nouvelles directive sociétaire… c’est rafraîchissant . Vive la drogue !

  • Honnêtement j’aurais voulu te croire que tu as été chercher toutes les infos nécessaire … mais ton article me laisse croire le contraire.

    Si tu avais vraiment fait des recherches approfondies sur le sujet, tu comprendrais cette « tendance » vieille comme la terre de ne pas prendre la péri. Si tu avais vraiment cherché, tu aurais décidé de ne pas la prendre mais tu comprendrais très bien les raisons pour lesquelles celles qui le font le font!

    Tu ne peux pas avoir « apprit et pratiqué la poussée physiologique » non plus. La poussée physiologique, ça arrive. Point.

    Tu peux choisir de faire c’que tu veux … mais je sens un jugement que tu tente de camoufler, bien honnêtement.

    • J’aimerais juste nuancer vos propos ici. Il me semble que dans le temps, les femmes accouchaient dans la douleur puisque c’était la seule façon de faire. Un peu comme les dentistes arrachaient les dents au lieu de faire des plombages. Il y avait aussi beaucoup plus de femmes/bébés qui mourraient pendant l’accouchement. Bref, je crois que vous êtes un peu à court d’arguments pour dire/penser que les femmes ont toujours agit de la sorte en connaissance de cause.

      D’une maman qui a accouché de son deuxième naturellement et qui n’a aucune honte a dire qu’elle prendrait volontaire la tite piqûre pour son 3ieme si c’était possible ?

  • Bien franchement, je trouve ce texte à la fois insultant et bourré de préjugés. Les femmes qui choisissent d’accoucher naturellement ne le font pas pour « suivre la mode ». Au contraire, le Québec est une des provinces canadiennes où les accouchements se pratiquent majoritairement à l’hôpital et non en maison de naissance ou à domicile, contrairement à certaines provinces (comme dans l’Ouest) où la pratique est beaucoup plus acceptée socialement. Choisir un suivi sage-femme n’est d’abord pas une possibilité envisageable pour toutes les femmes, autant pour des raisons géographiques que pour des questions de santé, mais pour celles qui vivent des grossesses normales et sans risques, les avantages sont beaucoup plus nombreux que le simple fait de suivre une « tendance » ou encore d’être davantage en « symbiose » avec le bébé. Je t’invite vraiment à consulter le site web du Regroupement des sages-femmes du Québec, où il y a quelques statistiques sur d’autres avantages liés à un suivi avec une sage-femme (et je ne parle pas du lien particulier, complètement différent de celui qu’on développe avec un médecin): https://www.rsfq.qc.ca/page.php?p=10.

  • Durant la grossesse on dit aux femmes de faire attention a certains aliments, médicaments, drogues et alcool. A l’accouchement certaines sont prêtes à prendre n’importe quoi (narcotiques, anesthésies ), et pourtant à ce que sache le bébé est toujours dans le ventre de sa maman. Dans le texte il y a aucune mention du bébé, aucune mention sur qu’est ce que je pourrais faire en tant que mère pour réduire les risques pour la santé de mon bébé a sa naissane. Tout ce que la mère prend bébé le prend aussi. Il faut être naïve pour penser le contraire. La péridurale est un moyen extraordinaire pour solutionner un problème de douleur quand la douleur devient un problème. Il existe tellement de moyens alternatifs pour atténuer cette bonne douleur qui en passant est la seule douleur existante qui est NORMAL ? Un accouchement ça se prépare et très peu de couples sont bien préparer à mieux vivre ce moment si marquant dans leurs vies. Ça se voit au département d’obstétrique. J’ai confiance aux corps qui sait bien faire son travail. J’ai confiance aux merveilleuses hormones naturelles qui m’aideront a mieux gérer l’inconfort de mes contractions. Combien de femmes ici ont accoucher normalement (naturel) et qui recommenceraient demain matin ? Moi?

  • Bonjour à toi, Fille aussi 😉 .
    Merci pour ton partage. Pour ce qui est du ton, j’ai bien lu le libellé de ton blog donc je ne suis pas surprise, ça ne m’a pas abstenue de ressentir une certaine agressivité inconfortable.
    J’ai pris la peine de te lire, est-ce que tu veux bien aller me lire aussi ? Je raconte l’évolution de ma pensée au cours de mes 4 accouchements, je pense que ça peut être chouette de partager ça avec toi.
    Si j’ai le droit de mettre un lien, le voici, sinon cherche mon blog Perles Pacifiques sur le net, l’article s’appelle « 4 naissances pour une naissance ». A bientôt !
    http://www.perles-pacifiques.fr/2016/12/30/quatre-naissances-pour-une-naissance/

  • Allô,
    J’ai trouvé ton texte bien cute, rien d’offensant, bien que je me range plutôt du côté des poilues qui mangent du quinoa (ark) et qui accouchent sans médications!
    J’ai trouvé ça drôle comment on fait le choix opposé pour peut-être un peu les mêmes raisons. Au début du paragraphe 6, tu dis choisir l’épidurale pour profiter du moment présent, ensuite pour éviter la souffrance et à la toute fin, que ton but ultime c’est le lâchez-prise.
    Pour moi, je choisi l’accouchement naturel aussi pour ces raisons, entre autres. Parce que pour moi, la douleur des contractions n’est pas une souffrance, c’est une & »/T%* »@ de grosse douleur. Ma pire souffrance, c’est la prise en charge par le personnel médical, même s’il est bien intentionné. C’est dur à expliquer. Je veux vivre mon accouchement en étant moi, l’expérience ultime du moment, sans que personne n’intervienne dans le processus.
    Pour le lâchez-prise, je ne sais pas vous, mais pour ma part, dans mon quotidien de maman, je fais 18 choses en même temps et j’ai toujours le hamster qui s’agite dans ma tête, je pense toujours à quelque chose, pas moyen d’être 100% dans le moment présent. Sauf, lors de mes 4 accouchements « naturels ».
    Et le suivi sage-femme, pour moi (2 de mes accouchements sur 4), c’est la chance de pouvoir enfin vivre mon expérience avec des professionnels qui respectent le silence dans ma tête. Parce que l’intensité de la douleur des contractions ne me permet plus de penser, elle ne me permet plus d’être autrement que juste le moi le plus profond à l’intérieur de moi, de lâchez-prise et de ne vivre que l’arrivée de mon bébé.
    Au final, on a peut-être tous les mêmes buts ou presque (un bébé en santé, une expérience riche axée sur l’arrivée du bébé, apaiser la souffrance), on ne choisit juste pas les mêmes stratégies pour y arriver.

  • C’est maintenant chacune son choix, c’est la beauté de la chose! Si en 1920 les femmes n’avaient pas le choix d’accoucher naturellement, ma belle-mère et ma mère, dans les années 60, n’avaient au contraire pas le choix d’accoucher médicalement…et d’être endormie pour le faire, de surcroit! La chose est devenue un choix en 2017, il n’y a donc plus besoin de lever un bouclier pour l’un ou l’autre.

    Ceci dit, je fais partie des premières femmes qui ont eu accès aux Maisons de naissance officielles au Québec, dans les années 90…et quand on choisissais d’y aller, on passais pour des huluberlues…et c’était même difficile d’y avoir accès. ÇA, c’était être à contre-courant. Une nouvelle tendance maintenant? Vraiment? Y a-t’il des statistiques qui disent que plus de femmes accouchent naturellement que médicalement en 2017? J’aimerais bien les voir. Car je me tais encore quand entre femmes on parle de nos accouchements…justement parce qu’on pense encore que j’ai  »choisi d’accoucher dans la douleur »! Euh…nenon!

    J’ai choisi d’être accompagnée par une sage femme plutôt qu’un médecin durant la grossesse pour leur approche et disponibilité différentes. J’ai choisi de mettre mes bébés au monde dans un lieu calme et voué à la naissance et non dans un hôpital qui grouille de vie bruyante. J’ai choisi de les accueillir avec intimité dans une chambre peu éclairée plutôt que dans la grosse lumière habituelle. J’ai choisi d’accoucher dans la position que mon corps en avait envie, comme le corps qui sait comment accoucher plutôt que de me faire dicter bêtement d’être sur le dos les pieds dans les étriers pour favoriser le travail du médecin…j’ai choisi l’endroit où on respecterait que je découvre moi même le sexe de mon bébé, à mon rythme, plutôt que de me le faire annoncer par un étranger. J’ai choisi l’endroit où je me sentais traitée comme une adulte qui accouche sans être infantilisée. J’ai choisi l’endroit où la mentalité est de m’aider à accoucher, plutôt que de ‘m’accoucher’. J’ai choisi l’endroit où c’est moi qui mettait le bébé au monde, et non le médecin quand il attrapait finalement la tête. C’est ÇA que j’ai choisi. Des valeurs. Des façons de faire. Des façons de voir la naissance et l’accouchement. Pas de relever le défi de la douleur. Par contre, j’ai réussi à passer au travers de la douleur, deux fois. That’s it. Un peu comme on préfère les maisons de soins palliatifs pleines de douceurs pour les mourants plutôt que les hôpitaux froids et à l’ambiance inhumaine. C’est pas une question de choisir la douleur. C’est une question de choisir d’accueillir son enfant dans la douceur. Très différent.

    Fa que…Fais comme TOI t’en as envie Fille. Si tu comprends pas mon choix, c’est pas important, car moi non plus je ne comprends pas ton choix de vouloir accoucher dans un hôpital. Mais who cares? C’est TON accouchement et TA rencontre avec ton bébé. Vis ça comme tu veux et oublies les modes, les tendances et les longues justifications. C’est juste bon pour diviser les femmes entre elles et on ne se retrouve jamais du bon bord, anyway….;-)

  • Parler de ce qu’on ne connait pas donne des textes absurdes comme celui ci.
    Allez accoucher naturellement et après vous pourrez vous faire une opinion car votre texte est à des années lumière de ce que j’ai vécu en accouchant.
    Au delà de la douleur c’est surtout la liberté de mouvement, le fait de ne pas avoir à faire à un personnel soignant anonyme et protocolaire, et l’appropriation de mon corps dans ce moment où on a besoin de se sentir en sécurité et en pleine possession de ses moyens que j’ai retenu. Je ne savais même pas que c’était une mode. J’ai fait ce choix parce que j’ai eu a affronter des épreuves médicales avec du personnels soignants pas toujours bienveillant pas parce que « c’est a la mode » et en aucun cas je n’aurais voulu vivre les choses autrement, avec des inconnus qui vous manipulent et vous oscultent pas toujours de façon respectueuse, comme si vous étiez une tache à gérer, un boulot à faire.
    De plus j’ai jamais entendu parler d’accouchement naturel où les femmes avaient déchiré de façon grave et pourtant j’ai sorti deux enfant de 4kg de mon vagin… Peut être parce qu’on peut choisir sa position et ne pas être sur le dos ce qui est la pire position que ce soit niveau douleur ou niveau dilatation périnéale.
    Donc avant d’écrire des âneries avec préjugés et autres a priori personnels ce serait bien de se renseigner sur comment se passe un accouchement naturel ça fait quand même plus serieux , moins puéril.

  • Sérieusement, il y a ben du monde qui montent aux barricades! Je ne pensais pas que le sujet était aussi tabou que celui de ne pas allaiter. Bordel on est en 2017! C’est pas parce que la douleur de l’accouchement est naturelle et que mon arrière grand-mère l’a vécue 9 fois que je suis obligée de la vivre! Et cette tendance de dire que les enfants peuvent en sortir drogués? Que je sache, quand ma fille est sortie de mon corps, elle était exactement comme tous les autres bébés normaux qui naissent: elle a pleuré après qu’on ait eu retiré le mucus et elle a rapidement cherché le sein (malheureusement vide à tout jamais, donc, en plus, mère ingrate, j’ai du lui donner de la préparation jusqu’à 9 mois). Et vous savez quoi? Elle est aussi brillante que ses petits amis du CPE. Si si! Les éducatrices m’en assurent chaque semaine! Elle est même 2 fois plus sportive que la moyenne, ce qui lui donne une santé de fer en plus (pour compenser le fait qu’elle n’a pas eu d’anticorps pendant 9 mois, alors que la fille allaitée de ma belle-soeur attrape des microbes tous les 2 mois…).

    Sérieusement, s’il y avait un seul minime danger pour le bébé, vous croyez vraiment que les médecins autoriseraient la péridurale? Et puis en effet, d’avoir pu être attentive aux directives du médecin pour pousser afin de minimiser les déchirures, ça m’a rassuré et m’a donné envie d’en avoir un 2e. Et ça doit donner envie à un paquet de femmes d’en avoir d’autres (par chance, parce que le taux de repeuplement au Québec est pas fort…).

    Bref, si ça te choque tant que ça ce texte, fais ce que tu dois faire: ferme cette page et cherche quelqu’un qui a ton opinion. Et Catherine, merci d’écrire ce que certaines pensent tout bas et n’osent pas dire tout haut: ça fait du bien des fois de lire une opinion différente du troupeau.

    • Il y a des tonnes de risques associés a la péridurale. Fortement documentés d’ailleurs! Bien honnêtement je suis pour le libre choix mais je le suis dans la mesure ou la personne est informée correctement. Quand on croit qu’il n’y a aucun risque lié a la péri, on n’est pas informée convenablement. Quand on croit que le médecin qui nous guide dans nos poussées aide a minimiser les déchirures?

      La plupart des familles nombreuses (3, 4, 5, 6, 7+ enfants) dans mon entourage sont nés naturellement … l’accouchement naturel n’est pas une torture comme bien essaient de nous le faire croire.

  • Personnellement, j’ai accouché naturellement. Je m’étais dit que j’allais essayer d’endurer le plus possible, mais je ne me suis pas créé d’attente. Si je n’étais plus capable, je prenais la péridurale. Ça a été tellement vite que je n’ai pas pu l’avoir. Et si c’etait à refaire, je ne la demanderais même pas. Bien que je ne fasse pas partie de celles qui tiennent absolument à ce que tout se fasse naturellement, j’ai adoré! L’accouchement a été difficile, TRÈS douloureux! J’ai eu plus de 20 points de sutures, la plupart sur les muscles. Et pourtant, je recommencerais n’importe quoi. Vous savez ce que l’accouchement m’a offert? Non seulement une belle petite fille en santé, mais aussi, il m’a permis de me découvrir. Et oui! J’ai découvert que je suis une femme forte et endurante. Ces deux qualités, je ne les connaissais pas. Et ça me rends très fière de moi!

  • C’est très triste comme article. Quand c’est rendu que les anesthésistes rencontre leur patient pendant une heure, ce que les médecins ne font même pas… pathétique…
    Qu c’est beau l’accouchement, oui intense et difficile mais magnifique. Il fait réellement le vivre pour comprendre.

  • J’en reviens pas. Non seulement les femmes qui décident ou doivent vivre leur accouchement autrement que 100% naturellement sont pointées du doigt sur toutes les plateformes, mais en plus ça se permet de venir en remettre en commentaire d’un article qui défend ce choix. Hallucinant.

  • Salut fille, jai beaucoup aimé ton texte qui dit haut et fort se que pensent les femmes qui sont pour le soulagement de la douleur! À chacun son opinion, mais je suis assez convaincu que les femmes dans les pays sous développés qui n’ont pas acces au meme soins de santé que nous ici et qui sont obligés d’accoucher dans la souffrance et qui trouve souvent la mort par manque de soins… pour une simple hémorragie qui se soigne tres vite ici et bien je crois qu’elles seraient heureuse et rassurée si elles pourraient avoir accès à un médecin comme nous. Et si on pousse dans cette optique du naturel… pourquoi soulager la douleur des patients en phase terminal? Depuis que le monde est monde que les gens meurt.. comme l’accouchement non?!

    • Il n’y a aucun avantage de laisser quelqu’un mourrir dans la douleur.

      Il y a 1001 raisons de ne pas prendre d’anti-douleurs lors de l’accouchement.

      Comme l’auteure, vous répondez sans connaissance en la matière. Vous pourrez me dire que vous vous êtes renseignée, bla bla bla, mais quiquonque qui ne comprend pas ce choix est quelqu’un qui clairement ne connait pas les risques de la péri.

      • Alors, si je comprend bien votre raisonnement tous ceux qui ont recours à une péri ( tous sans exception, selon votre discourt ) ont tort et sont mal renseigner? Et que, meme si la personne à pris le temps de se renseigner sur toutes les causes et effets avec des spécialistes ce n’est que du ( bla bla bla ) et cette personne à toujours aussi tort? Comprendre se choix est une chose et accepter le contraire en est une autre. Une femme sur quatre au Canada accouche par césarienne pour sauver la vie du bebe, de la maman ou les deux. Personnellement, sans péri et sans césarienne je serais morte et mon bebe aussi, mais si je suis votre pensée, j’aurai du laisser les choses aller naturellement et mourir. Alors à toi qui prône l’accouchement naturelle je t’assure que je suis pour… mais je suis aussi pour la médecine d’aujourd’hui et le soulagement de la douleur.

    • Carolann: j’aimerais bien savoir comment as-tu pu comprendre que toutes celles qui la prennent ne sont pas renseignées?

      Non. Ce que je dis, c’est que SI la personne était renseignée correctement, elle ne se demanderait pas pourquoi l’autre fait ce choix. Elle n’en parlerait pas de cette façon et toi non plus d’ailleurs.

      Si tu connaissais les risques liés a la péri, tu ne comparerais pas un accouchement naturel sans anti-douleurs avec la mort sans anti-douleurs.

      C’est ça mon point. Renseigne toi, renseigne toi pas, fais ce que tu veux mais après ne vient pas ridiculiser les choix des autres en disant que tu ne le comprends pas.

      Renseigne-toi et prends la si tu veux … t’as le droit de connaître les bienfaits d’une alimentation variée en fruits et légumes, ça veut pas dire que t’es obligée d’en manger tous les jours! Par contre, si tu connais ces bienfaits, tu ne viendras pas faire un long post écrivant comment tu ne comprends pas ceux qui en mangent parce que c’est tellement pas bon.

      J’aurais envie d’ajouter que oui, 1 accouchement sur 4 se termine en césarienne. C’est drôle? Parce que quand on creuse, on réalise que la corrélation entre la césarienne et la péri est très, très forte. C’est pas vrai qu’une femme sur 4 mourerait a son accouchement si elle n’avait pas accès a la césarienne. C’est pas vrai qu’avant l’invention de la péri et de la césarienne, un accouchement sur 4 se terminait en mort de la mère et du bébé.

      Donc non, tu peux bien faire ce que tu veux de tes accouchements. Mais y’a quand même un doute qui reste que peut-être que tout ça n’aurait pas eu lieu si tu avais été dans une tribu qui n’a pas accès a la médecine moderne. Peut-être pas non plus. Tu serais peut-être morte en effet. Je n’ai jamais craché sur la médecine et le fait qu’elle sauve des vies. Je déplore le manque d’information et le jugement qui vient avec.

  • Wow j’ai encore jamais accouché, mais ce texte est tellement agressant. On a juste l’impression que la fille n’a jamais voulu avoir d’enfant. J’espère ne pas ressentir autant de frustration après mon accouchement. En effet, j’hésite entre le faire naturellement ou pas.Par contre, une partie du dernier paragraphe était suffisant et parfait.《S’il y a une chose que j’ai comprise, c’est de m’adapter à la situation, de connaître MES limites et de lâcher prise. Advienne que pourra. Peu importe la manière, bébé sortira un point c’est tout et je n’en serai pas moins maman qu’une autre pour autant.》

  • Pourquoi accoucher naturellement quand on peut prendre la péridurale ? Seule une personne inconsciente ne peut pas comprendre les impactes réelles d’un tel choix sur sa vie. Ça dit TOUT sur sa façon de vivre ! Pour faire court, ça reviens à dire, pourquoi ne pas me geler au lieu de vraiment vivre mon expérience ? Tu crois que tu étais vraiment toi en te déconnectant de ton corps de cette façon? Tu crois que tu étais bien? Et bien non, tu étais dans ta réalité complètement illusoire.

    Et qui a dit qu’un accouchement devait être douloureux? Ah oui, tout le monde !!! Vous savez, en tant que femme, nous avons un pouvoir incroyable de création pour lequel nous avons été conçu. Nous sommes les seules à savoir vraiment ce qui se passe dans notre corps quand un être grandi en nous. Nous n’avons pas besoin de personne extérieur à nous-même pour nous expliquer ce qui se passe. Allez les femmes, réveillez-vous un peu !!! Tout ce que le système de santé veut c’est de s’assurer de te mettre dans la tête que tu as besoin d’eux pour mettre au monde un enfant et pour y parvenir ils utilisent la peur. (ça s’applique pas juste pour la santé, c’est partout). Mais c’est pas ça accoucher, en fait c’est exactement de cette façon que la douleur est créer… par la peur. L’enfant qu’on porte à été conçu dans un acte d’amour avec notre partenaire et c’est dans l’amour qu’il devrait naître. C’est ça un vrai accouchement ! Quand on entre dans cette force qui est en nous, on peut ouvrir le passage pour que notre enfant puisse sortir, et ce naturellement. En accueillant tout ce qui se passe on peut transformer ce qu’on ressens pour que ce soit perçu autrement qu’une douleur.

    Qu’Est-ce que tu penses que tu transmet à ton enfant en accouchant de cet façon, son premier contact dans le monde a été : vivre c’est me soumettre à d’autre tout en acceptant de me déconnecter de mon corps pour me donner l’impression que je me sens bien. C’est comme ça qu’il va vivre sa vie ensuite… que ça commence bien!

    Pour ma part, je vais accoucher de mon 2ième enfant sous peu dans la nature seule avec mon amoureux. Je n’ai pas eu de suivi de grossesse ridicule, j’ai refusé tout ça. Faire des tests pour voir si bébé va bien, s’assurer que le développement est correct, c’est complètement inutile tout ça. La fleur qui pousse dans le jardin, comment pensez-vous qu’elle réagirais si on allait constamment prendre des mesures pour s’assurer qu’elle grandit bien au lieu d’admirer la force de la création en action dans un état de paix et d’amour pendant toute sa croissance. Et bien je vais vous le dire moi, c’est justement là que les problèmes surviennent, quand on a peur qu’il y ait un problème. Je ressens mon corps, c’est bien moi qui le porte cet enfant, je suis bien disposé à savoir comment bébé va non? Pour ça il faut avoir appris à être en contact avec soi bien sûr. C’est ça le grand changement que chaque femme doit effectué pour elle-même. Reprendre son pouvoir sur soi !

    Pour mon premier accouchement, ça s’est fait à l’hôpital avec un suivi de grossesse normale comme tout le monde faisait. C’est impensable que je prenne quoi que ce soit, alors j’ai accoucher naturellement en 6heures, avec des douleurs atroces, que j’ai accueilli une après l’autre, Je dois vous avouer que, 8 ans plus tard, je sais que toute cet expérience aurait pu être complètement différente sans des infirmières et des médecins autour de moi. Me faire mettre dans la position la plus inconfortable, sur le dos, pour vérifier à combien je suis rendu dilaté, c’était atroce. Je sais que leur présence ne m’a pas permis d’entrer en contact avec la force qui est en moi, qui sait exactement comment accoucher dans la détente, le calme, l’amour et la paix. Quand on est observer par des gens qui sont dans la peur ou quand on est dans la peur, c’est impossible d’y arriver. J’ai donc décider de laissez la nature suivre le cours de son cheminement dans l’amour et je suis convaincu que c’est ce que chaque femme devrait mettre en place pour son accouchement!! Ayez la foi, nous sommes forte et nous avons un grand pouvoir en nous-même.

    • Tout le monde vit l’accouchement à sa façon; l’important est de respecter ses besoins et ses limites et ces besoins et ces limites varient d’une personne à l’autre. Par contre, le poil me frise sur les bras quand je lis qu’une femme qui décide de prendre l’épidurale est en train de transmettre des mauvaises valeurs à son enfant ou comment éveiller chez les mères une culpabilité qui n’a pas lieu d’être; une mère qui vit son accouchement selon ses souhaits est une mère qui se respecte et ça me semble une maudite belle valeur à inculquer à ses petits.

  • Bonjour,

    En lissant votre texte, j’ai remarqué que vous utilisez le mot « souffrance » comme équivalent à la douleur et l’accouchement naturel. L’accouchement est une expérience très personnelle. Notre perception et acceptation de la douleur est aussi très unique et personnelle. Souvent on oublie l’aspect psychologique du processus d’accouchement et même de la grossesse. Pour moi il a été clair que la gestion de la douleur est très psychologique, cela peut faire la différence entre souffrir ou avoir une expérience zen et agréable. Je compare souvent mon expérience d’accouchement avec les marathons que j’ai fait. Ça peut être long et douloureux, mais si mon intérieur est en paix et en complète connexion avec mes sens le défi devient une expérience incroyable. Personnellement j’ai décidé d’accoucher naturellement parce que je viens de la génération des césariens programmé et ma mère a eu des complications suite à une mauvaise application de la péridurale qui l’a laissée avec des douleurs de dos pour la vie. Même aujourd’hui elle souffre, il n’est donc pas vrai qu’il s’agit de la solution parfaite et qu’on peut éviter la douleur. L’expérience vécue par ma mère m’a fait apprendre beaucoup sur les risques des interventions médicales : les effets secondaires, les complications pour le travail d’accouchement suite aux interventions, les effets sur la récupération post-accouchement et sur le bébé. Mariée avec un scientifique qui est très méthodique et systématique dans ses recherches, pour nous était très importante de prendre une décision basée sur des données probantes, papa aussi à son mot à dire! Oui, j’ai vécu la douleur, mais pas la souffrance. J’ai eu une récupération post-accouchement super rapide et un bébé en pleine santé. Maintenant je me prépare à recevoir mon 2e dans me le même contexte. Nous avons tous et toutes le droit de faire notre choix et de partager notre expérience, mais il est important de prendre conscience des risques et implications des interventions médicales au lieu de les voir comme la solution magique, rester objectif et respectueux.

  • Intéressant ce témoignage,

    J’ai l’impression aussi que l’accouchement physio est à la mode.
    Alors d’un côté, tant mieux, car il y a eu des abus, et que oui, on a infantilisé les femmes.

    Mais en même temps, la méthode que j’aimerais suivre (une méthode que je qualifierais perso de réellement physiologique, au sens lexical du terme, parce qu’elle prend en compte tout le corps de la femme, en entier, cerveau compris, en se basant sur toutes les interactions entre les organes, alors que la méthode physio d’aujourd’hui exclut du travail le néo-cortex, qu’elle juge nuisible) n’est entendue par personne. Ni par le corps médical classique (qui est pour moi trop coupé des patientes, sans doute à cause du recours systématique aux appareils) ni par le corps des sages femmes (qui sont totalement acquises du moins autour de moi à la méthode « physio »).

    Donc je me retrouve avec des personnes qui ne cessent, d’un côté comme de l’autre, de vouloir m’imposer leur point de vue, et dans la lutte, et les explications, et les justifications… Bref, j’en ai marre, je ne me sens pas écoutée du tout, alors que la « physio » prône soit disant l’écoute et le respect de la femme et de ses besoins, j’ai au contraire l’impression d’être obligée de devoir me plier aux croyances des autres et de les faire miennes… Ce qui me fait vivre ce que les personnes qui vont vers le naturel reproche justement au médical : une absence de respect, une absence d’écoute, une infantilisation, un manque de confiance.

    Pour info, j’ai déjà réalisé un accouchement dit « physio » mais voilà pour moi il manquait quelque chose, et ce « quelque chose » est dans la méthode que j’ai trouvée. J’ai besoin d’accoucher avec tout mon corps, néo cortex y compris (c’est comme ça, moi, ça m’aide, user de ma capacité d’analyse, sur le moment, m’a permis de diminuer d’à peu près de moitié l’intensité de la douleur des contractions, sans péri, et d’accompagner les contractions d’une respiration qui me détendait et me donnait une très grande confiance en moi et une grande sérennité également… j’ai pu testé cette méthode durant la première partie de mon accouchement – celle où la sage femme m’a laissée libre – et ça a marché, impeccablement bien même, malheureusement, durant la deuxième partie, une autre sage femme est arrivée, et m’a imposée les méthodes dites « physio » sans jamais m’écouter, et c’est là que les choses ont commencé à se compliquer pour moi, pour finir en médical avec perf et avec des actes qui auraient pu être évités).

    Ce que j’en retire donc comme conclusion, c’est que si vous êtes d’accord avec les personnes en face de vous, tout se passera bien, mais que si vous êtes à contre courant, on ne vous écoutera toujours pas… Aucun progrès donc, pour ma part… Si ce n’est qu’on réduit la part d’actes médicaux inutiles, et ça, c’est une bonne chose, mais pour moi l’écoute n’est toujours pas au rdv.

    Pour finir, je comprendrais parfaitement que ma méthode ne parle pas à des femmes qui ont besoin de vivre les choses plus instinctivement, comme je comprends aussi celles que le corps médical rassure, on a toutes des caractères différents et des capacités différentes, l’important pour moi me semble être plus de trouver la méthode qui nous permet d’utiliser nos capacités au mieux pour mettre au monde notre enfant, et de nous respecter et de nous encourager entre nous, malgré nos choix différents. Les choses sont déjà assez difficiles comme cela aujourd’hui sans qu’on ait besoin de se livrer une guerre en plus, vous ne trouvez pas ?

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